( Le texte fourmille de doubles significations possibles. )
ALAIN BASHUNG - La Nuit je mens
On m'a vu dans le Vercors 
Sauter à l'élastique 
Voleur d'amphores 
Au fond des criques 
J'ai fait la cour à des murènes 
J'ai fait l'amour 
J'ai fait le mort 
T’étais pas née 
A la station balnéaire 
Tu t'es pas fait prier 
J’étais gant de crin, geyser 
Pour un peu, je trempais 
Histoire d'eau 
La nuit je mens 
Je prends des trains à travers la plaine 
La nuit je mens, 
Je m'en lave les mains. 
J'ai dans les bottes des montagnes de questions 
Où subsiste encore ton écho 
Où subsiste encore ton écho. 
J'ai fait la saison dans cette boite crânienne 
Tes pensées, je les faisais miennes 
T'accaparer, seulement t'accaparer 
D'estrade en estrade j'ai fait danser tant de malentendus 
Des kilomètres de vie en rose 
Un jour au cirque un autre a chercher à te plaire 
Dresseur de loulous, 
Dynamiteur d'aqueducs 
La nuit je mens 
Je prends des trains a travers la plaine 
La nuit je mens 
Effrontément 
J'ai dans les bottes des montagnes de questions 
Où subsiste encore ton écho 
Où subsiste encore ton écho. 
On m'a vu dans le Vercors sauter à l'élastique 
Voleur d'amphores au fond des criques 
J'ai fait la cour à des murènes 
J'ai fais l'amour, j'ai fait le mort 
T'étais pas née 
La nuit je mens 
Je prends des trains à travers la plaine 
La nuit je mens, je m'en lave les mains. 
J'ai dans les bottes des montagnes de questions 
Où subsiste encore ton écho 
Où subsiste encore ton écho. 
La nuit je mens 
Je prends des trains à travers la plaine 
La nuit je mens, je m'en lave les mains. 
J'ai dans les bottes des montagnes de questions 
Où subsiste encore ton écho