Avant dernière d’une fratrie unie de 6 enfants, début juin mon petit frère, 50 ans, s’en est allé où « d'autres âmes plus belles Sauront t'aimer mieux que nous, puisque L'on ne peut t'aimer plus ». « Puisque tu pars » c’est la chanson qui a accompagné son cercueil en quittant l’église…. Ses bobos à l’âme étaient trop lourds et ont eu raison de lui.
Je passe par toutes les étapes de la douleur. Crises d’angoisse, crise de larmes, besoin de regarder ses photos, de parler de lui, de sa triste vie, de ses démons, de sa souffrance…. De son absence.
La vie a repris son cours, et on fait comme si…… pour avancer.
Je culpabilise de vivre ma vie, repas entre amis, rire, vacances, tout ce qu'il n'aura plus jamais.
Je ne peux me "lâcher" chez moi ni aux larmes ni en parler, car mon mari dit que je me laisse aller.....
Je sais que le temps finira par faire son oeuvre, mais là tout de suite j'ai mal.