Bonjour Annele,
Je suis "heureuse" que ta maman ai pu craqué, te parler, se confier...
Quand je voie, pour nous tous, frères et sœurs endeuillés, la douleur qui nous ronge, je n'ose m'imaginer celle de nos parents...
Maman aussi fait tout pour ne pas (trop) craquer devant moi, mais quand je lis certaines de ses phrases postées sur Comémo, où j'ai créé un arbre du souvenir, je me rends compte de son immense chagrin et de son immense désarroi...
Nous avons cette chance d'être très proches, nous l'avons toujours été...
Chère Annele, parlez ensemble, ta maman et toi, quitte à pleurer, quitte à craquer, encore et encore...le Dr Fauré ne dit-il pas qu'il nous faut "user notre chagrin"...?...
Madâme, ce que tu dis m'interpelles aussi...je disais récemment à un copain : "je ne sais pas physiquement, mais là (en montrant mon cœur), j'ai pris des années..."
Et quelques jours plus tard, en me regardant dans un miroir, chez mes parents, j'ai pensé aussi "quelle horreur, ma tête"...
Comme tu dis, l'épuisement est grand...personnellement, je n'ai même pas le courage de rechercher un emploi, c'est tout dire...
Courage, courage pour continuer cette maudite route que nous n'avons pas choisi d'emprunter...
Une journée la plus douce possible à toi Annele, et à toutes aussi...
Catherine