La voilà cette fête qui meurtrit, qui dévaste tout sur son passage.
Combien sommes-nous de maman aujourd'hui, avec l'écoeurement dans la gorge, la nausée dans la bouche, les joues vides et creusées et de ne plus recevoir de baisers de nos enfants, les yeux trop ridées de trop pleurer, les cernes trop remplies des photos que l'on regarde la nuit, la tête embrumée de souffrance, le corps coupé en deux, celui que l'on donne à voir et celui qui saigne en silence du dedans...
Mes enfants, maman vous regarde d'en bas... Vous me manquez tant.
A toutes les mamans en douleur, d'ici, d'ailleurs, du fin fond de la planète, que cette fête soit l'occasion de nous sentir unies dans un même élan, celui de continuer ... nous les retrouverons là-haut et ce moment-là, toutes nos souffrances disparaitront... en attendant, patience, force de coeur et douceur avec nous-même.
Bane