Love mon fils

Bonjour Stana
oui nos émotions réagissent à ce que l'on croit qui est et s'emballent vite quand on est hypersensible    et traumatisé.e
Je suis contente pour ton ami et lui souhaite force et vitalité

C'est rare de mourir en cours d'intervention actuellement mais c'est triste pour la famille de cet homme dont on t'a parlé.

J'espère que tu profites bien de toutes les activités dont tu nous a parlé
je t'embrasse

Bonjour Stana,
Il y a un message privé qui t'attend dans la boîte de réception

  Merci pour ta réponse ma chère Qiguan  oui, c'est tout un processus: au début, les petits signes sont, bien sûr, un réconfort au coeur de la tempête, même si, le reste du temps, ça n'empêche pas la souffrance d'être toujours aussi vive. Plus le deuil avance, plus ces signes-ou le souvenir de signes précédents- apportent de douceur; puis, quand  on est arrivé au stade de l'apaisement, ces petits évènements sont, pour nous-et de la part de nos aimés je pense-de petits clins d'oeil  qui nous signalentt qu'ils ne nous oublient pas, eux non plus, C'est toujours aussi précieux qu'au début,  mais on accueil dans un meilleur état d'esprit.   Et quand on en èprouve vraiment le besoin, c'est positif d'en parler    je suis d'accord avec toi sur toute la ligne 

  J'ai revu mon ami qui ètait à l'hôpital: il est sorti plus tôt que prévu  ça m'a fait chaud au coeur de le voir bien vivant-j'osais à peine y penser-d'autant plus que j'ai bien cru, à un moment donné, qu'il n'ètait plus de ce monde. Je m'explique: quelques jours après son hospitalisation, une connaissance à moi m'avait dit qu'un habitant du quartier-dont il a donné une description qui semblait lui correspondre-était mort à l'hôpital pendant lson opèration  j'ètais persuadée que c'était bien de celui auquel je pensais qu'il s'agissait; ça m'a fait une sensation de coup dans le coeur-physiquement, c'est ce que je ressens toujours dans ces circonstances, et une immense tristesse. J'ai reconnu tout ce que l'on ressens à l'annonce de la mort d'un ami. Je savais que j'allais pleurer le soir même....et puis, la personne a précisé que celui qui venait de mourir avait une trentaine d'années: ça ne pouvait donc pas être lui!....Je me suis sentie libèrée aussitôt de ce poids sur le coeur, mon soulagement était aussi immense que ma tristesse venait de l'être  ça m'a appris quelque chose: si le pire arrivait effectivement, je ressentirais exactement le même chagrin que quand j'ai perdu Marie-France et Jean-Louis. Pas plus, mais pas moins. Je prèfère le savoir.  Il n'empêche que pendant dix minutes...j'ai été en deuil, j'ai retrouvé et reconnu cette sensation. que je connais si bien hélas...cette fois, ça n'a pas duré, mais ça aussi, j'avais besoin de m'en ouvrir ici.

  Il a bien sûr des séquelles-il peux à peine parler, à part en chuchottant, mais on a quand même communiqué, ce qui m'a fait bien plaisir. On dirait aussi qu'il a beaucoup vieilli en si peu de temps, mais je suppose que c'est normal, et qu'il ai  à peu près repris son mode de vie est encourageant.

   

 

Merci Faik de m envoyer ce message car je me sens moins seul à aimer mon chien et à devoir en faire un deuil un peu difficile
Le plus dur c est de décider du moment de la piqûre fatale
Allez je vais lui faire un petit tour et voir si cela va mieux ou non

Gros bisous

Philippe