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"Je fais plein de trucs bien, je vois de belles choses, j'ai la chance de pouvoir aller voir ailleurs. Je suis une maman entourée.
Mais il manque à ma vie. Et je me sens le droit de le dire, même après toutes ces années. "

oui, tu as le droit absolu de le dire et de le redire...
Il y a des morts qui laissent une place tellement vide que rien ne peut la combler...
des deuils qui se font, qui nous font ...mais qui ne sont jamais achevés...
oui, il manque à ta vie...et je crains qu'ilm ne ma
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 18:11:34 »
  Ces derniers jours n'ont pas été trop mauvais dans l'ensemble, bien qu'il y ai encore parfois des hauts et des bas. Je sais que si j'ai vécu ces dernières semaines très difficilement, c'est en partie parce-que tout à commencé vers ce 2 mai, toujours si particulier pour moi, mais d'un autre côté, si cette date n'avait pas exacerbé mes émotions, peut-être que je n'aurais pas réagit efficacement contre ces tristes èvènements...j'essaie de voire les choses sous cet angle. Pas de hasard. Et puis au moins, je sais que je ne dois plus m'écarter de mes bonnes résolutions. Il n'empêche que cette incompréhension vis-à-vis de ce deuil-de mes deuils d'ailleurs-et du fait que pratiquement personne  ne fait plus le moindre rapprochement envers ces traumatismes et le fait que j'ai gardé une hypersensibilité vis-à-vis des autres èpreuves de ma vie me peine. Enfin, c'est comme ça  >:( :( ici, nous nous comprenons tous, c'est le plus important  :-*

  Hier, ça a sonné deux fois chez moi, je suis certaine que c'était l'autre tordue, qui passait, au cas où  :-\ je n'ai même pas répondu à l'interphone bien sûr. J'ètais stressée, mais elle n'a pas insisté. Il n'empêche que mes insomnies ont recommencé. Quand je n'arrive pas à dormir, je mets la télé: heureusement elle est dans ma chambre, devant mon lit  :) demain, pour essayer de me changer les idées, je vais  me cuisiner un bon petit plat, l'un de ceux que nous prèparait mon amie Marie-France quand je venais chez elle: madeleine de Proust  :-* et je le mangerai dans mon fauteuil en pensant à elle. Tout ce qui peux réconforter est bienvenu. J'espère retrouver ma sérènité bientôt. Je vais essayer de prendre un mini-nouveau départ le 1er du mois à venir: souvent ça fonctionne. C'est un outil que j'ai dècouvert il y a des années. Il fait beau. Je vais remonter tout doucement.

  Douces et affectueuses pensées à tous et toutes  :) :-*

 
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Discussions Générales / Re : Les petites phrases dont on se passerait bien
« Dernier message par Stana le Hier à 17:55:43 »
  J'ajouterai juste que je serai toujours là pour parler des qualités des personnes que j'ai aimées et qui ne sont plus de ce monde, au-delà des caricatures patibulaires qu'en ont fait d'autres personnes. C'est un devoir de mémoire envers eux  :-* :-* :-*
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Discussions Générales / Re : Les petites phrases dont on se passerait bien
« Dernier message par Stana le Hier à 17:37:44 »
  Ce qui est blessant et aussi très décevant, c'est quand des gens, qui se retenaient quand on était en plein deuil (et encore, tous ne le font pas!  >:( ) finissent par nous dire-ou dire devant nous, ce qui revient exactement au même-ce qu'ils pensent vraiment, et ont de toute èvidence toujours pensé, des personnes que nous avons aimées. C'est d'autant plus blessant que ça signifie que ces gens s'imaginent qu'ayant "fait notre deuil", ça ne nous atteindra plus, que ça n'a plus aucune importance  :( >:( j'en ai souvent eu des exemples. En voilà trois, en vrac:

  Un jour où je parlais de Pierre, une femme qui avait toujours été amicale avec nous s'est tournée vers un ami à elle, et elle lui à dit-devant moi-d'un ton insouciant, et pour tout dire méprisant: "Ah oui, le Pierrot, je m'en souvient bien! Il avait des grands cheveux poivre et sel, tout emmelés, et des lunettes comme des culs de bouteille, et  des poils blancs qui dépassaient de sa chemise, et puis débraillé et tout...enfin, tu vois qui je veux dire? Mais enfin, si, toi aussi tu l'as connu, l'orang-outang?..." Sans commenbtaire.

  Un autre jour où je parlais de Marie-France, une connaissance à moi, a dit en riant: "C'est vrai qu'elle buvait beaucoup! Comme quoi on a toujours la mort qui nous ressemble! Tu sais comment on l'appelait, ta copine, quand elle ètait jeune? Marie-Vodka!" Sans commentaire là non plus.

  Et, concernant mon ami Jean-Louis: "Jean-Louis? Peuh! C'était un vieux garçon! Il vivait aux crochets de sa mère, et puis il ne foutait rien, il passait son temps au bistrot à boire des bières et à jouer au tiercé! Moi, je l'avais bien dit: quand elle ne sera plus là, la vieille, il sera foutu! Hé bien: voilà..."... Et voilà la bêtise incarnée...

  Et tout ça, sans un mot pour les qualités que je connaissais si bien de ces êtres chers.
  Et aucun second degré (ce qui serait déjà de très mauvais goût en soit, mais même pas) dans les propos de ces gens-là; non, ils le pensent vraiment, ça je le sais  >:( 

  C'est consternant  :( >:(

 
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par Stana le Hier à 17:21:15 »
  Il faudra du temps pour que les beaux souvenirs remplacent ceux qui sont tellement traumatisants de sa fin de vie et de son décès. Le chemin est long et semé d'embûches, aucun d'entre nous ne pourrait prétendre le contraire; un jour, ces beaux souvenirs èmergent, par intermittence pour commencer, puis de plus en plus...mais comme tu n'en es pas encore là, tu as raison de tout noter, même si c'est très dur de revivre ces terribles moments en les écrivant. c'est aussi une thérapie, ça permet d'exprimer tout ça comme ça te vient, ou te revient. N'hésite jamais à nous parler, nous serons toujours là pour te lire  :-*
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  Moi aussi Faïk, je te comprend entièrement. Ca fait 9 ans (ce 2 mai) que Pierre n'est plus là, et, même si j'ai trouvé l'apaisement la plupart du temps, il y a encore des moments plus difficiles, même si ce n'est plus "que" de temps en temps. Et pareil concernant le dècés de Jean-Philippe, mon compagnon d'après, il y a 3 ans et demi. Il nous reste une certaine fragilité, et ils nous manqueront toujours, quoiqu'il arrive dans nos vies. Et oui, tu as le droit de le dire et de le redire, ici tout le monde peux comprendre. S'il y a un endroit où les èmotions les plus personnelles, et surtout les plus incomprises de tant de monde, peuvent s'exprimer librement, c'est bien ici. Je t'embrasse amicalement  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Stana le Hier à 16:42:13 »
  Oui, la gentillesse gratuite, l'empathie naturelle de certaines personnes que nous croisons, et que parfois nous ne connaissons même pas, font chaud au coeur, c'est très précieux. Et les trois hirondelles  :-* :-* :-* oui, sans aucun doute, ton amour sais que tu as besoin de reçevoir ces petits signes, que tu reconnais intuitivement, pour t'apporter ne serait-ce qu'un peu de sérénité. C'est comme ça que ça doit être. Je suis contente pour toi de savoir que ces deux petits évènements aient apporté une èclaircie dans cette journée.


 :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Stana le Hier à 16:37:33 »
  A vrai dire, quand je dis "célibataire", je ne parle pas de mon ressentis (car je me sens veuve, et même veuve deux fois, et je sais que je le suis, il n'y a pas que ce qui est officiel qui compte), mais de la manière dont me voient les autres-ça me peine à chaque fois d'ailleurs  :( j'ai cependant repris quelques habitudes de quand j'ètais "vraiment" célibataire. Cela dit, même quand je m'assoie à table pour X raison, je serais bien incapable de m'assoire à la place de Jean-Philippe, sur sa chaise, d'autant plus que c'est sur cette même chaise qu'il a eu ce malaise qui l'a emporté  :'( par contre, comme il ne s'asseyait jamais dans le fauteuil, c'est vraiment "le mien", j'y mange, j'y lis, etc...et je dors toujours à "ma place" dans le lit, je ne sais pas si, un jour, je pourrai m'allonger à sa place à lui-elle le sera toujours dans mon coeur  :( :) oui, je pense que nous avons tous, sous des formes plus ou moins différentes, des habitudes en rapport avec notre deuil-et qui restent parfois...

  Oui, le plus dur à affronter dans un premier temps, ce sont les nuits. Etre dans le noir, sans arriver à dormir et sans contrôle sur les images qui défilent dans notre tête, c'est interminable...j'espère de tout coeur que tu dormiras un peu mieux bientôt, c'est toujours un apaisement, même provisoire. J'espère aussi que tu pourras passer du temps avec ton beau-fils. Vous partagez la même souffrance, vous le savez tous les deux, ça se passe de mots...peut-être qu'un de ces jours, vous pourrez vous parler plus ouvertement de vos ressentis, ça pourrait être un petit réconfort pour tous les deux, mais je sais que ce n'est pas facile.

  Je t'embrasse et te souhaite une nuit plus apaisée.
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Faik,  si tu savais le nombre de fois où j'ai cru que j'étais folle de penser, de croire, de dire....ici j'ai été rassurée, je n'étais pas là seule à penser, croire et dire les mêmes choses, alors non tu n'es pas à côté de la plaque, tu ressens tes émotions,  c'est tout. Et tu es là pour tout dire.
Nicole
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Je suis nostalgique de  mon chagrin dévorant qui occultait tous les autres soucis de mon existence...

Je ne sais pas. J'ai eu tellement d'emmerdes-excusez du mot mais franchement je ne vois pas comment appeler cela autrement-et notamment après son décès, que j'ai eu du mal, parfois, à démêler ce qui  relevait seul du chagrin du deuil des scuds qui me tombaient dessus les uns après les autres. Tout était parfois mélangé, mais pas occulté, un maelstrom infiniment douloureux. Sel sur plaie... Je dirais plutôt que j'ai réussi à les quantifier, à les remettre à leur juste place.
Mais je comprends ce que tu exprimes. Il me suffit de relire ce que j'écrivais ici 9 mois après son décès, au moment où je perdais beaucoup, beaucoup, lors d'inondations qui ravagaient notre maison. Le pire était et restera à tout jamais son absence...




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