Chère Catherine,
Désolée, je n'avais pas vu qu'il y avait plusieurs pages...
C'est ma maman qui a trouvé ma soeur, et comme toi, nous avons beaucoup culpabilisé : se dire qu'elle était seule quand c'est arrivé, se demander si on aurait pu faire quelque chose, si elle a souffert, voulu demander de l'aide...
Et comme ton Alain, elle était le pilier de la famille : toujours quelque chose à raconter, un film ou un livre à conseiller, ...
Toujours à relancer la conversation, rire, sourire... Ça nous manque d'autant que nous n'avons pas le coeur à rire ou sourire...
Courage, courage...