Un an, 12 mois, 365 jours sans ton sourire, sans ton rire, sans tes coups de gueule, un an sans toi ma fille chérie. Le chemin du deuil me raméne sans cesse au départ "Pourquoi ?", "Ce n'est pas possible" "tu vas revenir". Comment ai je pu me lever chacun de ces 364 matins ? Je dors (mal), je mange (mal), je vis (mal), je souris et même parfois je ris, mais en dedans tout n'est que larmes, cris, souffrance, un désert aride...
La vie continue malgré moi et j'avance, j'avance parce que ce n'est pas possible de faire autrement, il y a ta petite soeur et la promesse que je t'ai faite. Une promesse bien difficile à tenir. je voudrai juste dormir et ne plus penser à rien.
Où es tu ma chérie? Certains disent recevoir des signes, moi je ne ressens que le vide et l'absence et pourtant je voudrais tellement croire que tu es heureuse, en paix et que ta nouvelle vie te remplit d'un bonheur infini.
Aujourd'hui nous avons reçu des témoignages poignants mais combien de tes "anciens amis" enfin amis est il le bon mot? brillent par leur absence, indifférence peut être, pris par leur belle vie, ils ne veulent pas s'encombrer de souvenirs douloureux, oublier n'est ce pas plus facile.? Je leur en veux, j'aime pas leur petit bonheur égoïste. Je crois que je suis incapable d'aimer à nouveau.
Pardonne moi, ma chérie, de ne pas avoir ta force, ta volonté, ta bonté. Je ne suis qu'une maman meurtrie ne comprenant pas l'injustice cruelle qui t'a enlevé à ta vie, la vie tu l'aimais tellement, tu avais de beaux projets...
Parents désenfantés, ne pouvons nous pas faire, nous aussi une pétition, une marche, une révolution pour que l'on nous rende nos enfants et pour que plus jamais d'enfants partent avant leurs parents.
Mathilde, ton papa, ta soeur Mélanie et moi ta maman nous t'aimons, nous ne t'oublierons jamais, tu es et seras dans nos pensées à chaque instant.