Vanessa, parler de TOI à l’imparfait ou au passé
Sont des Temps, pour moi, trop difficiles à utiliser :
Tu étais l’eau douce et le feu puissant,
Entre résignation et tourments violents,
Gardant bien trop secret ton malheur
Tu étais rongée de l‘intérieur
Par les incertitudes, les attaques
Les atteintes sournoises, démoniaques,
Qui, comme tu l’as si bien dit,
Pourrissent encore notre vie
Tu as la chance de ne pas me voir vieillir,
Me rider, me ratatiner, me décatir
Celle immense de ne pas voir dépérir
Cette planète bleue, la terre
Et l’imprévisibilité de son avenir
A cause des humains délétères
Depuis ton départ pour les contrées célestes
Il semblerait que tout « part en sucette » !
Expression que tu aimais souvent dire
Pour expliquer que ça allait vers le pire…
Le manque de TOI, plus grand chaque jour
Est une ombre immense aux flous contours
Ce souvenir puissant et déstructurant
Me poursuivra jusqu’à la fin de mon temps
Je me souviendrai de TOI dans ta jeunesse
Pendant que je suis assaillie par la vieillesse
Le temps n’efface que les blessures corporelles
Les tortures de l’âme restent éternelles
Je te souhaite et te souhaiterai
Pendant mes dernières années
Tous tes anniversaires terrestres
Avec un ange pour chef d’orchestre
Je t’aime si infiniment
Je te pleure incessamment