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Vivre la perte d'un parent / Re : J'ai perdu ma maman début d'année 2022
« Dernier message par comment faire le Aujourd'hui à 20:37:12 »
Je voulais vous assurer de ma plus totale compassion, je suis un homme de 63 ans et j'ai perdu ma maman en 2011.
Je sais ce que c'est. Et c'est extrêmement difficile à vivre.
Il y a au fil des années qui passent des hauts et des bas.
Mais jamais, jamais je n'oublierai ma maman.
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Je suis un homme de 63 a et ma maman nous a quittés en 2011. J'ai vécu des années d'accalmie relative, mais depuis quelques semaines tout repart  quasiment comme avant, tristesse infinie, pleurs ...
Tout ceci pour te dire que dans l'épreuve que nous vivons, il y a des périodes qui se succèdent et qui ne se ressemblent pas forcément.
L'escalier circulaire de la douleur est une image qui est parfois employée sur les forums de deuil...
Je compatis avec toi, parce que une maman, on n'en a qu'une...
Et quand elle nous quitte, c'est terrible.
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Être un parent en deuil / Re : Mamandeuil ou la vie après la mort de ma fille.
« Dernier message par comment faire le Aujourd'hui à 20:15:23 »
Eva Luna je voulais t'écrire un petit mot après avoir délaissé ce forum durant trois ans environ. J'ai perdu mon mot de passe donc au lieu de m'appeler comment_faire je m'appelle maintenant comment faire (sans trait au milieu).
Je voulais rendre hommage à ta personne et à ta douleur, que je connais depuis tant d'années (y compris sur le premier forum où  on écrivait avant).
Toi et ta douleurs êtes vraiment inoubliables,  tu as évoqué la disparition de nos êtres chers sous tellement d'angles différents, que tu es merveilleuse dans tout ce que tu peux représenter, dignité, douleur, ...
Ne nous laisse pas, continue à nous écrire ici stp.
Je te prends la main quelques secondes si cela ne t'ennuie pas.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : depuis le 23 avril 2014
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 19:59:02 »
merci Poète endormie pour ton mot
et tes pensées bienveillantes mais non pour ma fille ce n'est pas ça elle savait on avait échangé pour des questions matérielles la veille et je l'ai vue aujourd'hui avec ses filles et elle n'a rien dit

lundi chez la psy je travaillerai ça  ...

Continue à prendre soin de toi comme ton aimé voudrait
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Et puis...
« Dernier message par Mariemo33 le Aujourd'hui à 19:53:48 »
Bonsoir Stradi,

Tu es d'un courage héroïque. Là où d'autres sombreraient, tu gère votre exploitation, les enfants, tout en mettant un mouchoir sur ta douleur qui est pourtant immense.
Depuis son univers au-delà de nos vies, il doit être fier de toi. Ce vide que tu ressens, nous le vivons tous, comme le manque de l'autre, l'amputation de son couple qui est si douloureuse.
Ne lâche pas ce projet que vous aviez créé à deux, que vous avez vécu ensemble aussi. Et qui sais, peut-être es-tu la première d'une longue lignée de paysans, un des plus nobles métiers du monde.
Je te souhaite plein de courage, parles à ton mari tous les jours, si tu ne le vois pas, il t'entend. Et entoure beaucoup les enfants qui ont besoin de tout l'amour de leur maman. Gros bisous à toi,
Mariemo.
 
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Et puis...
« Dernier message par Stradi le Aujourd'hui à 19:23:05 »
Les jours défilent, bien remplis... Mais si vides de toi.
Toi qui était partout, tout le temps. A fond.
Toujours présent pour donner un coup de main. Sur la ferme, à la maison, avec les enfants. Me soutenir, m'aimer, m'élever.
Que vais-je devenir sans toi? Comment continuer à avancer amputée de ma moitié?
Plus rien n'a de sens, 20 mois après ton départ, je vis tel un robot.

 
  Et puis surtout, continuer à t'occupper activement de cette exploitation, de ces animaux qu'il aimait tant. Vous aviez construite ensemble cette partie de votre vie, c'était important pour vous deux, alors quoi de mieux pour honorer la mémoire de ton conjoint? Evidemment, sans lui ce ne sera plus jamais pareil, mais c'est tout de même quelque chose que vous avez souhaité, mis en place, aimé tous les deux, ça fait partie de votre vécu, de votre amour. Sans cette partie importante de ta vie, et sans activité du tout d'ailleurs, tes pensées, ta peine pourraient être encore pires...c'est du moins ce que je pense.

Bonsoir Stana,

Je te remercie sincèrement pour tes mots si chaleureux.
Tu sais sans lui, cela n'a vraiment plus la même saveur. Nous avions fait ce choix de vie par passion pour les animaux mais aussi et surtout pour être ensemble, tout le temps, le plus possible. Nos vies de salariés d'avant, chacun dans un domaine différent ne nous convenaient plus. C'était devenu un supplice de se quitter chaque matin pour une journée sans l'autre.
La vie à la ferme nous permettait de tout partager

Aujourd'hui, la passion est toujours là, mais le travail ne "se fait plus" comme avant, comme on l'avait pensé, imaginé. J'ai dû embaucher une salariée pour me soulager un peu, et me permettre d'être plus présente avec les enfants. La casquette de patronne ne m'a jamais fait rêver, le management n'est pas mon truc...
Il a fallu aménager le travail, faire des modifications sur certains ateliers, simplifier certaines taches pour que cela reste faisable sur la durée. C'est tellement difficile pour les perfectionnistes que nous étions, que je suis...

Amicales pensées à vous tous.
Courage
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Aujourd'hui à 18:11:39 »
Denis, cher ami,
Ton chagrin m'émeut, vois tu, je viens de quitter la page de .doc où je lui écris chaque jour pour venir sur le site.
Cinq mois sans ton aimée, c'est si peu et si long .... C'était hier et pourtant tu as vécu une éternité cauchemardesque, et il s'en présente mille fois plus devant toi. C'est comme cela que je ressens les choses pour moi. Les anciens posent toutefois un peu de baume sur nos souffrances, car ils nous enseignent que si le chemin sera long, l'apaisement arrivera tôt ou tard mais certainement pas l'oubli.
J'oublierai mon nom avant d'oublier le sien. Et je crois que ma dernière pensée sera pour lui, avec un grand merci pour tout ce bonheur qu'il m'a donné, tous ces instants de fous rires, de complicité, de discussions sans queue ni tête à refaire le monde, et je suis sûre que tu as ce même sentiment en te souvenant de ta vie avec elle. Denis, il faut que tu lui demandes tous les jours de te donner de sa force, c'est une guerrière qui s'est battue contre la maladie, de même que mon homme s'est battu pour arriver à construire quelque chose de sa vie, lui qui avait dû arrêter les études au collège faute de moyens. Et qui avait gravi beaucoup d'échelons, obtenu des qualifications durant sa vie professionnelle. Des personnes de leur trempe, vois-tu, nous avons beau être désespérés, nous n'avons pas le droit de les décevoir en baissant les bras. C'est mon leit motiv pour survivre actuellement, il faut aussi que ce soit le tien. Raccroches toi à tes proches, tes amis,  Prends soin de toi, car tu prends soin de sa mémoire. Bises affectueurs, Mariemo
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : depuis le 23 avril 2014
« Dernier message par poète endormie le Aujourd'hui à 18:00:37 »
Bonjour Qiguan,

Juste un petit mot pour te souhaiter beaucoup de courage à Toi qui sais si bien nous réconforter et nous aider sur ce chemin si difficile.

Tu nous dis ton "chagrin" pour la non-réponse de ta fille et je comprends très bien. Nous avons tellement besoin de nos enfants pour poursuivre. Peut-être a-t-elle un petit problème qui a fait qu'elle a sauté cette date inconsciemment. Je  dis cela car je remarque parfois que les explications que nous nous donnons parfois aux non-dits de nos proches (ou pas) ne sont pas toujours les bonnes. Ton gentil mot d'une Maman bienveillante va la réveiller très bientôt  ;)

Je te souhaite plein de courage et de forces à Toi qui  nous en donne habituellement.
Bonne fin de journée
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : depuis le 23 avril 2014
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 15:12:33 »
Merci Thierry, Stana et Mariemo33 d'avoir pensé à moi pour cette date !
2 autres amies chères du forum ont envoyé des mails et parmi les anciennes compagnes et compagnons de date de mon deuil deux se sont manifestées
cela m'a d'autant plus réconforté qu'il m'a fallu encaisser que ma fille a fait silence radio, tout comme le frère de Jean et ma Tante  ... je ne réussis pas à comprendre leur silence  ... Ils ont de l'affection pour moi et me l'exprime par ailleurs, et là silence !

J'ai écrit hier soir à ma fille
"J'aurai été très réconfortée dans cette difficile journée pour moi, où cette date mets mes émotions encore plus à vif, si tu m'avais envoyé un tout petit témoignage de ton attention, de ton affection, ne serait ce que bisous, je l'ai attendu
En plus, plusieurs ami.e.s de deuil "prévoyaient" que tu exprimerais ton affection pour moi ... le disant ou l'écrivant.
Là, je viens te redire je t'aime  ma fille.
tu restes l'ancrage autour duquel je tente de construire pour vivre malgré le manque, le chagrin.
"
pas de réponse

J'ai surtout craqué dimanche, hier à la date j'avais réservé du temps pour aller au cimetière ajouter 3 fleurs du jardin dans la vasque sur le caveau
sur place cet endroit décoré de manière symbolique pour mes défunts (père mère et Jean) je n'ai pas été effondrée, je les ai sentis avec moi mais pas dans leurs dépouilles corporelles sous terre !
Puis je suis allée parler avec une vieille amie qui a bien connu Jean et je suis repartie au travail
Le soir j'avais un moment régulier lié à la spiritualité comme je la conçois et ce temps avec ces autres personnes via zoom m'a aidé !

10 ans totalement inconcevable pour mon émotionnel mais le mental constate
J'ai appris à vivre avec et malgré ce manque et à mieux profiter des ressentis impalpables de présence, de lien, de "communication" sans mots
je vis normalement : projets, rires, etc malgré à l'intérieur la gestion douloureuse du manque

Quoi que la vie nous réserve, nous aurons l'amour de nos fantômes adorés ! et le coffre fort des souvenirs du NOUS avec eux reste intact !

d'une amie par rapport à notre chemin de veuvage : " ce "même sentier" . Des fois c'était une route, une autoroute, ou alors une impasse obligeant à faire momentanément du sur-place, voire carrément demi-tour, avec des étapes plus ou moins longues, mais dans tous les cas nous sommes arrivées "bien plus loin" que nous n'aurions jamais imaginé en 2014. Et le sentier continue"

oui on n'oublie pas, oui ça reste inconcevable émotionnellement oui on peut revivre avoir des joies
Je n'ai jamais eu de regrets, de questionnement sur le pourquoi ou l'au delà de par mes croyances mais le manque subsiste

je vais continuer à prendre soin de moi comme Jean voudrait que je le fasse
Nos chers fantômes sont là, bien présents, tendres et enveloppants, et continueront à nous accompagner."
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