Auteur Sujet: Mon frère, mon Héros.  (Lu 9784 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Numael

  • Invité
Mon frère, mon Héros.
« le: 04 avril 2013 à 23:31:00 »
Bonsoir.

J'ai pas trop l'habitude en fait de parler de ça en public, mais un ami m'a guidé ici, il pense que ça me ferait du bien d'en parler, alors j'ai décidé d'essayer. Bref, c'est pas le plus important.

Il y a maintenant plus de trois ans de cela, on a appris à mon grand frère alors âgé de 26 ans qu'il avait une maladie du sang, un cancer... Au final moi même je ne le sais pas. Au début sa chimio se passait bien, sans grand soucis, on l'a opéré d'une grosse tumeur... Et puis au bout de quelques mois on a vite déchanté : la maladie s'est vite répandue, il s'était amaigri, affaibli, il continuait malgré tout de se battre jusqu'au jour où il nous a annoncé de vive voix qu'il ne pouvait plus tenir. J'avais - malgré le fait que je sois athée - adressé mes prières à ce Dieu, j'avais pleuré, crié dans mon appartement... En vain.

Quelques jours plus tard, c'est ma mère qui m'a appelé pour me dire que mon frère était décédé, le 11 Mars 2011. Il était environ 9h. Je ne savais pas quoi penser, j'étais calme, je ne disais rien. Puis je suis passé par la colère, la tristesse...

Une tristesse dont je peux pas me défaire. J'ai aujourd'hui 22 ans et j'ai également un autre frère de 25 ans (je suis donc le dernier de la famille).

Il m’apparaît souvent en rêve, comme-ci il était là en chair et en os, des fois dans mes moments difficiles je regarde des photos de lui mais j'ai l'impression que ça ne fait qu'empirer. J'ai aussi une certaine tendance à me diriger vers les musiques dites "déprimantes', comme je ne sais pas, un moyen d'évacuer l'accumulation.

J'ai tant de regrets, j'aurais voulu lui dire au revoir, j'aurais voulu lui parler, j'aurais voulu qu'il me dise quoi faire alors que ses derniers mots à mon égard étaient de garder le "courage". Encore dernièrement j'ai craqué alors qu'on lui rendait en famille un hommage, j'ai pleuré et je me suis effondré.

Je ne sais vraiment pas quoi faire, et j'ai toujours mal. J'ai bien sûr mon autre frère mais disons que la relation n'est pas la même... Mon grand frère c'était mon modèle : il m'a fait connaitre tant de choses, il m'a tant montré, j'avais tant de respect pour lui, et aujourd'hui qu'est-ce qu'il en reste ? Je voudrais retourner en arrière, j'aurais voulu que ça n'arrive qu'à moi, et pas à lui, je voudrais pouvoir lui dire à quel point je l'aime.

J'ai peur de l'oublier avec les années, de ne plus me rappeler de son visage, je me sens coupable de sa mort parce que je n'ai pas été suffisamment présent pour lui... J'ai encore besoin de lui, et je ne sais plus sur qui me reposer maintenant...  Depuis son décès, j'ai presque perdu le sourire, et je suis devenu en quelque sorte très sensible/émotif.

C'est mon frère, c'est mon héros...
« Modifié: 04 avril 2013 à 23:49:36 par Numael »

asia

  • Invité
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #1 le: 05 avril 2013 à 07:03:51 »
Bonjour Numael, Bienvenue à toi

Je suis très touchée par tout ce que tu dis sur ton grand frère car cela fait écho en moi, car pour moi aussi mon petit frère est mon Héros, l'Homme de ma vie et je me rends compte maintenant hélas qu'il est mon point de référence en ce qui concerne les hommes (et je n'en ai pas trouvé qui lui arrive à la cheville -désolé les gars!! :)).

Je crois tu sais que nous devons tous apprendre à vivre avec des regrets et je pense que c'est normal que ta douleur soit tjs là. Tu ne dois pas t'inquiéter par rapport à ça et essayer d'être doux avec toi même. Et puis tu sais ce n'est pas parce que tu "craques" que tu n'es pas courageux, moi en tout cas je te trouve très courageux. Oui nous sommes tous courageux, nous essayons de survivre avec une douleur qui est tellement lourde qu'il n'y a pas de mot pour l'exprimer.

Je n'ai pas pu non plus leur dire au revoir mais en même temps je ne sais pas ce que cela aurait changé pour moi... Cela aurait p.e été encore pire...

J'ai moi aussi peur de les oublier (il s'est tué avec sa femme et ses deux jeunes enfants) mais en fait je pense que sauf maladie cela n'arrivera pas car nos frères et soeurs sont une part de nous, nous nous sommes construits avec eux et nous les aimons d'une manière vicérale.
J'ai également peur d'oublier leur voix mais je me dis que maintenant là où ils sont, ils sont beaucoup plus que ça... Beaucoup plus que des êtres de chairs...

C'est bien que tu sois parmi nous, nous sommes là pour toi... N'hésite pas à venir nous parler de toi, de ton grand frère, de ta souffrance...

Je te souhaite une douce journée, ainsi qu'à mes Frères et Soeurs endeuillés
Je vous embrasse très fort (moi aussi je suis devenue plus émotive!!!)
Asia

Hors ligne Lila

  • Membre Junior
  • **
  • Messages: 59
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #2 le: 05 avril 2013 à 21:21:02 »
Bonsoir Numael,

Je suis sincèrement désolée pour la perte de ton frère, ton héros. J'ai perdu ma jeune soeur il y a 8 mois et je partage malheureusement ta douleur. La perte de nos aimés nous change, tout comme la perception du monde.

Avant  je vivais dans le monde des Bisounours.
Et puis il y a eu 2012, notre fin du monde.
J'entends encore ma soeur aînée - hébétée - répéter encore et encore le jour du drame, "C'est la fin du monde, c'est la fin du monde, ils avaient raison... ils avaient donc raison...".

Aujourd'hui, je me dis que 2012, c'était la fin d'une époque.
Il y a eu un avant et il y a un après juillet 2012. Tout est différent mais la vie peut-être belle !

Tout comme ma ptite soeur chérie, je suis certaine que ton grand frère ne veut être le drame de ta vie !
Il sait que tu l'aimes et il n'aurait pas aimé que tu sois parti à sa place.

Bon courage,
Lila

madâme

  • Invité
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #3 le: 05 avril 2013 à 21:28:17 »
Bonsoir Numael,

Bienvenue ici pour nous confier ta peine et tes interrogations par rapport à la mort de ton frère. Tu es tellement jeune et tu as perdu ton frère tellement jeune. Nous aussi, nous sommes devenus plus émotifs après la mort de notre frère ou de notre soeur. Ma soeur était plus âgée que ton frère (45 ans), mais tu verras qu'à cet âge là, on se sent encore très jeune! Moi non plus, je n'ai pas lui dire à quel point je l'aimais et je n'ai pas eu l'occasion de lui dire au revoir en la regardant dans les yeux. Elle s'est retrouvée en réa intubée, et pendant 3 semaines, n'a jamais été vraiment consciente. Et quand elle a été consciente, l'intubation l'a empêchée de me parler, et ses mains étaient tellement abimées par la maladie qu'elle n'a même pas pu écrire sur l'ardoise!!! Peut-être qu'elle me disait qu'elle sentait qu'elle allait partir…
Alors, quelque temps après sa mort,  je lui ai parlé (même si ça peut paraître étrange) pour lui dire que je l'aimais, et parfois encore, plus d'un an et demie après, j'éprouve le besoin de lui parler à haute voix.
Ma fille cadette lui a écrit une lettre la semaine dernière. Et toi, tu viens nous parler.
L'essentiel étant de ne pas tout garder pour soi, comme je le disais sur un autre fil, mon cousin l'a fait (il a perdu son frère de 20 ans à l'âge de 17 ans). Je suis persuadée qu'il faut dire ce que l'on ressent pour pouvoir être apaisé, et moins souffrir de l'absence de nos Aimés.
Je t'invite à le faire aussi souvent que tu en éprouveras le besoin. Tu trouveras toujours quelqu'un pour te comprendre :)
Courage à toi et bravo pour ton initiative. Elle prouve que tu veux avancer,

madâme

Numael

  • Invité
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #4 le: 06 avril 2013 à 19:26:30 »
Merci beaucoup pour vos réponses et désolé pour le retard également.

De mon point de vue je ne pense pas être courageux, je suis un homme et il est dit que l'homme ne doit pas montrer ce qu'il ressent, c'est signe de faiblesse alors j'essaie de ne pas pleurer en public, et de tout garder pour moi. Du moins, j'ai fait cela pendant deux ans. J'ai récemment craqué devant ma famille, et ça m'a en quelque sorte libéré, mais libéré qu'à moitié...

Le seul endroit où je me sens bien c'est quand je me rends au cimetière pour me recueillir. C'est comme ci le temps s'arrêtait, comme ci il était encore là, alors parfois je lui parle, certains me prendront sans doute pour un fou d'ailleurs. Oui, c'est vraiment là où j'me sens vraiment bien.

Il me manque horriblement parce que je m'entendais vraiment bien avec lui même si je ne le voyais pas souvent du fait qu'il avait déménagé à la capitale. Au delà de ça, c'est comme ci je vivais à une autre époque, et mon enfance me semble si lointaine, j'ai l'impression d'avoir raté beaucoup de choses, je regrette de ne pas avoir été plus proche de lui. Depuis son décès je ne sais pas vraiment comment être heureux, ni si je mérite le bonheur au fond de moi-même. J'ai toujours ce sentiment de culpabilité qui m'habite, je me dis que j'aurais pu faire quelque chose pour l'aider.

Merci sincèrement pour vos messages


madâme

  • Invité
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #5 le: 06 avril 2013 à 20:05:29 »
Bonsoir Numael,

En toute franchise, si la situation était inversée, que souhaiterais-tu pour ton frère? Qu'il "passe à côté des bonheurs" de sa propre vie ou qu'il puisse connaître plein de bonheurs? Te dirais-tu qu'il pourrait t'oublier simplement parce qu'il vivrait sa vie d'adulte?
Je ne pense pas. C'est ce que je me dis pour ma "petite soeur", qu'elle veille sur moi, et qu'elle souhaite que je connaisse d'autres moments de bonheur, sans pour autant l'oublier. Elle est morte le 17 août 2011, et je pense à elle plusieurs fois par jour tous les jours…
Courage à toi,

Madâme

asia

  • Invité
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #6 le: 06 avril 2013 à 21:01:50 »
Bonsoir Numael,

Qui a décidé un jour que les hommes ne devaient rien montrer de leurs sentiments? Parfois je me le demande...
Tu as le droit de montrer tes sentiments, ta souffrance, car avant d'être un homme tu es un être humain et si la nature t'a donné des larmes c'est pour que tu puisses pleurer. Tu as le droit de pleurer ton frère aimé car ton amour t'appartient et personne n'a le droit de te juger car personne n'est à ta place. Personne!

Les cimetières sont des lieux de paix, si tu t'y sens bien n'hésite pas y aller... De mon côté, j'y vais environ une fois tous les mois car je sais qu'ils ne sont pas rattachés à cet endroit, le reste du temps je leur allume une bougie à la maison et je mets parfois une plante ou un bouquet.

Le deuil nous fait percevoir le temps différemment; les souvenirs vont et viennent, ils semblent proches puis lointains... On a l'impression de vivre dans une autre dimension.

En ce qui concerne ton bonheur, je suis d'accord avec Madâme, je suis sûre que ton frère veut que tu sois heureux, sans culpabilité, car ta vie a autant de valeur que la sienne, elle est précieuse... Nous ne savons pas pour combien de temps nous sommes là, c'est pour ça que je crois que nous devons essayer de sourire à la vie même si c'est dur, même si nous sommes meurtris. Chaque jour qui passe ne reviendra pas, chaque jour est différent... Je me dis qu'il faut essayer de vivre un maximum de choses avec les gens que nous aimons et qui sont tjs vivants (enfants, amis, parents...), car chaque goutte de bonheur est un cadeau.
Et ne t'inquiètes pas, tu ne l'oublieras pas car tu l'aimes et qu'il fait parti de toi. Et je suis également sûr qu'il veille sur toi...

Douce soirée
Asia

victor

  • Invité
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #7 le: 07 avril 2013 à 00:50:44 »
Bonsoir Numael,

Je me permet moi aussi d'intervenir...en tant que grand frère, en tant que fils, en tant...qu'homme qui exprime ses émotions sans aucune honte ou gêne. Cela est vraiment salvateur, sois en certain. Et ce n'est pas facile car certaines personnes te regardent le regard en coin. J'ai même eu droit à des réactions (venant de copains pourtant) du type "bon, ça finit maintenant là peut-être" et de quitter sur le champs le lieu alors que j'exprimais ma peine... Autant te dire que je ne vois plus cette personne sous le même angle depuis, elle a très mal agi et moi j'étais au plus près du vrai...

Ton histoire m'a beaucoup touché et moi aussi je te trouve très courageux. Nous sommes si nombreux ici à savoir ce que c'est que de perdre un frère, une soeur, voire d'autres situations bien dramatiques.  Nous sommes tous les témoins que l'on peut continuer de vivre, d'avancer, certes difficilement, mais il faut avoir confiance en soi, accepter la douleur, la vivre, l'user... Chacun à son rythme, cela prend du temps, beaucoup de temps.

Je ne sais pas ce que tu écoutes comme musique déprimante  ;) mais moi aussi j'apprécie de me plonger dans des musiques dites "mélancoliques", et bien au contraire, elles me bercent, elles ne me font pas mal du tout, j'ai l'impression de me connecter avec ma petite soeur de 23 ans (elle en aurait 28) et mes parents (et oui, c'est mon histoire).

Tout ce que tu exprimes me semble tout à fait normal et sain: les regrets, l'impression de ne pas lui avoir dit au revoir, de ne le pas lui avoir dit certaines choses... C'est tellement beau que ton frère t'ait dit de garder le courage, c'est très émouvant et précieux pour toi, garde cela dans ton coeur. Tu craques et c'est très bien, ne laisse personne te juger à ce sujet, laisse tes larmes couler... En ce qui me concerne de toute façon, il ne faut pas trop me secouer, je suis toujours rempli de larmes...

Il n'y a hélas pas grand chose à faire pour éviter ce mal de chien qui débarque par moment sans prévenir. Comme Asia, j'allume de temps en temps une bougie devant le portrait de ma petite soeur et de mes parents... Si tu peux faire la même chose, tu pourrais alots lui dire en face que tu l'aimes... Ce que j'ai également fait récemment, c'est en voiture, j'ai eu besoin de hurler et je l'ai fait "Pourquoi???", j'ai sorti cette question jusqu'à épuisement et après je me sentais vidé mais ça m'a fait un bien fou. Mes parents étaient mes modèles et j'étais une sorte de modèle pour ma petite soeur, alors je te comprends très très bien... Mais tu verras, ton frère continuera de vivre en toi, quand tu découvriras quelque chose, tu pourras lui dire intérieurement que tu partages ce moment là avec lui... Je le fais assez souvent quand je vois une belle peinture, un beau paysage, j'écoute une belle musique, je parle cela avec mes anges... Chacun ses convictions, mais je suis convaincu qu'ils sont toujours là, à nos côtés, à nous protéger, ils sont juste sous une autre forme de vie...Et je ne suis pas fou ;D

Par moment aussi, c'est vrai que la voix s'éloigne mais les doux souvenirs restent et s'installent en toi. Je peux te garantir que tu ne l'oublieras pas, il y a de nombreux moyens pour cela, comme les rituels et puis c'était ton frère, ces liens ne disparaissent jamais... La culpabilité, je pense qu'on y est tous passés, les "et si..." nous ont bien hantés, mais cela passe et ne sert à rien au final, si ce n'est qu'à se faire du mal. Tu ne pourras malheureusement rien changé à ce drame dans ta vie...Ton grand frère, sois en certain, souhaiterait uniquement te voir heureux, te voir sourire de nouveau...

A mes yeux, tu as compris bien des choses: la sensibilité et l'émotion... Ton frère, ton héros doit être bien fier de toi!!!

N'hésite jamais à revenir nous parler... Tu seras toujours écouté et soutenu.

Bon courage à toi,

Bonne nuit,

Victor


victor

  • Invité
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #8 le: 07 avril 2013 à 11:47:07 »
Et vraiment désolé pour toutes ces fautes de frappes voire grammaticales :P dans mon message précédent...il était tard hier soir quand je t'ai répondu Numael.

Passez toutes et tous un dimanche ensoleillé, serein et gardez courage!!

Victor

germinou

  • Invité
Re : Mon frère, mon Héros.
« Réponse #9 le: 09 avril 2013 à 14:13:22 »
Bonjour tous/tes  :)

Désolée de venir me mêler au groupe de frères et soeurs, mais quelque détails m'interpellllent.. :P

Numael, tu dis:
"il est dit que l'homme ne doit pas montrer ce qu'il ressent, c'est signe de faiblesse alors j'essaie de ne pas pleurer en public, et de tout garder pour moi."
Pfff....Hey...nous sommes en 2013... :P
C'est pensés rétrogrades doivent quittées ta tête voyons!!
Il n'y a qu'une toute petite partie du cerveau qui est différente, entre l'homme et la femme! Et ce n'est surement pas celle des émotions et des larmes...
Tu es totalement en droit de pleurer et de crier ta tristesse... tu as perdu ton grand frère, ton modèle, celui avec qui tu as grandi!!
Alors pleurs, cris, sort toute cette tristesse accumulée depuis maintenant 2 ans et à celui qui te dit "ne pas être un homme" parce que tu montres ta tristesse, et bien pleurs lui encore plus fort "la tienne" en plein visage et montre au monde entier que ca ne viens "EN RIEN" jouer sur ta virilité  >:(....
Tu as besoin de vivre ton deuil... et ce n'est surement pas en le gardant enfouis à l'intérieur de toi qu'il va sortir...
C'est plutôt l'inverse...si tu le gardes à l'intérieur, il va grandir, s'infecter, se répandre et un jour ou l'autre, sortir avec la force d'une bombe!!

Il est "ÉCRIT" que: " l'homme de néandertal a disparu il y a 30000 ans, après avoir coexisté avec l'homme moderne"! Celui-là ne savait pas pleurer!!
MAIS TOI, TU ES UN HOMME MODERNE, Namuel...;)

Et euh...L'amitié "sincère", est bonne dans les deux sens!! C'est à dire dans les bons et les mauvais moments!!

Ceux qui "fichent le camps" lors d'un moment de tristesse ne valent vraiment pas la peine d'être cotoyés...
MAIS UN JOUR, ILS COMPRENDRONT, ça je te le garantis...!!

Et maintenant, ici, laisses toi bercer...dit tout ce que tu veux, il n'y a aucun jugement et beaucoup de compréhension.. ;)
Gros détail, profites de l'amitié sincère de celui qui t'a conseillé de venir à notre rencontre...
LUI, mérite vraiment ton amitié Numael.. ;)

Au revoir...A+

Amitiée Sylvie :-* :-*