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Vivre le deuil de son conjoint / Pourquoi elle...
« Dernier message par Dams8024 le Aujourd'hui à 19:21:59 »Bonjour à toutes et tous. Je m'appelle Damien, j'ai 45 ans et malheureusement je rejoins ce cercle de conjoints ayant perdu leur moitié.
J'ai rencontré Caroline, il y a un peu moins de 5 ans et nous avions rapidement emménagé ensemble dans la maison où je vivais. Nous nous sommes mariés il y a un peu plus d'un an et avions les projets maison et enfants. Nous avions signé un compromis d'achat de maison et etudié la rénovation.
En même temps, nous avions lancé un parcours de PMA pour réussir à avoir un enfant malgré l'essai depuis une année.
Au mois d'août, nous sommes parti en Martinique pour 2 semaines et dans la première nuit de notre retour, Caroline a succombé à une embolie pulmonaire à l'âge de 40 ans.
Je l'ai entendu s'écrouler, y suis allé pour la trouver en sueur, le regard vague et sa respiration affolé. Apres quelques minutes, sa respiration s'est calmé pour finalement s'arrêter. J'ai tenté ce que j'ai pu et les secours sont arrivés peu de temps après mais n'ont pu la stabiliser que bien trop tard pour son cerveau.
La journée qui suivit, le médecin annonca la terrible nouvelle. Je fus sous le choc.
C'était la personne la plus avenante, généreuse et rayonnante que j'ai pu rencontré. Elle était cultivée, intelligente et intéressante. Elle avait aussi ses défauts comme nous tous mais c'est ce qui la rendait unique.
Cela fait deux mois et demi mais j'ai l'impression que ça en fait bien plus.
Je me suis occupé avec mes proches des funérailles, me suis donné un rôle d'accueillir les personnes venant au funenarium puis après la crémation, de ranger, trier ses affaires et réorganiser un peu notre chez nous. J'étais plein d'énergie car je fuyais ce drame. Je venais la journée et dormais chez mes parents. Après trois semaines, je revenais vivre chez nous en dormant dans un premier temps dans le canapé puis dans notre lit.
Depuis je dors toujours de son côté car j'ai l'impression d'avoir un lien avec elle qui m'apaise.
Le médecin m'a prescrit des antidépresseurs et j'ai pu reprendre le travail depuis trois semaines en après-midi de 2/8. J'arrive à retrouver le sourire avec les collègues et de l'intérêt pour mon poste.
Il est vrai que je suis à ce poste depuis peu et c'etait mon objectif depuis deux ans donc j'aime ce que je fais. Caroline en était très fière.
Depuis ma reprise professionnelle, j'ai plus de moments légers voir proche du sentiment de bien être.
Je pense encore constamment à elle ou notre vie mais je le vis mieux et me revois à envisager des projets ou activités futurs. C'est bien mais aussi troublant car je culpabilise par rapport à elle.
Je lis beaucoup de temoignages ou vous êtes ou étiez encore effondrés à ce moment là et je me questionne, du coup, sur mes sentiments à son égard. Il est vrai que son amour était passionnel alors que le mien était plus construit et engagé.
Je sais que chacun vis son deuil et que mon cerveau a sans doute garder des protections mais je me questionne souvent sur ce qu'elle penserait ou qu'elle pense de mon état d'esprit.
Malgré tout aujourd'hui, me sentant léger, je suis retourné dans le camping-car qu'on s'était approprié depuis le décès de son papa. Elle y avait mis une peluche pour l'emmener avec nous lors de nos escapades. J'y ai alors mis à côté une peluche souvenir que je lui avais acheté. J'ai d'abord souri les voyant réunis puis en les regardant plus longuement, j'ai éclaté en sanglots. Je pensais aux souvenirs d'elle dans cet endroit et réalisais que je n'y verrai plus que cette peluche à côté de son papa.
Voilà pour mon témoignage et mes questionnements...
Bon dimanche à vous.
J'ai rencontré Caroline, il y a un peu moins de 5 ans et nous avions rapidement emménagé ensemble dans la maison où je vivais. Nous nous sommes mariés il y a un peu plus d'un an et avions les projets maison et enfants. Nous avions signé un compromis d'achat de maison et etudié la rénovation.
En même temps, nous avions lancé un parcours de PMA pour réussir à avoir un enfant malgré l'essai depuis une année.
Au mois d'août, nous sommes parti en Martinique pour 2 semaines et dans la première nuit de notre retour, Caroline a succombé à une embolie pulmonaire à l'âge de 40 ans.
Je l'ai entendu s'écrouler, y suis allé pour la trouver en sueur, le regard vague et sa respiration affolé. Apres quelques minutes, sa respiration s'est calmé pour finalement s'arrêter. J'ai tenté ce que j'ai pu et les secours sont arrivés peu de temps après mais n'ont pu la stabiliser que bien trop tard pour son cerveau.
La journée qui suivit, le médecin annonca la terrible nouvelle. Je fus sous le choc.
C'était la personne la plus avenante, généreuse et rayonnante que j'ai pu rencontré. Elle était cultivée, intelligente et intéressante. Elle avait aussi ses défauts comme nous tous mais c'est ce qui la rendait unique.
Cela fait deux mois et demi mais j'ai l'impression que ça en fait bien plus.
Je me suis occupé avec mes proches des funérailles, me suis donné un rôle d'accueillir les personnes venant au funenarium puis après la crémation, de ranger, trier ses affaires et réorganiser un peu notre chez nous. J'étais plein d'énergie car je fuyais ce drame. Je venais la journée et dormais chez mes parents. Après trois semaines, je revenais vivre chez nous en dormant dans un premier temps dans le canapé puis dans notre lit.
Depuis je dors toujours de son côté car j'ai l'impression d'avoir un lien avec elle qui m'apaise.
Le médecin m'a prescrit des antidépresseurs et j'ai pu reprendre le travail depuis trois semaines en après-midi de 2/8. J'arrive à retrouver le sourire avec les collègues et de l'intérêt pour mon poste.
Il est vrai que je suis à ce poste depuis peu et c'etait mon objectif depuis deux ans donc j'aime ce que je fais. Caroline en était très fière.
Depuis ma reprise professionnelle, j'ai plus de moments légers voir proche du sentiment de bien être.
Je pense encore constamment à elle ou notre vie mais je le vis mieux et me revois à envisager des projets ou activités futurs. C'est bien mais aussi troublant car je culpabilise par rapport à elle.
Je lis beaucoup de temoignages ou vous êtes ou étiez encore effondrés à ce moment là et je me questionne, du coup, sur mes sentiments à son égard. Il est vrai que son amour était passionnel alors que le mien était plus construit et engagé.
Je sais que chacun vis son deuil et que mon cerveau a sans doute garder des protections mais je me questionne souvent sur ce qu'elle penserait ou qu'elle pense de mon état d'esprit.
Malgré tout aujourd'hui, me sentant léger, je suis retourné dans le camping-car qu'on s'était approprié depuis le décès de son papa. Elle y avait mis une peluche pour l'emmener avec nous lors de nos escapades. J'y ai alors mis à côté une peluche souvenir que je lui avais acheté. J'ai d'abord souri les voyant réunis puis en les regardant plus longuement, j'ai éclaté en sanglots. Je pensais aux souvenirs d'elle dans cet endroit et réalisais que je n'y verrai plus que cette peluche à côté de son papa.
Voilà pour mon témoignage et mes questionnements...
Bon dimanche à vous.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Mon amour est parti, brutalement
« Dernier message par Pandor le Hier à 12:07:28 »Il y a 2 jours ma copine m'a quitté...
Cette relation que je m'étais accordé après le décès de mon amour...
Je n'osais pas, je culpabilisais, je n'arrêtais pas de les comparer dans mon esprit.
Malgré tout je me suis beaucoup attaché à cette fille, elle m'a permis d'aller de l'avant, d'avoir l'impression que je pouvais encore être aimé... Et tout est fini.
Ce n'est évidemment pas aussi violent que la mort mais j'ai l'impression que tout s'accumule et que mes réserves s'épuisent.
Cette relation que je m'étais accordé après le décès de mon amour...
Je n'osais pas, je culpabilisais, je n'arrêtais pas de les comparer dans mon esprit.
Malgré tout je me suis beaucoup attaché à cette fille, elle m'a permis d'aller de l'avant, d'avoir l'impression que je pouvais encore être aimé... Et tout est fini.
Ce n'est évidemment pas aussi violent que la mort mais j'ai l'impression que tout s'accumule et que mes réserves s'épuisent.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le 07 novembre 2025 à 20:39:01 »oui chère Stana les sentir proches par plein de choses, les retrouver pour apprivoiser l'absence ...
garnir le vide avec de l'agréable (repas, mets, souvenirs ou autre) est un chemin qui apporte du réconfort, de la douceur, un baume au milieu de la douleur du manque ...
je t'embrasse
garnir le vide avec de l'agréable (repas, mets, souvenirs ou autre) est un chemin qui apporte du réconfort, de la douceur, un baume au milieu de la douleur du manque ...
je t'embrasse
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La perte d'un frère ou d'une soeur / Re : Ma grande sœur
« Dernier message par christelle le 07 novembre 2025 à 19:30:21 »Bonjour, tu es si jeune Cindy pour vivre cette douleur qui vous déchire à l'intérieur. Moi, je suis plus agée, et je viens tout juste de perdre ma grande soeur. C'est atroce, alors j'imagine dans quelle détresse tu es, toi qui as eu moins de temps à partager avec elle, et vous deux qui aviez encore tant de choses à vivre.
Moi, c'est le docteur qui m'a appelée, pas un gendarme qui est venu. Je m'inquiétais comme toi, pas parce que je n'avais pas de nouvelles, mais à cause de la maladie. J'imagine ce que tu as vécu : le moment où la voix étrangère dit les mots "votre soeur est ...", je n'arrive jamais à me rappeler s'il a dit morte ou décédée. Pourtant sa voix résonne toujours dans ma tête.
Alors tu as vécu ce que nous vivons tous : la réalité qui bascule et s'effondre, parce que pendant des heures on se dit non, ce n'est pas possible. pas possible. à votre âge, c'est normal de faire des conneries et de s'en sortir. Tu ne devais pas pouvoir penser que c'était possible. Tu devais penser qu'elle allait avoir des ennuis, sans plus. Et puis non, juste le cauchemar.
Je voudrais trouver des mots qui t'aident, mais je pense surtout que tu es trop jeune, que tu n'aurais jamais du vivre ça. Essaie de t'accrocher aux vivants, aux pauvres mots que nous t'envoyons, pour te dire qu'on est avec toi. Parce que tu sais nous vivons tous avec ce grand chagrin, et nous nous ressemblons. Alors tiens le coup, il faut nous croire quand nous disons que tu n'es pas seule.
Moi, c'est le docteur qui m'a appelée, pas un gendarme qui est venu. Je m'inquiétais comme toi, pas parce que je n'avais pas de nouvelles, mais à cause de la maladie. J'imagine ce que tu as vécu : le moment où la voix étrangère dit les mots "votre soeur est ...", je n'arrive jamais à me rappeler s'il a dit morte ou décédée. Pourtant sa voix résonne toujours dans ma tête.
Alors tu as vécu ce que nous vivons tous : la réalité qui bascule et s'effondre, parce que pendant des heures on se dit non, ce n'est pas possible. pas possible. à votre âge, c'est normal de faire des conneries et de s'en sortir. Tu ne devais pas pouvoir penser que c'était possible. Tu devais penser qu'elle allait avoir des ennuis, sans plus. Et puis non, juste le cauchemar.
Je voudrais trouver des mots qui t'aident, mais je pense surtout que tu es trop jeune, que tu n'aurais jamais du vivre ça. Essaie de t'accrocher aux vivants, aux pauvres mots que nous t'envoyons, pour te dire qu'on est avec toi. Parce que tu sais nous vivons tous avec ce grand chagrin, et nous nous ressemblons. Alors tiens le coup, il faut nous croire quand nous disons que tu n'es pas seule.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le 07 novembre 2025 à 14:21:47 » Merci ma chère Qiguan
oui, c'est une belle synchronicité pour moi et pour cette autre participante du CCAS, c'est ce que je me suis dis aussi, et j'espère que cet échange lui a fait autant de bien qu'à moi. Ce n'est pas évident de rencontrer des personnes pouvant comprendre ce genre de choses dans la vie de tous les jours, mais quand c'est le cas, c'est l'un des plus beaux réconforts. Surtout quand les deux personnes vivent la même èpreuve, et la vivent de la même manière. Je pense que les choses arrivent rarement "par hasard", et que cette rencontre devait avoir lieu, pour notre bien à toutes les deux
Le laps de temps entre l'annonce du décès d'un être aimé et son etterrement (ou sa crémation) est toujours riche en émotions-des émotions dont on se passerait bien
on est encore sous le choc, et des sentiments de toutes sortes nous traversent-quel que soit le deuil, il n'y a pas d'exception à cette règle-là. On doit aussi se contraindre à accepter ce qui est arrivé, et la tristesse, le sentiment de vide que l'on ressens. C'est comme si le temps ètait suspendu. Après la cérémonie et l'inhumation ou autre, ce n'est pas que c'est plus facile, ce n'est pas en ces termes, mais c'est comme si les choses s'ètaient en quelque sorte mises à leur place. Tant que le corps est "toujours là", on y pense, le vrai deuil n'a pas encore commencé. Ensuite, on cesse de penser à cet aspects physique de celui qui n'est plus là; on peux plus aisément penser à lui en tant qu'âme (ou beau souvenir, pour ceux qui ne sont pas croyants; pour ma part je sais que l'un n'empêche pas l'autre, au contraire
) et de d'èvoquer plus naturellement les meilleurs souvenirs, et la personne telle qu'elle ètait dans cette vie-ci. Ca se vérifie à chaque deuil
Au cours de cette semaine ayant prècédé l'enterrement, j'ai tout de même pus penser à ces mêmes meilleurs souvenirs, surtout ceux de mon enfance, mais mêmes certains autres plus récents. Comme expliqué, c'est devenu plus naturel le lendemain de l'enterrement, et je poursuis dans cette voie depuis. Bien sûr, la tristesse est toujours présente, de même que ce sentiment de vide, mais c'est avec beaucoup de douceur que je pense à ces souvenirs paartagés, et que je rends hommage à mon papa de toutes les manières possibles, comme je l'ai fais-et le fais toujours-concernant mes aimés et amis partis avant moi. Ces petits plats qu'il aimait, et que j'ai plus que jamais plaisir à préparer et à manger-souvent liés à d'heureux moments partagés avec lui en font partie. Ces mêmes souvenirs peuvent même être liés à d'autres êtres très chers-par exemple à Jean-Philippe: mon papa venait souvent manger chez nous, et ces moments-là font partie des plus précieux-vis-à-vis des deux
c'est avec une infinie tendresse que je les déguste en pensant à eux, à ces belles journées passées tous les trois. Et aussi, d'autres aspects de ma vie quotidienne, plus ou moins liés à mon père, me font vraiment du bien

oui, c'est une belle synchronicité pour moi et pour cette autre participante du CCAS, c'est ce que je me suis dis aussi, et j'espère que cet échange lui a fait autant de bien qu'à moi. Ce n'est pas évident de rencontrer des personnes pouvant comprendre ce genre de choses dans la vie de tous les jours, mais quand c'est le cas, c'est l'un des plus beaux réconforts. Surtout quand les deux personnes vivent la même èpreuve, et la vivent de la même manière. Je pense que les choses arrivent rarement "par hasard", et que cette rencontre devait avoir lieu, pour notre bien à toutes les deux
Le laps de temps entre l'annonce du décès d'un être aimé et son etterrement (ou sa crémation) est toujours riche en émotions-des émotions dont on se passerait bien
on est encore sous le choc, et des sentiments de toutes sortes nous traversent-quel que soit le deuil, il n'y a pas d'exception à cette règle-là. On doit aussi se contraindre à accepter ce qui est arrivé, et la tristesse, le sentiment de vide que l'on ressens. C'est comme si le temps ètait suspendu. Après la cérémonie et l'inhumation ou autre, ce n'est pas que c'est plus facile, ce n'est pas en ces termes, mais c'est comme si les choses s'ètaient en quelque sorte mises à leur place. Tant que le corps est "toujours là", on y pense, le vrai deuil n'a pas encore commencé. Ensuite, on cesse de penser à cet aspects physique de celui qui n'est plus là; on peux plus aisément penser à lui en tant qu'âme (ou beau souvenir, pour ceux qui ne sont pas croyants; pour ma part je sais que l'un n'empêche pas l'autre, au contraire
) et de d'èvoquer plus naturellement les meilleurs souvenirs, et la personne telle qu'elle ètait dans cette vie-ci. Ca se vérifie à chaque deuil
Au cours de cette semaine ayant prècédé l'enterrement, j'ai tout de même pus penser à ces mêmes meilleurs souvenirs, surtout ceux de mon enfance, mais mêmes certains autres plus récents. Comme expliqué, c'est devenu plus naturel le lendemain de l'enterrement, et je poursuis dans cette voie depuis. Bien sûr, la tristesse est toujours présente, de même que ce sentiment de vide, mais c'est avec beaucoup de douceur que je pense à ces souvenirs paartagés, et que je rends hommage à mon papa de toutes les manières possibles, comme je l'ai fais-et le fais toujours-concernant mes aimés et amis partis avant moi. Ces petits plats qu'il aimait, et que j'ai plus que jamais plaisir à préparer et à manger-souvent liés à d'heureux moments partagés avec lui en font partie. Ces mêmes souvenirs peuvent même être liés à d'autres êtres très chers-par exemple à Jean-Philippe: mon papa venait souvent manger chez nous, et ces moments-là font partie des plus précieux-vis-à-vis des deux
c'est avec une infinie tendresse que je les déguste en pensant à eux, à ces belles journées passées tous les trois. Et aussi, d'autres aspects de ma vie quotidienne, plus ou moins liés à mon père, me font vraiment du bien

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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 07 novembre 2025 à 03:58:37 »Grand père ?
Je crois que je n y arriverai pas
Ou alors un pépé très amoindri
L idée de suicide ne me vient pas encore en tête mais que j ai le moral à plat
Philippe
Je crois que je n y arriverai pas
Ou alors un pépé très amoindri
L idée de suicide ne me vient pas encore en tête mais que j ai le moral à plat
Philippe
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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 06 novembre 2025 à 17:51:50 »Je me suis chopé une maladie qui touche 50 personnes sur 1 million d après internet
C est l hypertension arterielle pulmonaire
C est une maladie très grave et incurable toujours d après internet
Mais il existe des traitements
Le 20 novembre je vais voir un pneumologue
Quel fin de deuil compliqué
Philippe
C est l hypertension arterielle pulmonaire
C est une maladie très grave et incurable toujours d après internet
Mais il existe des traitements
Le 20 novembre je vais voir un pneumologue
Quel fin de deuil compliqué
Philippe
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La perte d'un frère ou d'une soeur / Ils sont partis tous les deux
« Dernier message par christelle le 04 novembre 2025 à 20:36:44 »Je vivais avec eux depuis 2009 : mon beau frère, agé, atteint de Parkinson, et ma soeur à peine 65 ans, d'insuffisance cardiaque. Il est parti le premier, elle l'a suivie trois mois après.
Lui, j'ai à peine eu le temps de réaliser tellement j'étais immergée dans le souci pour sa santé à elle. Mais elle n'a plus voulu se battre. Et elle est partie aussi. Ces derniers mots ? "tu vois, je pleure, je pleure, je ne peux pas m'en empêcher", alors qu'il n'y avait aucune larme physique sur son visage, et aussi "Je vous prie de m'excuser, il faut que je m'en aille, je suis trop fatiguée". Il n'y avait que moi dans la pièce ; c'était qui ce "vous" ?
Et maintenant, je suis seule dans la maison, dans leur maison en fait. Son agenda, avec tous ces jours imprimés qu'elle ne verra jamais. Leurs vêtements, qu'il a fallu choisir pour la crêmation, si quotidiens, si pleins d'eux, et si vides. La terrasse où ils devraient être quand je remonte du jardin. Les aliments congelés, si conformes à leur goût, et inutiles maintenant. Tout me fait mal. Maintenant, j'ai l'impression que lui, il est mort deux fois, que la première fois je n'avais pas réalisé, et qu'il vient de mourir à nouveau avec ma soeur.
Le harcèlement administratif, l'horreur d'avoir à gérer "l'héritage". Il faut leur envoyer tous les papiers, le coeur serré à chaque fois devant les certificats de décès, encore et encore et encore. Pour lui d'abord, pendant des semaines, pour elle ensuite, je recommence.
L'impression d'être déchirée comme jamais je ne l'ai été. Pourtant peur de ne plus ressentir cette souffrance parce que ce serait les trahir, eux qui étaient plus que de la famille, des amis réels.
Lui, j'ai à peine eu le temps de réaliser tellement j'étais immergée dans le souci pour sa santé à elle. Mais elle n'a plus voulu se battre. Et elle est partie aussi. Ces derniers mots ? "tu vois, je pleure, je pleure, je ne peux pas m'en empêcher", alors qu'il n'y avait aucune larme physique sur son visage, et aussi "Je vous prie de m'excuser, il faut que je m'en aille, je suis trop fatiguée". Il n'y avait que moi dans la pièce ; c'était qui ce "vous" ?
Et maintenant, je suis seule dans la maison, dans leur maison en fait. Son agenda, avec tous ces jours imprimés qu'elle ne verra jamais. Leurs vêtements, qu'il a fallu choisir pour la crêmation, si quotidiens, si pleins d'eux, et si vides. La terrasse où ils devraient être quand je remonte du jardin. Les aliments congelés, si conformes à leur goût, et inutiles maintenant. Tout me fait mal. Maintenant, j'ai l'impression que lui, il est mort deux fois, que la première fois je n'avais pas réalisé, et qu'il vient de mourir à nouveau avec ma soeur.
Le harcèlement administratif, l'horreur d'avoir à gérer "l'héritage". Il faut leur envoyer tous les papiers, le coeur serré à chaque fois devant les certificats de décès, encore et encore et encore. Pour lui d'abord, pendant des semaines, pour elle ensuite, je recommence.
L'impression d'être déchirée comme jamais je ne l'ai été. Pourtant peur de ne plus ressentir cette souffrance parce que ce serait les trahir, eux qui étaient plus que de la famille, des amis réels.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : besoin d'amour apres seulement 2mois de perte mari
« Dernier message par pscar13 le 04 novembre 2025 à 18:26:54 »Wow, only two months? Time truly bends during grief. Grief is such a peculiar beast, isn't it? It grabs you and doesn't let go of its hold on you. To expect love so soon, it feels heavy. It is an unusual request. I remember when my beloved cat passed, I felt so lost. I tried to replace the connection immediately, joining a cat forum and even playing Slither io to distract myself, but nothing filled that specific void. Two months is early; compassion and patience are key here.
url=https://slitherio.onl
Ce message est un spam de forum créé par une IA pour faire référencer un site dans un lien caché dans le message. Il y en a de temps en temps en temps, ils sont signalés à l'administrateur mais pas effacés immédiatement.
Il est parfois difficile de les identifier.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : besoin d'amour apres seulement 2mois de perte mari
« Dernier message par poète endormie le 04 novembre 2025 à 14:11:36 »Bonjour,
Ne tenez pas compte de la réponse de Christenson qui n'est qu'un parasite du site d'ailleurs sa réponse m'apparaît en anglais. Suivez plutôt l'avis de bienveillant de "did" réaliste et tout simplement le votre, rien de plus sûr.
Comme vous le dites levez-vous et avancez c'est comme cela aussi que je fonctionne, sinon on s'effondre et cela n'aide pas à continuer le chemin. S'il y a du positif quelque part il faut le prendre et sortir les ondes négatives qui nous entourent. Cela va faire 32 mois que je fonctionne ainsi
Je vous souhaite le meilleur
Ne tenez pas compte de la réponse de Christenson qui n'est qu'un parasite du site d'ailleurs sa réponse m'apparaît en anglais. Suivez plutôt l'avis de bienveillant de "did" réaliste et tout simplement le votre, rien de plus sûr.
Comme vous le dites levez-vous et avancez c'est comme cela aussi que je fonctionne, sinon on s'effondre et cela n'aide pas à continuer le chemin. S'il y a du positif quelque part il faut le prendre et sortir les ondes négatives qui nous entourent. Cela va faire 32 mois que je fonctionne ainsi
Je vous souhaite le meilleur
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