Bonjour,
Merci pour vos réponses, ça me fait de bien de savoir qu'il y a des personnes qui comprennent ma douleur.
Je suis vraiment désolée pour votre enfant, votre histoire est vraiment triste et je comprend la douleur que vous avez vécu avant 10 ans car je passe par le même chemin , et je suis dans la même situation, perdre un bébé in utero c'est une chose très difficile à vivre mais malheureusement il y a beaucoup de gens qui comprennent pas les sentiments de la maman.
Moi c'était mon deuxième enfant, je suis une maman d'un petit garçon de 2 ans et demi. Et mon bébé décédé et un garçon aussi prénommé: Yanis. A sa naissance j'ai demandé au sage femme de lui mettre son pyjama, son bonnet et de l'enrouler dans sa couverture comme tous les nouveaux nés, je lui pris dans mes bras, je lui fait des bisous et j'ai pris des photos avec lui. Je lui demandé le pardon car je n'arrivais pas à le mettre vivant dans ce monde. On a inscris son prénom sur notre livret de famille, pour moi c'est mon fils , il a existé, je l'ai porté pendant 6 mois et demi, et je l'ai senti bouger, j'ai parlé avec lui, et j'avais plein de projets et de rêves, pour moi c'est mon fils, et je veux que tout le monde savent son prénom. A la maternité, une sage femme m'a demandé comment on va faire avec le cadavre? Elle m'a énervé, il faut pas dire cadavre, c'est mon fils, il faut dire: le bébé, ou tout simplement dire:Yanis, car il a un prénom, même il est mort il mérite du respect.
Oui, c'est mon bébé, Yanis, je l'ai envoyé dans mon pays pour l'enterrer, j'ai préféré de l'enterrer à coté de mon frère décédé en 1998.
J'ai acheté une petite valise, j'ai met son pyjama, son bonnet, sa couverture, sa peluche, et son album photos, et de temps en temps, je parle avec lui, en lui écrire des mots sur des petits papiers, et de les mettre dans l'album photos. Et quand on parle de lui on dis toujours Yanis, même pour son frère je parle toujours de lui, je sais que mon fils est mort, et il est enterré, j'ai accepté ça, et je remercie dieu car je suis en bonne santé, mais je ne veux jamais l'oublier, je veux qu'on parle de lui car il est membre de notre famille.