Bonjour Angelik,
Tu me diras ce que tu en as pensé. Certains témoignages sont très émouvants et édifiants sur le manque constant que l'on peut ressentir malgré la cicatrisation. J'aime le titre "Vivre sans toi" en s'adressant directement à elle, à lui. TOI, un mot qui signifie tellement quand on s'adresse ou qu'on pense à nos défunts.
Mon ami est en soins palliatifs depuis ce week-end. Je vais le voir souvent. Il essaie de parler, mais nous ne le comprenons pas. Alors on se parle avec les yeux, ou avec le coeur, ou avec notre âme. C'est douloureux d'accompagner une personne en phase terminale, surtout moins de deux ans après la mort de Carole. Tant de similitudes dans l'apparence physique, le regard profond, l'inéluctabilité de la mort qu'on attend, qu'on perçoit.
Oui, la vie est souvent injuste. Elle nous met à l'épreuve. Parfois j'ai l'impression qu'elle me nargue, en me disant "Tu vas résister jusqu'à quand?"
Je t'embrasse, merci pour ta présence,
Madâme