Bonjour repères, bonjour à tous,
Un petit coucou à vous qui continuez votre chemin du deuil ou l'avez commencé il y a peu de temps. Je suis désolée pour toi Repères. Je pense qu'il est plus difficile de se ressourcer quand on n'a pas fondé sa propre famille ou qu'on n'a peu d'amis. Je dos bien se ressourcer. Car avoir fondé une famille n'aide en rien à accepter le deuil de sa soeur ou de son frère quand on est très attaché à eux. On ne remplace pas un frère ou une soeur, tout comme on ne remplace pas un enfant ou un parent. On peut refaire sa vie après la perte d'un mari ou d'une femme, ou d'un compagnon ou d'une compagne. MAIS on ne remplace PERSONNE. On apprivoise l'absence. On peut vivre d'abord quelques minutes, puis quelques heures, puis quelques jours sans la souffrance. Mais à mon avis jamais quelques mois... L'absence se fera toujours sentir, plus ou moins longue, plus ou moins lancinante.`Mais ce qui est important, c'est de continuer à se sentir VIVANT, encore capable de connaître des moments d'émerveillement face à un ciel, une feuille, une fleur, une chanson, un poème, tout ce qui peut nous connecter au caractère sacré de la Vie. La mort de nos proches ne peut pas tuer cette envie de se rapprocher du Divin par l'intermédiaire du terrestre, quelle que soit sa forme. Je m'apprête à perdre un ami, et pourtant je continue, malgré ma peine, à saisir la Beauté de l'Instant. Et je sais maintenant que je continuerai toujours ma quête de la Beauté de L'Instant, quelles que soient les circonstances. Même lorsque je serai à mon tour clouée sur un lit d'hôpital, je saurai fermer les yeux et revoir la beauté de certains instants de ma vie. Ils sont à moi, ils sont à nous, pour toujours. RIEN ni PERSONNE ne peut nous les enlever.
Une pensée d'amour pour vous tous
Madâme