Sofyan,
pourquoi chercher des livres qui "parlent de l'apres-mort"?
Ils ne peuvent etre ecrit par des gens qui sont vivants,et non par des gens qui sont morts car impossible,sinon ca se saurait!!!!
Bonsoir Sofi,
Comme toi et Yoann, le soir nous regardions souvent des films tous les 2 en amoureux une fois les enfants couchés. A présent, j'ai beaucoup de mal à regarder des films, je ne descends plus dans la salle cela est trop douloureux, je préfère rester blottie dans mon lit. Mon seul réconfort c'est de lire le soir. J'aime cette période hivernale j'appréhende les soirées de printemps et d'été où les soirées seront longues, je ne pourrai pas fermer trop tôt mes volets pour me réfugier dans mon nid.
J'ai lu:
- "L'autre côté de la vie" de Philippe Ragueneau en restant un peu dubitative sur ses contacts très fréquents avec sa défunte épouse,
- "Veuf" de Jean-Louis Fournier qui a perdu son épouse, je me suis retrouvée dans beaucoup de ses propos,
- "La délicatesse" je n'ai lu que la première partie je ne me sentais pas du tout concernée par la deuxième,
Je dois recevoir très prochainement C. Fauré, "Vivre le deuil, jour après jour", qui selon vos témoignages semble apaisant
et "pour dépasser le deuil" de Sophie Del Val hypnothérapeuthe je le garde sur ma table de chevet et je le lis dès que je sens la douleur devenir trop envahissante et d'autres livres que l'on m'a prêtés.
Bonnes lectures Sofi que ces dernières puissent apaiser et adoucir tes soirées (à toi et aux autres lecteurs)
J'avoue que de mon coté j'avance lentement vers cette théorie d'un monde parallèle, où tout n'est qu'Amour, où la matière n'est plus, où il fait bon "vivre". C'est apaisant de se dire qu'il est là-bas.
J'avance lentement au grès de quelques lignes dans divers livres et revues, ouverts en même temps, abandonnés et repris plus tard, le temps de digérer, d'interpreter et de me poser de nouvelles questions. Je reviens en arrière, mélange les auteurs et découvre d'étranges similitudes qui me confortent dans mes nouvelles idées.
Je ne sais pas si cela fait partie du processus de deuil, mais cela à provoqué chez moi un électrochoc : Il est bien, heureux, c'est à moi de gérer mon chagrin, ma solitude, le manque, ma peur, tous sentiments, ma foi, très ... égoïstes (?!)
Marina
La perte d'un proche est la pire des épreuves.
Après beaucoup d'attentions de la part de proches et d'amis, depuis septembre, je n'ai plus un seul signe de qui que ce soit, à part de mon fils.
Je pense que les gens ont peur et ne veulent pas trop voir la mort en face, alors qu'elle est là pour chacun de nous.
Ici dans notre société, c'est un peu comme si on édulcorait la mort, qu'on la camouflait, qu'on voulait la rendre "propre", mais la mort, comme dit Stéphane Allix, existe-telle vraiment, n'est-ce pas plutôt la PEUR de la mort qui prévaut, car elle n'est qu'un passage, comme la naissance, vers autre chose, mais vers quoi ? c'est l'inconnu qui fait peur.
Oui, je l’avais lu, une approche différente qui nous aide à comprendre comment on fait pour traverser cette épreuve... on voit comment d'autres font.. on se regarde et on se comprend mieux...
belle lecture...
Bonsoir à toutes,
concernant le sujet de modification de personnalité j'ai lu le livre de Susan Berger "5 manières de vivre son deuil", cela change un peu du "où en est on dans les étapes du deuil" pour s'intéresser à "qui devient-on". Un livre que je relirai dans quelques mois certainement
je fais un copié -collé de la Fnac :
Quand nous perdons un être cher, nos priorités et notre rapport au monde, parfois même nos valeurs, sont à reconstruire. Comment avancer sur le chemin de la cicatrisation et revivre ? Comment trouver une nouvelle identité ?
Psychothérapeute, Susan Berger a perdu ses deux parents alors qu’elle était toute jeune encore, et cela fait vingt-cinq ans qu’elle accompagne des personnes endeuillées. Elle a repéré cinq manières de vivre son deuil :
- Les nomades ne font pas leur deuil et rejettent l’idée que leur vie puisse en être affectée.
- Les mémorialistes préservent la mémoire du disparu en l’honorant par des rituels ou des créations.
- Les prosaïques recréent leur famille, leurs amis et leur communauté pour retrouver ce qui a été perdu.
- Les activistes s’échinent à aider quiconque se trouve confronté aux mêmes maux que la personne disparue.
- Les quêteurs se réfugient dans la religion, la philosophie ou la spiritualité pour redonner un sens à leur vie.
Un livre ouvert, rassurant, positif, qui réconforte et donne espoir en l’avenir.
Je viens de lire le livre du Professeur Charbonnier :
"La mort expliquée aux enfants et aussi aux adultes" ,très vite lu ,c'est comme si il nous parlait directement ,mais pas pour les personnes qui ne veulent pas entendre parler de Dieu ou de signes .
Pour ma part j'ai aimé ,mais je respecte le choix et l'opinion de chacun ,chacun est libre et fait comme il le ressent .
Amicalement .
Je viens de lire le livre du Professeur Charbonnier :
"La mort expliquée aux enfants et aussi aux adultes" ,très vite lu ,c'est comme si il nous parlait directement ,mais pas pour les personnes qui ne veulent pas entendre parler de Dieu ou de signes .
Pour ma part j'ai aimé ,mais je respecte le choix et l'opinion de chacun ,chacun est libre et fait comme il le ressent .
Amicalement .
je voudrai mettre (simplement) en garde pour de la vigilance quant aux choses proposées ensuite par le Dr Charbonnier.
En effet quand on sait les précautions prises pour les CIAM méthode Botckins et que l'on lit ces offres
(http://abctalk.fr/ateliers-t-c-h-du-dr-jean-jacques-charbonier-toulouse/)
on ne peut qu'être dubitatif, râler que cela jette immanquablement du coup l’opprobre sur tout ce qu'il dit ...
et estimer que des personnes en état de faiblesse puissent se laisser, du coup abuser par ce genre de choses à cause de leur détresse et ensuite traîner bien des soucis ...
VIGILANCE !