C'est fou ce que nous sommes conditionnés, et cons tout court.
Je voudrais bien croire aux esprits, en espérant qu'on devienne moins limités par notre bêtise.
Ma gentille maman a des fois des problèmes de mémoire.
Un jour, elle est tombée sur un doc à la T.V. où un psychiatre vantait les apports incroyablement bénéfiques des cornichons pour le cerveau.
Fort impressionnable par les "grandes" personnes, ma brave maman avait trouvé son gourou du cornichon.
Et d'en manger tous les jours avec son petit blanc et trois rondelles de saucisson en apéritif, et de conseiller sa méthode à qui veut bien l'entendre, car ça "marchait" !
Sauf qu'hier, elle est arrivée au magasin sans sa liste de courses et sans son porte-monnaie. Et zut ! Voilà que le doute s'immisce entre elle et les cornichons.
La foi, c'est aussi dur que de ne pas en avoir !
Puis, hier après-midi, je propose à mon homme des nouvelles pantoufs au magasin.
Une grosse broderie ornait un des modèles, qui sans ces deux grosses lettres, "R W", aurait bien convenu.
Pour moi, stupidement au courant de quelle marque il s'agit, elles évoquaient "River Woods", eh oui, la propagande sensée nous faire rêver d'un pays enchanteur.
Mais pour le libre logisticien des lettres qu'est mon cher et tendre, cela rappelait platement: "Région Wallonne".
On n'a bien sûr pas pris ces pantoufs-là.
Clin d'oeil à vous aut', votre gentil clown triste, M.
P.S. hier soir, j'ai lu un truc pas mal non plus.
Un militaire en zone de conflit qui avait écrit sur sa jeep:
"se battre pour la paix, c'est comme baiser pour la virginité".
Qu'est-ce qu'on nous fait pas croire.