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  Pourquoi pas?  ??? je ne pensais pas que ce genre de pratique pourrait exister un jour, mais  c'est vrai que techniquement, rien ne s'y oppose. Après, si c'est la volonté du défunt ou/et de sa famille...cette idée a quelque chose de poètique  :)
  Le corps de mon dernier compagnon a été incinèré et ses cendres répandues dans un lieu appelé "le jardin du souvenir", selon ses volontés et ma prèfèrence. Ca n'a pas été possible avec Pierre, mon prècèdent compagnon, même si c'était ce qu'il aurait voulu  >:( c'était un original, je crois même que ça ne lui aurais pas déplu, cette idée de cendres sur la lune. Au clair de la lune, mon ami Pierrot  :) Voilà ce que ça m'inspire...
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 16:25:00 »
Oui Stana faire attention aux choses qui font mal est vraiment très utile
ton témoignage sur ton processus j'espère servira ici
car il résume très bien ce processus de remplacer du négatif par un souvenir lié à du positif
et ta résilience pour la robe de chambre est une vraie démonstration  de ce parcours

à la base tu ne sais pas comment tu vas faire mais tu veux honorer dans le quotidien le défunt

continu à écrire = purger tout ce qui vient de plus ton amie  Marie France n'étant plus là tu a sans doute moins l'opportunité d'en parler
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Témoignages / Re : poème à méditer
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 16:12:44 »
  Ce poème est magnifique, et tellement apaisant!  :) je le connaissais déjà, je l'avais même gardé sur un bout de papier, mais je l'avais perdu; ça fait plaisir de le relire  :) merci pour ce joli partage, Confiante.
  Ce poème...oui, tel est bien le fond de ma pensée .
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Témoignages / Re : Deuil interdit ?
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 16:10:02 »
  Bonjours Silence. Ici, tu peux trouver du réconfort, tu as ta place sur ce forum, autant que n'importe lequel d'entre nous. Tous les deuils sont douloureux et respectables, aucun deuil n'est "interdit" comme tu dis, lorsque les sentiments sont sincères, de ça je suis convaincue. Tu as vraiment aimé cet homme, ça se sent, tu as le droit de le pleurer, de vivre ton deuil, et de t'en ouvrir si tu en èprouve le besoin. Il y a des tas de cas de figure, et la douleur d'avoir perdu un être trés cher est toujours la même. Tu as eu raison de t'inscrire. J'espère que tu trouveras sur ce forum un peu d'apaisement. Je suis de tout coeur avec toi.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Une etoile filante
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:52:54 »
  Bonjours Nikos. Tu est au bon endroit pour t'exprimer, je te le confirme, ce forum fait vraiment du bien  :)
  Nous avons tous vécu la même chose, nous savons tous à quel point c'est difficile. Tu peux nous parler autant que tu le souhaite. On a beau savoir que tout le monde vit des deuils, ce n'est évidemment pas une consolation...en revanche, pouvoir en parler, s'ouvrir, èchanger avec d'autres personnes dans la même situation, ou ayant vécu quelque chose de comparable, est malgrès tout un réconfort. Et, comme dit Qiguan, il y a des outils trés efficaces ici, pour aider les personnes à aller mieux, ou ne serait-ce qu'un peu moins mal dans un premier temps;
   Une mort brutale, donc inattendue par définition, ajoute encore au choc psychologique du deuil lui-même, c'est évident. Mais, d'un autre côté, dis-toi-même si c'est une bien maigre consolation, je le sais-que ta femme n'a pas souffert, comme c'est le cas de tant d'autres, et qu'elle est partie en plein bonheur, avec la certitude de votre amour. J'espère qu'un jour, tôt ou tard, tu arriverras à voire les choses sous cet angle...
  Ce rayon de soleil qu'elle ètait pour toi sera toujours dans ton coeur.
  Je pense à toi.
 
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : deja presque 1 mois
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:39:01 »
  Bonjours Denis. Ton témoignage m'a profondément touchée.  C'est très dur de perdre un être que l'on aime autant que tu aimais ta compagne. J'ai connu ce drame deux fois en quelques années, et je ne sais que trop à quel point c'est difficile. Oui, tu as raison, tous les deuils se ressemblent, avec des petites différences de l'un à l'autre, mais le fond reste le même, et les débuts sont ce qu'il y a de plus pénible à vivre. Je suis de tout coeur avec toi dans cette èpreuve.

  Les émtions que tu èprouve sont naturelles-comme quoi la nature est bien cruelle parfois  :'( -et ça demande beaucoup de patience de devoir les vivre, les accepter parce-qu'il n'y a pas d'autre choix. Le cheminement se fait petit à petit, à plus ou moins long terme selon les personnes. Souviens-toi combien toi et ta compagne vous aimiez, et tout ce que vous avez vécu de beau ensemble. Même si, dans un premier temps, ces beaux souvenirs sont déchirants parce-qu'ils nous rappelent, justement, ce qu'on a perdu, et tout ce que l'on voudrait vivre encore avec la personne qui n'est plus là. Ca demande du temps pour èvoquer ces souvenirs avec apaisement- et reconnaissance pour avoir eu le privilège de les vivre justement. Un jour, ça devient pourtant possible...mais comme tu n'en est pas encore là, et pour cause, je te souhaite, dans l'immédiat, tout le courage possible pour affronter ces moments si difficiles  :-*
  Ta compagne s'est battue pour vivre, pour toi, pour vous, pour votre amour. Si elle a finalement perdu ce combat, c'est que personne n'y pouvait rien, et surtout pas vous. Tu lui a donné beaucoup d'amour; elle a eu la chance de connaître ce bonheur avec toi-un grand amour partagé mérite toujours d'être vécu.
   :-* 
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:18:50 »
  Je me surveillais pour ne pas laisser ces flashs me submerger. Dès que ça commençais, mon instinct de survie me faisait réagir, et je puisais coûte que coûte dans des images positives liées à notre couple. Au fil des semaines, j'y suis arrivée de mieux en mieux et maintenant, c'est le meilleur que j'arrive à garder. Les pires images peuvent encore revenir de temps en temps, mais je les jugule facilement à présent.  Comme pour mon vécu avec Pierre-qui a, lui aussi, toujours une place à part dans mon coeur,-je pense à présent avec tendresse et plaisir à tous les beaux souvenirs.

   Mais les premiers jours, ce qui était aussi très dur, c'est que j'avais toujours le reflexe, le matin, de préparer le petit-déjeuner pour  Jean-Philippe et moi: de sortir deux tasses, d'enfourner une double ration de pains au chocolat par exemple...le soir, ça n'arrivait pas,  c'était le matin, quand j'ètais tout juste reveillée et que les automatismes jouaient encore...et puis je me rappelais, et ça me faisait encore plus mal au coeur. Le reste de la journée, je me surveillais. D'autres reflexes apparaissaient quant même par-ci par-là, mais je faisais tout pour les perdre, parce-que ça ne servait qu'à me rendre encore plus triste. Je faisais bien attention, surtout, à ne pas laisser deux verres sur la table-même s'il n'y avait là aucun automatisme, même si j'avais juste laissé traîné un verre de mon dernier repas: le résultat était le même, les deux verres étaient là, et ça me rappelais douloureusement que quant mon compagnon était là, il y avait toujours ces deux mêmes verres, sur la table de la cuisine. Ca rendrait l'absence, le vide pires encore  :'(
  Maintenant, bien sûr, je peux mettre sans problème deux verres, ou même trois sur la table, mais au tout début, je devais faire attention à tout. Je suppose que ça, on est nombreux à l'avoir connu.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:02:16 »
  Le pire, dans un premier temps, c'était les nuits. Quand je me couchais, j'avais des flahs hyper-réalistes, je revoyais ces instants abominables où mon compagnon était en train de mourir, avec tout ce sang, et l'instant où son visage s'est figé...c'était comme un film d'horreur qui repassait en boucle dans ma tête, mis-à-part que tout avait été réèl, je ne le savais que trop  :o pour ne pas  sombrer, j'ai commencé à essayer de remplacer ces terribles images par d'autres, simples et positives à la fois, de mon vécu avec Jean-Philippe. Les premiers temps, ça a été trés difficile, mais j'y arrivais quant même jusqu'à un certain point, avec beaucoup de volonté et de concentration.

  Il y a une image positive, surtout, dont j'aimerais parler, parce-qu'elle a un côté très symbolique: elle est liée à la robe de chambre  que j'avais mise dans la machine à laver, avec les draps, après le dècès de Jean-Philippe. Je m'ètais demandé si j'arriverais à la porter de nouveau un jour, et si je n'allais pas la jeter finalement. Et puis non: aussi contradictoire que ça puisse paraître, ce vêtement est devenu le symbole de l'image positive  :o

  Je m'explique: comme ce vêtement était lié à l'un des pires moments de ma vie, je m'en suis servis pour remplacer cette image atroce par un petit souvenir pittoresque. Voici lequel: quand je m'ètais installée dans ce nouvel appartement, un an plus tôt, avec Jean-Philippe, on n'avait pas encore eu le temps de déballer toutes nos affaires. Ce qui fait que le lendemain matin, mon compagnon n'ayant pas encore rècupèré son peignoir, m"avait emprunté cette fameuse robe de chambre, tandis que moi, je m'ètais habillée tout de suite. On ètait en train de prendre le petit-déjeuner, quant un copain a nous est venu nous rendre visite. Comme la robe de chambre était en velours rose, Jean-Philippe a plaisanté, dès que notre copain est entré: "Je suis belle, hein?" On a trouvé ça trés drôle tous les trois  ;D

  Hé bien, c'est ce mini-souvenir dont je me suis principalement servie-il y en a eu beaucoup d'autres par la suite, mais celui-ci est souvent revenu-pour remplacer le pire.

  Je la portais encore ce matin, cette robe de chambre  :)
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 14:41:42 »
  Oui, ça m'a libèrée d'un poids d'avoir pus détailler cette première journée-qui est toujours la plus terrible à vivre, c'est pourquoi tous ces détails restent en nous, je pense que c'est pareil pour tout le monde et pour tous les deuils-je n'avais pas pus le faire jusqu'à présent, et c'était important pour moi d'y arriver.  Si je ne l'avais jamais fait, il m'aurait toujours manqué quelque chose, je le sais,-même si j'ai eu des moments de bonheur depuis, et compte bien en vivre d'autres-de même que de ne pas pouvoir résumer les jours et les semaines qui ont suivis. J'ai toujours sus qu'un jour, j'en parlerais sur ce forum, qu'il le fallait absolument  :)

  Dans les jours qui ont suivis, je suis retournée presque quotidennement chez mon amie Marie-France. Elle me faisait toujours autant de bien, et toutes ces heures passées avec elle  étaient un merveilleux réconfort, et une bouffée d'oxygène.  En revanche, il est arrivé une chose que je n'avais pas connu après le dècès de Pierre, c'est que j'avais l'appèttit complètement coupé. Mes différentes souffrances, y compris le deuil de Pierre, ne m'avaient jamais empêché de manger normalement-ce qui ne veut pas dire que je souffrais moins, ça n'a rien à voire chez moi. Mais là, le fait est là, j'avais l'estomac noué, je n'èprouvais ni envie ni besoin de manger, sauf quand j'y ètais obligée par une faim douloureuse.
  Je prenais le petit-déjeuner le matin pour tenir le coup la journée, et je ne mangeais à nouveau que le soir, quand la faim m'y obligeait-un truc simple, une salade toute prête ou une petite boite de conserve.
  Et, ce que je n'avais pas connu non plus durant mon autre deuil, j'avais complètement perdu le goût des aliments les tous premiers jours, comme si mes papilles gustatives avaient cessé de fonctionné. Ca a évolué le trroisième jour, ou peut-être le quatrième,  je ne sais plus exactement. La veille au soir, j'avais entamé un plat tout prêt-c'était une boîte de choucroute-et je n'avais sentis aucun goût sur ma langue. Le lendemain soir, j'ai mangé ce qui en restait, et j'ai de nouveau  perçus le goût de ce qu'il y avait dans ma bouche. Ca a continué depuis...tans mieux, parce-que quant on n'a même pas le petit plaisir de manger un aliment qu'on aime, même tout simple, qu'est-ce-qu'il nous reste?  ::)
  Je ne connaissais pas ce petit symptôme physique, je me demande si d'autres ont connu ça  ???
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 14:19:59 »
  Merci Qiguan  :)

  Et merci pour le lien  ;) oui, je devrai y poster, c'est certain. Et même si c'est difficile de se remémorer ces maudites petites phrases dont on se passerait bien en les mettant noir sur blanc, en même temps ça fait du bien, sachant que d'autres personnes, qui ont connu des situations comparables, peuvent comprendre et se mettre à notre place, ce qui n'est pas toujours le cas des gens que nous côtoyons  au quotidien!

  Et oui, je sais que c'est ce que mes bien-aimés auraient voulu  :-* :-*

  Je pense que j'ai eu raison de venir aujourd'hui: avec ce grand week-end de Pâque qui approche, tout sera certainement fermé!
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