FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Être un parent en deuil => Discussion démarrée par: Mon amour le 12 juin 2016 à 21:13:01
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Bonjour,
Ma fille de 24 ans viens de nous quitter ...malgre des années de soutien pour lutter contre son mal de vivre ...je n'ai pas réussi à sauver mon enfant ...desastée par la douleur ...agonisant de souffrance ..j'ai peur de ne pas réussir à continuer le chemin ...j'ai besoin d'aide de personnes ayant vécu cette despotique douleur qui m'étrangle depuis une semaine ...y a t il des groupes de paroles sur reims ?? Merci pour votre aide
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ici, nous sommes tous comme toi ... un enfant parti ... la douleur de chaque jours ...
ici, il y a toujours du soutient ... écris ... tu auras toujours quelqu'un qui te lira et te répondra ....
courage ...
amicales pensées ...
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Bonsoir
Un petit mot de soutien pour ce soir ,tous nous sommes endeuillés
Le choc des premiers moments nous plonge dans un état de sideration et de douleur qui broie
Peut-être il y a JPV a Reims
Mille pensées
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Merci pour vos réponses mais cisiblement, il n'ya rien à reims ...j'aimerais pouvoir rencontrer des parents endeuillés pour partager cette violence inouie ...
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Je suis du sud je ne te serai d' aucun secours. Je te conseille le livre "vivre le deuil au jour le jour" du renommé psychiatre spécialiste du deuil le dr Christophe Fauré, j' y puise beaucoup d' explications, de démarches, des gestes à accomplir etc Sinon ma pauvre, tu es comme nous tous ici, foudroyée, tu vas devoir passer en mode survie pour ceux qui restent, bref, une vie pathétique, où tu t' accrocheras pasque c' est pour les autres qu' on vit, pas pour soi. On ferait trop de peine à ceux qui nous aiment, alors on lutte pour eux. On s' accroche à tout ce qu' on peut. Perso je me drogue pour tenir le coup, je ne m' en cache pas, je n' ai trouvé de salut que dans la chimie, ça m' aide bien. Bon courage, reste avec nous en contact quotidien, au moins à plusieurs on s' épaule, on se sent moins seul. Bisous.
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C'est avec beaucoup d'émotion que je t'écris,
voilà trois ans un de mes neveux s'est suicidé à même pas 15 ans.
J'ose à peine me souvenir de comment on se sentait une semaine après.
J'espère que vous trouverez des personnes sensibles pour vous épauler dans cette tragédie.
Pouvoir en parler et pleurer est nécessaire.
Une telle douleur ne peut être comprise que si on l'a vécue.
Je partage votre détresse avec tendresse.
Je sais quelle explosion d' Amour et de désespoir enflamme notre vie.
Prenez soin de vous. M.
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Chère soeur de douleur,
Il y a hélas beaucoup de personnes ici qui vivent la même chose que toi, qui n'ont pas réussi à sauver leur enfant de ses pulsions mortifères (j'en fais partie). Je sais combien c'est dur, inhumain, mais comme tu le dis dans ton titre, tu dois survivre pour sa soeur. Ca te fait une raison de vivre.
Je viens de regarder la carte des antennes de Jonathan Pierre Vivante. Il y en a une à Epernay. En tout cas ici tu seras écoutée et comprise.
Affectueuses pensées.
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Bonjour,
J ai trouvé ici le soutien que je n ai pas ailleurs... Nous sommes tous endeuillé par la perte d un enfant ou d un proche. Nous savons quelle est ta douleur et ce combat quotidien qu il te faut mener pour survivre. On se raccroche à ceux qui restent, ils restent notre raison de vivre.... Pour ma part, j apprécie de soutenir et d être soutenu sur ce forum. Chacun y va de ses mots, de son ressenti, de son vécu . Il y a aussi de bons conseils, cela m aide vraiment. Tu trouveras ici toujours quelqu un qui te lira et te répondra .... Accroche toi à tout ce que tu peux pour continuer cette vie qui a perdu tout son sens... Courage et affectueuses pensées...
Wewell...
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bonjour,
Ma fille d'amour s'est suicidée à 20 ans le27 décembre dernier.
Dans un premier temps nous avons été pris en charge psychologiquement par la cellule de soutien psychologique du 15 (cellule ERIC dans le 78).
Les réunions avec JPV , nous y sommes allés 3 semaines après son départ et ça nous soutient depuis.
Il est nécessaire de parler de sa douleur, de ce départ inacceptable, de ce tsunami qui emporte nos vies.
Ici, vous trouverez des parents qui ont vécu la m^me chose que vous. Ce que vous vivez , nous le vivons et avons vécu lce grand deséspoir auquel on ne sait pas comment on va survivre.
Quelques mois après, nous sommes a nous soutenir par le biais de ce forum.
Je n'ai pas encore réussi à trouver de psy qui me convienne pour parler de mes souffrances, de ma culpabilité, de ma profonde tristesse et de ma douleur....
Seule une hypnothérapeute éricksonienne réussit à m'apporter un peu de réconfort et de calme dans cette tempête pour continuer mon chemin pour mes 2 autres enfants.
J'ai bcp lu , notamment les livres du Dr Fauré. juste un fil pour éviter de sombrer , pour comprendre, pour sortir la tête de l'eau.
On m'a dit , il y a presque 6 mois maintenant , un pas après l'autre, une heure après l'autre
et c'est vrai au milieu de cette douleur inacceptable, au milieu de cette perte insoutenable, des cris , des pleurs et de la douleur, il faut être doux avec soi même
faire juste ce qu on peut
essayer d'être là pour les autres enfants m^me si c'est dans les pleurs
On fait tous ce qu on peut face à tout ça
Des voisines sont devenues des amies et me font marcher plusieurs fois par semaine en forêt; là on peut pleurer crier sa douleur, son incompréhension.
Je vous envoie toute ma compassion, je vous serre fort dans mes bras
une maman orpheline aussi de sa fille adorée
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Merci de vos messages, de vos témoignages, compte tenu des circonstnces (enquete, autopsie ) nous venons juste de récuperer notre fille que nous enterrerons jeudi ....plus la date approche, j'éttouffe, je suffloque, j'ai peur de m'écrouler ...j'ai cherché un groupe de parole à reims ,sans Succés. J'ai trouvé à paris l'association apprivoiser l'absence, qu'en pensez vous ?, cela constitue t il vraiment une aide ?? Merci de vos conseils
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douces pensées pour jeudi ... pour mon loulou, j'ai voulu "tenir" ... je voulais profiter de chaque minutes encore avec lui ... même si je ne me souviens pas de tout de ce jour ... j'éspère que mes mots t'aideront un peu ...
amicalement
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Epernay ce n'est pas très loin de Reims ? Il semble qu'il y ait un groupe JPV.
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pour les obsèques de mon fils nous étions soudés mon mari, mon fils aîné, ma future belle fille et la petite amie de mon Aurelien. Nous nous sommes tenus les mains pendant toute la cérémonie et sommes restés debout tout le temps comme pour honorer notre fils, par respect pour lui... Debout devant ce cercueil blanc tout le temps de l eglise.... J ai cru m écrouler à plusieurs reprises mais je suis restée forte en pensant très fort à lui pour qu il soit fière de sa maman....
Courage pour jeudi, je penserai à toi et allumerai ma bougie
Bises
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Merci beaucoup....mais j'ai tellement peur de ne pas tenir....cela fait, 15 jours ...après le choc ...j'ai l'impression de ne pas réaliser ...que c'est pas vrai ..je me sens anethesiee ...qu'on va me dire qu'elle va revenir ...je lcrois qu'elle va rentrer d'une minute à l'autre ..j'angoisse de retourner la voir pour l'embrasser une derniere fois ...je ne veux pas ...je ne peux pas enterrer ma fille de 24 ans ...c'est jsute pas possible ...
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Tu vas trouve en toi la force de tenir , ne pense qu'a ta famille et ta fille
Pensees
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tu es en état de choc...
demain est une abomination à vivre, on croit impossible de vivre ces heures...on puise la force on ne sait où...
et impossible de savoir d'avance comment tu vas réagir...
et si tu craques.. c'est pas grave... tu as le droit...c'est un des pires jours de ta vie...
et parfois c'est mieux de craquer que de retenir toute cette peine a écrasante , personne ne sait pour toi ce qui est mieux...
je t’espère entourée, c'est vital ce jour là...
réfléchis au geste symbolique qui te parle à toi et qui t'aidera...pour rendre cet hommage à ta fille au plus vrai d'Elle...
je pense fort à toi en ces heures qui précédent le pire à vivre...enterrer sa fille de 24 ans...je suis si triste pour toi, pour elle...
(j'ai vécu, pas l'enterrement, la crémation , elle avait 24 ans aussi.. )
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J'ai pas de mots, quelle cruauté ...
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J'apporte une petite fleur fragile, pour vous la famille et pour Elle, la jeune fille souffrante, envolée ...
Ce jour est un jour de larmes ... pleurez et soutenez-vous tendrement.
Douceur, respect.
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Voilà ma petite fleur ... je me suis un peu (beaucoup) disputée avec l'informatique, plus simple de cueillir au jardin ... mon coeur est près de vous.
(http://www.aht.li/2925234/pavotrose.jpg)Pour Andrea.
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Mes pensées se sont envolées vers vous hier, je sais combien cette journée est terrible...
Vivre dans la douleur est devenu notre quotidien, il va falloir être fort pour ceux qui restent, qui vous entourent et qui vous aime, tout en ayant votre fille dans votre cœur et dans vos pensées à perpétuité...
Affectueusement,
Wewell...
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Je ne sais que dire
Période de pleurs et de douleurs dont on ne sait comment s'en sortir
souvenirs douloureux, la chaleur et le soutien de ses proches, de ses amis
corps et esprits anesthésiés par le manque de son enfant
on avance comme une mécanique, ne pas trop penser
une minute après l'autre
un pas après l'autre
Courage, craquer : ce n'est pas grave, on fait ce qu on peut, les autres on s'en fout
les pleurs et la douleur nous rattachent au début à notre enfant
Je vous serre fort dans mes bras de maman orpheline de sa fille de 20 ans.
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Merci pour tous vos témoignages de soutien...Ce fut un vrai film d'horreur. ..Mais j'ai pu rester les dernières heures près d'elle à la caresser comme elle aimait ..Tout doucement sur le haut de sa tête et sur ses joues ...Elle adorait ces moments infini de tendresse ...Je lui ai chantais de jolies chansons pour l'accompagner jusqu a sa dernière demeure. ...l'apaisement que je croyais trouver dans cette cérémonie magnifique n'est pas au rdv ...Je me demande combien de temps il faut pour mourir de chagrin ...Et j'attends. ..
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C’est bien que tu aies pu caresser ta fille et lui chanter des chansons.
C’est surprenant, tout ce que l’être humain est capable de supporter. Il y a plus de cinq ans, je croyais moi aussi que la vie ne continuerait pas sans ma fille après qu’elle ait mis fin à ses jours et maintenant, elle me manque toujours, mais je ne ressens plus cette douleur lancinante des premiers mois et doucement, je reprends ma vie en main. C’est un long chemin jusqu’à l’apaisement avec des hauts et des bas.
Tu vas te transformer, ne seras plus jamais la même.
Sois attentive aux signes de ta fille. J’en ai eu de nombreux et je ne suis pas la seule. Moi qui pensait que la mort était une fin, je pense maintenant que ce n’est qu’un passage vers une autre forme d’existence. A partir du moment où je suis arrivée à cette conviction, mon deuil était plus facile à supporter.
Tu pourras lire ce livre :
http://www.christophefaure.com/apres-le-suicide-dun-proche/
Et surtout, accroche-toi, un jour après l’autre, un instant après l’autre.
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nous connaissons toutes cette douleur que tu ressens ... je suis dedans depuis presque 8 mois ...je veux juste te dire de ne pas hésiter pas à écrire ici ... je suis comme toi ... le forum nous aide, on s'aide ... c'est tellement difficile ... mais comme écrit Méduse un jours après l'autre ...
pensées affectives
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Bonsoir ,
Merci beaucoup pour ton message ...enfin le premier qui me parle d'espoir qui me laisse entrevoir que cettee violente douleur va pouvoir peu à peu s'apaiser ...maladroitement beaucoup. De me proches me diant que je ne m'en remettrai jamais que j'etais trop proche de ma fille, trop fusionnelle...qu'on ne se remets jamais un tel drame ... Alors pourquoi suupprter cette souffrance si on sait que c'est perdu d'avance ...alors merci de me donner cet espoir ...par contre je n'ai pas bien compris quand vous me conseiller de faire attention aux signes de ma fille .... Vous evoquez les risques de ma seconde fille suite au déces de sa soeur ?? Ou alors aux eventuels signes de ma fille disparue ??
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Bonjour, 9 mois dans quelques jours que mon fils Aurelien nous a quitté et la douleur est toujours aussi vive... L espoir qu un jour je serais apaisée me semble très loin, mais en attendant je me raccroche comme je peux à cette fichue vie, pour mon autre fils et mon mari.... On a besoin les uns des autres...
Des signes de mon fils j en ai régulièrement, il faut être attentif à la moindre petite chose, mais il y en a, tu en verra.... Moi c est les papillons, ou des objets qui tombent tous seuls sans que personne n y est touché (une boule de noël dans le sapin à son nom, un Pele mêle de photos de lui....) pour d autres ce sont des nuages, des cailloux en forme de cœur, des plumes, des tourterelles, une musique que ta fille aimait et qui passe sur les ondes quand tu ne t y attends pas.... Tout cela c est des exemples, mais ta fille t enverra d autres messages, a toî d être réceptive et tu verras....
J étais aussi très fusionnelle avec mon fils, le petit dernier, que j ai eu du mal à avoir, donc je l ai couvé, protégé et en grandissant nous ne faisions qu un.... Il me confiait beaucoup de choses... Tout cela me manque énormément, c est très dur...
En venant sur ce forum tu y trouveras un petit peu de réconfort et tu verras que tu n es pas isolée dans ce chagrin... Bises
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Mon dieu que c'est dur ... Que c'est violent, je ne peux plus la voir en photo, je ne peux plus y penser sans avoir envie de vomir, de hurler .. Je marche, je marche , je m'occupe l'esprit pour ne plus penser, je tremble, j'ai ma tête qui va exploser ...je ne peux pas rester chez moi tellement ca ma fait mal' de voir ses affaires, ses chaussures dans l'entrée, son écharpe sur le morte manteau ... Je ne peux pas l'evoquer... Est ce noraml de vouloir la fuir comme cela.... Ca m'angoisse atrocement, je suis épuisee de lutter pour ne pas penser ... Dites moi si c'est normal et aprés qu'est ce qui va se passer ? J'ai lu le livre de faure, je ne réagi pour c'est évoqué, je ne rechefche pas le maintien du lien extérieur, je fuis, j'evite ...comment faire autrement ?? Au secours
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Çe n est pas la fuir, c est refuser la réalité. Ton cœur est en miettes... Chacun réagit différemment, j ai mis plus de 2 mois avant de pouvoir rentrer dans sa chambre. Je ne sais plus combien avant de pouvoir ranger ses bottes de pompier, je ne pouvais même pas les regarder. Son linge resté dans la corbeille ce n est pas moi qui lui ai lavé et repassé c est ma belle sœur... Je me suis longtemps demander comment j allais faire et puis jour apres jour je me suis forcée à vivre pour mon fils aîné pour mon mari, ils avaient besoin de moi tout comme j ai besoin d eux.... Mais au bout de 9 mois je n ai toujours pas accepté son depart, prononcer ou écrire le mot mort pour mon fils est très difficile... Me rendre au cimetière tous les jours, lui parler de tout de rien, aller dans son chambre respirait son odeur quand je ne vais pas bien, autant de choses qu il a fallu apprivoiser mais que j arrive à faire maintenant.... Même si cela te paraît irréel, elle n est pas loin, près de toî, sois attentive aux signes qu elle peut t envoyer... Mais une chose est sûre, tu ne seras plus jamais la même... Et le chemin est très très long.... Je ne suis pas sortie d affaire au bout de 9 mois....
Ces quelques mots pour te dire que tout ce que tu vis actuellement est normal... Bises
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Merci beaucoup wewell de ton soutien.... Mais qu'est ce que c'est dur ....je ne peux meme pas fouiller dans ses affaires pour faire les demarches administratives , comme vous je ne peux pas ecrire que ma fille est morte ....je n'arrete pas de penser à sa soeur qui passe le bac ....je me dsi qu'il faut que je tienne pour elle ...je ne peux vraiment pas lui rajouter de la douleur à sa peine ....encore merci de me lire et de m'aider à comprendre ce qui va se passer .....9 mois après...bien que la douleur soit aussi vive, vous sentez une evolution ? C'est juste un peu plus supportable ??? Qu'est ce qui vous apaise le plus ?? Avez vous apporté plus d'attention sur votre autre fils ???
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Ta douleur est tout à fait normal.
Cela va faire presque 6 mois que ma fille est partie et dans les premiers mois voir ses affaires ou les toucher déclencher des crises des larmes.
C'est mon conjoint qui s'est occupé des démarches et la dernière n'a été entamée qu 'il y a une ou deux semaines
La douleur s'apaise mais il y a des hauts et des bas et au début , on ne vit que les bas.
Il faut accepter d'être entourée et aider par ceux qui te font du bien.
Moi ce sont des voisines qui sont devenues des amies qui m'ont obligée à aller marcher d'abord quelques mn puis de plus en plus longtemps en forêt; j'ai crié, j'ai pleuré.
J'ai commencé avec une psy assez vite et ce n'était que des pleurs pour faire sortir cette douleur immense et inacceptable.
Oui c'est dur, c'est insupportable mais ça s'atténue petit à petit;
une minute après l'autre, une heure après l'autre, un jour après l'autre
Chacun trouve ce qu 'il lui fait un peu de bien.
Moi au début, je me calais au fond de mon canapé et j essayais de lire pour ne pas penser.
Je suis toujours sous anxiolytique et somnifère ; pour moi, je ne peux pas vivre autrement aujourd'hui
demain on verra
sois douce avec toi, ne te demande pas trop
Courage, nous sommes tous là avec toi
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Merci cabrau78 pour ce gentil message qui m'aide à comprendre ce que je ressens ...mais je crois que je suis encore bloquée sur la premiere phase , celle du choc de la sidération, refusant de me confrontrer à la réalité ....
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Bonjour,
Pour répondre à tes questions, je ne parlerai pas d évolution, il y a des jours où j ai l impression que je vais mieux, et puis tout à coup tout s écroule à nouveau. Je compare ma nouvelle vie à des montagnes russes, tu es au sommet de la montagne, apaisée, et tout à coup, sans savoir pourquoi, tu redescends au plus bas et la tu plonges à nouveau dans le chagrin.... Mais le manque est toujours toujours permanent. Non pour moi çe n est pas plus supportable qu au début, la douleur est toujours aussi vive, le manque, l envie de l embrasser, de le serrer dans mes bras, sentir son parfum, lui parler et lui dire que je l aime ....
Le fait d échanger ici est très important pour moi, lire le vécu, les expériences des uns et des autres aident.... Sentir qu ici on nous lit, on nous soutien reste le moyen le plus réconfortant pour moi...
En ce qui concerne mon autre fils, il ne vit plus chez nous. Il était déjà parti, avec sa petite amie, de la maison quand le drame est arrivé. Je suis peut être un peu plus adepte des sms avec lui, et j utilise souvent le pronom "mon" devant son prénom, je n écris jamais "bonjour flo" mais j écris toujours "bonjour mon flo", et je conclue très souvent avec un je t aime, ta maman chérie.... Mais le plus terrible maintenant c est que je tremble pour lui, toujours peur qu il lui arrive quelque chose, peur de le perdre.... Je n ai plus que lui, il est ma raison de vivre.... Je l aime par dessus tout... J ai peur tous les jours pour lui...
J espère que toutes ses réponses t aideront mais comme je te l ai déjà dit, chacun est différent et on ne réagit pas tous de la même manière....
Courage, et pense à ta fille qui passe son bac et qui a forcément besoin de soutien, celui de sa maman....
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Oui moi aussi j'ai peur pour ma fille ...j'angoisse de comment elle va réagir aprés le bac, quand elle va réaliser ...j'angoisse des jours prochains même si je constate que sur le site malgré l'insoutenable. Douleur ... Vous restez debout ... Je vous trouve tous d'un immense courage ...je ne sais pas d'ou vous puissiez l'energie ... Mais quel courage ...supporter cette infini douleur depuis tant de jours, de semaines, d'années .... Je n'y arriverai pas ....poutant je pense à sa soeur ...je n'ai pas le droit d'en rajouter à sa douleur ... Et pourtant ...
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J'ai ressenti la m^me choses que toi quand ça nous est arrivé.
Je suis restée d'abord figée et j'avais l'impression de ne plus bouger, de ne plus rien savoir faire. Les autres bougeaient autour de moi et je ne savais plus quoi faire.
Je suis venue sur le site un mois après le départ d'Aéline et je me disais comment font ils pour survivre à ça.
Je ne vais pas pouvoir, je ne suis que douleur.
J'ai bcp échnagé avec vous tous, pleuré en vous lisant , en vous écrivant, douleur qui vous vrille le ventre, qui fait mal partout et qui terrasse.
J'ai essayé d'écouter les conseils : être douce avec soi même, un pas après l'autre, faire les gestes du quotidien qu 'il faut réapprendre, se nourrir correctement, sortir de chez soi, accepter de se faire aider, aller chercher de l'aide autour de soir et chez un psy ou un hypnothérapeute pour moi
Le courage, je n'en ai pas eu au début ; j'ai juste voulu avancé pour mes 2 enfants en acceptant d' être là pour eux qui souffrent aussi du départ de leur soeur.
Courage pour toi et pour ta fille
Je t'envoie un peu d'énergie et beaucoup de compassion
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Merci cabrau 78 pour ce témoignage qui m'indique que ce que je ressens est normal ... Je suis de plus en plus anesthésiée, je ne pleure meme plus, je ne hurle plus ... Je suis comme une morte qui fait les choses automatiquement, je tiens jusqu'a ce soir la fin des épreuves du bac. Pour sa petite soeur ..Peut etre vais je réaliser Aprés ... Je ne sais pas, je ne sais plus ....
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Bonjour à toi, maman d'amour ...
Le séisme vient d'avoir lieu chez vous, vous êtes encore sous les décombres, tout hébétés, désorientés ...
Et longtemps vous resterez étourdis et sourds à cause de cette explosion ...
Explosés mais encore en vie, le feu à perte de vue, sur la ligne de faille du tremblement, crevant de mal et manquant d'air ...
Chez nous, ça fait donc 3 ans et 3 mois, et chaque jour je ressens les répliques du séisme, plusieurs fois par jour, c'est comme ça.
C'est terrible, mais on y arrive.
Ce forum est une source de témoignages exceptionnelle, qui rend compte de tant d'états d'âme et de nuances de deuil ...
Tu n'es pas complètement seule, nous sommes une grande famille ...
Tendresse à toi et aux tiens, Martine.
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Ce seisme a tout détruit, en miette je suis, incapable de verser la moindre larmes, je respire et pourtant je suis morte, vraiment morte...hier ma maman s'est envolée rejoindre ma fille et mon frére parti il y a 2 mois et demi .... Il ne me reste plus que ma fille et malgré tout l'amour que j'ai pour elle ...je ne crois pas avoir votre courage, votre force , ... Survivre pour quoi faire ...subir les heures de souffrance, pourquoi faire , laisser les jours tomber.. Pourquoi faire ? Si ce n'est que chaque jour de plus me rapproche de rejoindre. Andréa ....
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Ta souffrance est immense mais ta fille qui est là à coté de toi a besoin de toi.
Il faut que tu trouves de l'aide.
As tu une amie ou de la famille qui peut te soutenir, un bon médecin ?
Pour moi, les anxiolytiques et les somnifères ont été indispensables.
Je comprends que c'est très difficile pour toi.
Mais ta fille est là , elle souffre aussi
et elle souffrirait encore plus de perdre sa maman
Tu sais j'étais comme toi juste après son départ et je ne savais même plus comment respirer sans avoir mal.
Je ne sais pas quoi te dire pour te soulager
nous sommes là pour te soutenir
Il faut trouver de l'aide
Je te serre fort dans mes bras
Je suis aussi en manque de ma fille et l'avenir n'a aucune couleur ni saveur aujourd'hui
mais je veux que ma fille vive au travers moi et je veux être là pour mes enfants même si ça veut dire traverser cette douleur
Je suis sure que ma fille est à coté de moi, sereine, délivrée de ses souffrances et triste de nous voir souffrir.
Nos enfants partis ne voudraient pas nous voir tristes.
Courage
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Bonjour Maman d'Andréa,
Tout à fait d'accord avec Cabrau.
Que d'épreuves en si peu de temps. Survivre pour sa soeur, tu l'as dit toi-même et tu as raison. Je pense que tu auras ce courage, il faut laisser faire le temps et ne pas chercher à comprendre pourquoi tous ces malheurs. C'est un peu la parabole de Job.
Je peux te dire qu'après bientôt 5 ans, ça va mieux. Ca doit te paraître impensable, mais le temps apaise la douleur. Il ne reste que le meilleur, les bons souvenirs. Et je te souhaite d'avoir beaucoup de signes et de messages de ta fille, comme j'en ai eu. Ca aide beaucoup à reprendre pied.
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Chère maman d' Andrea,
Que de deuils en si peu de temps ...
Affreux, affreux.
Je me sens désarmée de mots devant ce que tu endures.
La vie est cruelle, vraiment, à certains moments.
Compassion pour toi, je prendrais bien un peu de ta peine pour l'alléger, comme on s'échangeait le poids du sac à dos chez les scouts, mais ça marche pas comme ça ...
De tout coeur je suis avec toi et jamais loin de tes larmes ...
Bisou, Martine.
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Ecoute Helpa.
Comme pour toi, j’ai eu plusieurs pertes à des moments relativement rapprochés, d’abord ma fille, sept mois plus tard mon mari et trois ans plus tard mon père âgé, 37 ans jour pour jour après ma mère. Depuis, ma cadette est partie du nid, mais nous nous voyons presque tous les week-ends puisqu’elle vit seule pour l’instant. Nous nous sommes beaucoup rapprochées. Avant, elle était plus proche de mon mari puisqu’elle était son opposée, alors que nous nous ressemblons beaucoup.
Après le départ de mon ainée et jusqu’à la mort de mon mari, je l’avais négligée et c’est lui qui prenait soin d’elle. Moi, je m’inquiétais pour mon ainée disparue que je sentais seule dans cet autre univers. A la rigueur, j’enviais même mon mari d’avoir rejoint notre ainée. Je suis profondément convaincue qu’ils se sont retrouvés. Comme Wewell, Helpa et beaucoup d’autres, j’ai eu pleins de signes de mon ainée pour me dire qu’elle était toujours là quelque part. Dans la rubrique « Spiritualité », tu pourras trouver de nombreux exemples de signes.
Ma cadette a besoin de moi, comme la tienne a besoin de toi, comme toi, tu aurais encore eu besoin de ta mère. C'est normal que tu te sentes comme morte en ce moment et pendant un certain temps. Accroche-toi. Ta cadette a le droit de faire sa vie à elle et elle a besoin de ton soutien pour trouver son chemin. Ton Andréa, elle, est entourée maintenant. N’ajoute pas un décès de plus à tous ces départs. N’abandonne pas ta cadette. Tu trouveras la force pour y arriver. Nous serons à tes côtés.
Comme toi, j’étais longtemps en apnée. Pour retrouver par moments du répit, tu pourrais essayer la méditation pleine conscience :
https://www.youtube.com/watch?v=fuDXc1Hr9UE .
Si je n’arrive pas à m’endormir, je l’écoute et en général je m’endors même si ce n’est pas le but en principe. Si cela te fait du bien, tu peux acheter le livre de Christophe André http://christopheandre.com/WP/?projects=mediter-jour-apres-jour qui contient le CD de l’enregistrement mentionné.
Je t’embrasse très fort
Méduse
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Merci beaucoup pour tous ces messages de soutien et de ces conseils ...merci
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Andréa,
27 Juillet 1991 : la date de ta naissance. Mais pas seulement. C'est aussi la mienne.
Par ta venue au monde, je suis passée de l'ombre à la lumière, d'une vie en noir et blanc à une vie toute en couleurs, mille couleurs et plus encore!
Tu m'as fait danser sur le chemin de la vie, en faisant des étincelles, un million de danses et plus encore...
Tu as fait chanter mon coeur au rythme de ton Amour, de tes baisers, de tes sourires, une centaine de chants et plus encore...
Avec toi, il suffisait de lever les bras pour toucher le ciel et tu m'as fait pousser des ailes et j'ai volé tout ce temps et plus encore...
J'ai savouré la chance énorme que j'ai eue de vivre à tes cotés, de te connaitre, de t'aimer, de devenir meilleure...
3 Juin 2016: date de ton envol. Mais aussi celle de ma chute dans le noir. Il ne fera plus jamais jour dans ma vie.
Dans la nuit je resterai pour toujours.
Mais une étoile, ton étoile, brillera si fort que je ne pourrai que continuer le chemin. En boitant, à genou, en rampant, peu importe, mais j'avancerai encore et encore parce que je respire l'Amour que tu m'as soufflé.
Parce que chaque jour que je vivrai sera un pas de plus vers toi...
Parce que l'essentiel, Andréa, n'est pas que ce bonheur ne sera plus, mais qu'il ait existé.
24 ans de bonheur,
Andréa, merci. —
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C'est très beau ce que tu écris et d'une grande sagesse.
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Chère maman d' Andrea,
Je me sens en complète affinité avec ton texte aussi, et je sais le courage qu'il t'a fallu pour en écrire la deuxième partie ...
Garde ce cap d'espérance, on chute parfois dans le noir mais la petite étoile est là .
Emotion pour toi, M.
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Tu peux essayer d'appeler cette association, leur parler par téléphone puis aller à un rv individuel.. ça peut t'aider ...ça fait loin mais ... toi seule sait si ce n'est pas une solution malgré tout...Ils sont très bien...
ASSOCIATION JONATHAN PIERRES VIVANTES
Accueillir les parents ayant perdu un ou plusieurs enfants quelles que soient les circonstances et quel que soit l’âge.
1 place du Grand Puits
55210 HATTONCHATEL
Tel : 03 29 89 57 20
eMail : dominique.banzet@orange.fr
Site : anjpv.asso.fr
Activites :
Permanences d’accueil : Maison Diocésaine, 29 rue de la Paix, Verdun – 03 29 86 02 77 (3ème vendredi du mois de 14h à 16h)
Écoute téléphonique.
Entretiens individuels et en famille.
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Merci beaucoup, il ya une antenne a epernay, je les contaterai dés mercredi car j'enterre ma maman mardi ...j'attends beaucoup de pouvoir parler car je ne veux pas déverser ma douleur sur mes proches, ils ont déjà tellemnt a faire avec la leur ...
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Bonjour,
J'ai trouvé ton texte très beau et émouvant.
Je ne sais que dire devant tes souffrances.
Tu fais un pas après l'autre
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Un très beau texte que tu as écris, et tu vois, tu le dis toi-même que tu continuera le chemin.... tu vas te raccrocher, tu vivras pour elle, elle vivra en toi.... chaque jour sera un jour de gagné contre ce p.... de chagrin... tu auras des moments sombres, et d'autres moments où tu apercevras une petite éclaircie... mais tu vas y arriver, du dois y arriver j'en suis sûre... comme moi, comme nous
Pensées....
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Merci pour vos messages... Mais je ne comprends pas encore ce qui m'arrive, je suis dans le plus grand des deni... Je ne peux pas ni évoquer ma fille, ni voir une seule photo, ni toucher une seule de ses affaires .... Je lutte à chaque seconde pour ne pas y penser ....Andréa ne peut pas ne plus etre là, c'est juste impossible, suréaliste ....Mon amour, ne peut pas étre partie.... Je me sens comme sur un fil prête à tomber au moindre instant si je prends conscience de ce qui s'est passé ....j'ai peur ... J'angoisse ....
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7 mois et je n'ai toujours pas compris . Je ne sais pas comment aider mais je comprends chacun de tes mots.
Pensées
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un pas après l'autre
beaucoup de douceur pour toi
prends ton temps
J'ai trouvé de l'espoir en lisant les livres de Elisabeth Kubler Ross
Ma fille me manque aussi bcp
Je t'envoie un peu de courage et je t'embrasse très fort
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Je sais ce que tu traverses, j'aimerai te dire que je vais mieux avec le temps, mais non pas encore... 9 mois se sont passés et toujours ce manque, cette impression que je vais me réveiller de ce cauchemar, que je vais le revoir et le serrer dans mes bras. Il y a encore des mots que je ne peux pas prononcer, des choses que j'occulte pour ne pas avoir trop mal, mais quand la réalité me rattrape, je m'effondre, j'ai très très mal...
Tu iras doucement vers le meilleur, mais tu vivras sans doute ce que j'appelle les montagnes russes, accroche toi pour ceux qui restent, qui te soutiennent et qui ont surement aussi besoin de toi..
Bises
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Fais selon tes besoins. A un certain moment, je regardais en boucle les photos de ma fille puisque j’en éprouvais le besoin. J’en ai beaucoup dans la chambre-à-coucher, mais en ce moment, je ne les regarde pratiquement pas.
J’avais vidé son appartement avec l’aide de sa sœur pour pouvoir rendre les clés. J’ai ramené beaucoup de choses que j’ai entreposées dans sa chambre qu’elle avait quitté juste 6 mois auparavant. Tout est toujours en attente comme les vêtements de mon mari qui sont toujours à leur place. Parfois, je m’apprête à me mettre à trier et aussitôt, je repose tout et referme sa chambre ou l’armoire de mon mari. Je m’en occuperai quand ce sera le moment. Pour l’instant, je suis en train de me reposer et de me remettre debout moi-même.
J’ai dû apprendre à accepter les montagnes russes et que je ne pouvais pas maîtriser le deuil.
Sois douce avec toi-même, écoute tes besoins.
Un pas après l’autre.
Courage et patience à vous toutes et tous
Méduse
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Bonjour romane,
Peux tu me dire si au bout de 7 mois , la douleur s'est attenuée juste un peu ... Et vous que vous est il arrivé ? Avez vous repris le travail ? Cela vous aide t-il ?
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Merci wewell... Les montagnes russes oui mais surtout le deni ..combien de temps encore avant de se prendre le coup de la réalité dans la tete ... Est ce normal d'eviter les photos , les affaires .. Vouloir a tout prix la fuire alors que dans les livres, ils parlent de maintenir le lien extérieur puis en crér un interne , je ne me reconnais pas là dedans ... Je veux jsute fuir la réalité...
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Merci cabrau ...j'ai lu le livre, je ne fais que cela lire lire et je ne m'y retrouve pas ...
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Merci méduse ... Tu es douce dans tes écrits .... Je ne peux vraiment pas regarder les photos , si je vois ses chaussures dans l'entrée, une envie de hurler, de taper dans le mur comme j'ai déja fait ... Je fuis je fuis et je m'en veux de ne pas vouloir maintenir ce lien décrit dans tous le souvrages ... J'ai peur de moi-meme , j'ai peur de devenir folle ...
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moi aussi je voudrais fuir !!! mais même en fuyant je chercherai mon fils .... 8 mois passés ... c'est dur ! même si j'ia reprit un autre travail (qui me sauve !) le retour à la maison est tellement difficile !! il n'y a qu'au boulot où je "suis bien" ... je fais semblant, j'essaie d'être acceuillante pour les clients et sors mon beau sourire de façade, y a même une dame qui m'a dit "c'est plaisant de venir avec vous, vous au moins vous avez le sourire, pourtant vous avez toutes les raisons de ne pas l'avoir ..."
en ce moment je suis en "manque" ! manque de mon fils !!! j'ai envie de lui parler, de le toucher, de l'entendre !!! je n'arrive pas à me faire une "raison" ... tellement de mal à croire que c'est vrai !!! encore cette impression qu'il arrive !
je vois d'autres parents "comme nous" ils ont avancé ... leur enfant est parti depuis des années ... la vie a reprit ... d'une autre manière mais elle a reprit ... j'ai du mal à concevoir ma vie sans mon fils ... c'est impossible .... j'occupe enormément mes journées ... je fuis par le travail ! tant pis ... et je vais voir une psy toutes les 3 semaines ... ça m'aide pas mais je decharge tout ce que je ne peux pas dire en vrai ....
je te souhaite du courage et n'hésites pas à écrire ici ... on est tous sur le même chemin ....
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Merci loulou pour ce temoignage ....quel courage de fuir dans le travail ...quel travail faites vous ?? Au bout de combien de temps avez vous repris une activité professionnelle ? Visiblement cela vous aide mais moi cela fait à peine un mois et je m'en sens incapable ... Je tiens à peine debout ...
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j'ai arrêté mon 1er métier que j'vais depuis 21 ans ... j'ai tout laché le jour où mon loulou est parti ... et comme il faut bien payer les factures, j'ai envoyé des cv au bout du 6eme mois ... je n'avais pas envie mais un seul salaire c'etait trop dur, déjà qu'on coulait je ne voulais pas être sur la paille, ma fille est là et je devais rebosser pour elle ! 3 entreprises m'ont téléphoné le même matin ! j'ai gardé la plus près de chez moi, et surtout elle est juste à côté de mon loulou , je suis caissière ... pas l'idéal mais je suis chez moi à 19h30 alors qu'avant c'était 22h ... j'ai 3 jours par semaine alors qu'avant 1 seul jour ... je n'ai plus de responsabilité, je pointe avant et après, je fais mes heures et rien de plus ... par contre je gagne 2 fois moins ... mais pour le moment ça paye les factures et le reste je m'en fou .... je signe mon cdi lundi ... j'en fais pas une fête ... mais ce boulot me sauve !!
ce n'est pas du courage ... les 1ere temps, je pleurais avant d'embaucher ... mais la leçon que je faisais à mon gars de travailler, de faire n'importe quoi, mais de bosser, je me l'applique en pensant à lui ! très fort ! et j'éspère qu'il est fier de moi ...
fuir par le travil ce n'est pas forcement bien ... y en a qui fuient dans l'alcool, la drogue ...
courage
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Leur mort nous oblige à puiser profond les ressources...
Travailler en sauve certains.Dont toi clairement...
Alors travaille.. et comme tu lui dédies tes journées de boulot, c'est une belle façon de lui rendre un hommage quotidien...
Il serait fier de sa si courageuse maman...
Sourire , même faux ..permet de rester dans les relations.. ça aide...un peu...
Je sais que tu survivras à ce tsunami...je ne sais pas comment mais je le sais...
Avec toute mon amitié de maman-pareille mais usuellement plus en avant sur le chemin de ce deuil interminable...
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Pour te répondre je ne sais pas combien de temps tu vas fuir la réalité, combien de temps tu seras dans le déni .... Moi même au bout de 9 mois, je n imagines pas encore cette vie sans lui. Impossible de me convaincre que je ne le verrai plus physiquement, mais en même temps je sais que je ne pourrais plus le serrer dans mes bras... Tout est mélangé entre irréel et réel ... Au début non plus je ne regardais pas les photos, je passais à côté sans les voir, et petit à petit j en ai éprouvé le besoin et tu vois j en suis à faire un bel album pour sa petite amie que je lui offrirait pour ce qui aurait dû être leur 1 an d amour.... Les vêtements qu il lui restait à laver dans son panier à linge, c est ma belle sœur qui s en est occupé et qui a tout repassé, c était impossible pour moi. Elle les avait déposé dans sa chambre. Au bout d environ 1 mois et demi, nous avons entrepris mon mari et moi de ranger un peu sa chambre, cela a été très très dur, surtout de mettre ses vêtements dans l armoire... Prendre son sweat adoré dans les mains, l imaginer dedans et se dire que ce ne sera plus le cas a été une véritable épreuve ... Nous avons donc ranger succintement, histoire de faire un petit coup de propre, mais c est tout. La porte de sa chambre est restée fermer très longtemps. Mais maintenant, quand j en éprouve le besoin, je rentre dans sa chambre et je m assieds sur son lit, je prends de grandes bouffées d air, de çe que j appelle son odeur, et je lui parle, je lui crie, je l appelle, je le pleure.... Mais il m a fallu beaucoup de temps avant de faire cela. Je pense qu il n y a pas de règles pour faire son deuil, chacun est différent, nos réactions ne sont pas les mêmes, malgré le même chagrin qui nous ravage !!! Il n y a pas de généralités, tu iras à ton rythme, c est toî qui sentira les moments opportuns pour chaque chose.
Je t embrasse bien fort
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Bonjour,
J'ai repris mon travail à temps partiel 2 mois après le départ de mon Aéline.
Je fais bcp de figuration et peu de travail effectif mais me retrouver toute seule à pleurer dans mon canapé me conduisait gentiment vers une dépression donc je travaille depuis trois matinées par semaine avec des petits dossiers qui ne m'angoissent pas. Les gestes du quotidien à commencer par se lever sont un fil.
Très vite des voisines m'ont sollicitée d'abord pour parler ou pas autour d'un thé chez elles (pour me sortir de mon canapé), puis pour marcher en foret plusieurs fois par semaine.
Je peux dire que ça m'a sauvé et que ça me sauve encore de cette folie qui parfois n'est pas loin.
Je ne sais pas qd je serai opérationnelle et si un jour je le serai. J'ai perdu le gout et l’intérêt de mon boulot. Tout cela me semble tellement vain et vide de sens.
Je vais avoir besoin de redonner du sens à ma vie, il faut que ça ait un sens.
Chacun essaie de sentir ce qui va lui faire du bien. Le tsunami est passé et a tout détruit ; il faut trouver un chemin de douceur, celui qui te fera le moins mal et te permettra de te soulager.
Il faut essayer de se nourrir correctement, prendre soin de sa santé, essayer au maximum de se reposer, de se faire du bien, de se faire aider, de refaire les gestes du quotidien, tout ça sans avoir de souci matériel.
Nous sommes tous passés par là et savons ce que ces quelques actions anodines avant le drame représentent d'énergie, de courage et de larmes pour être réapprises, pour être faites tous les jours.
Que ce sont elles qui nous maintiennent la t^te hors de l'eau même si c'est dur
Courage, je t'envoie un peu d'énergie et te serre fort dans mes bras
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Cabrau tu as dit la phrase juste "Je vais avoir besoin de redonner du sens à ma vie, il faut que ça ait un sens" c'est exactement ça ... moi aussi pour le moment je n'ai pas de "sens" "d'intêrét", ce boulot est là pour ne pas me faire couler à pic !
courage à nous tous ...
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Je n'ai pas eu le choix que de continuer de travailler, étant artisan avec 3 salariés, c'était obligé !!! mais aucune envie, aucune motivation, même encore aujourd'hui. J'aimerais même fermer cette entreprise, reprendre une activité salariée mais compliqué car pour licencier et fermer l'entreprise, il me faudrait de l'argent que je n'ai pas, et ma blessure de vie, l'Etat s'en fou, les charges sont belles et bien là!!
Mon courage et ma force, c'est ici que je la puise, à écrire et vous lire
MERCI A VOUS
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Bonsoir,
Aujourdhui les résultats du bac, sa soeur l'a eu avec lention tres bien tout en ayant enteré Andréa entre deux épreuves. Que pouvais je ressentir auhourdhui face à cette nouvelle ...si ce n'est que de ressentir encore plus fort l'absence d'andréa qui n'est pas là pour partager cela ... Que pouvais je faire d'autre que d'aller hurler cette absence au cimetiere et lui demander pourquoi, lui demander ou est ce qu'elle est ... Comment imginer que je ne la verrai plus, que je ne la reniflerai plus ... C'est juste pas possible, inconcevable ... J'ai marché toute l'apres midi en ville à sa recherche, croyant la voir a la sortie ou a l'entrée de chaque magasin comme elle le faisait souvent ... Je crois que je vais devenir folle ... Et portant il ya sa soeur ... Je ne peux pas lui imposer cela, je ne peux pas la laisser à 18 ans et pourtant je ne peux pas non plus supporter l'insupportable ... andrea faisait parie de moi ...
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Mon fils ainé a enfin signé un CDI au mois de février cette année depuis si longtemps qu'on attendait cela pour ces projets futurs. Cela aurait du être une joie pour nous, mais difficile a exprimer quand on ne peut la partager avec son fréro... comme toi, je le vois encore partout, une silouhette, une coiffure, un vêtement et j'ai l'impression que c'est lui... il y a quelque temps un jeune homme traverse devant ma voiture, il portait le même jean clair, la même veste à capuche bi-colore, les mêmes tennis, la même coiffure, la même taille... j'ai cru devenir folle, je me suis mise à pleurer, j'avais envie de l'appeler, mais la réalité te rattrape forcément, tu sais que ce ne peux pas être lui... j'ai une vidéo enregistrée peu avant son accident sur mon portable où Aurélien parle et rigole lors d'une soirée, quand vraiment je ne vais pas bien, je me la repasse, entendre sa voix est tellement bon !!! mais je ne le fais pas souvent, car à chaque fois, je me fais du mal
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Bonjour wewell, je comprends parfaitement, notre vie est biaisee , accaparee par cette absence insoutenable qui nous empeche d'entrevoir le reste ... Comme vous je la voie partout, mais pour l'instant je ne peut meme pas regarder une phto tellemnt que ca fait mal ... Insupportable ... Qu'est ce qui vous fait du bien en dehors de regarder la vidéo ?? Comment gerez vous les angoisses nocturnes les reveils violents lorsque pendant une fraction de seconde on a l'espoir que ce n'est pas vrai ..
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Ce qui me fait du bien, c'est d'aller dans sa chambre, m'assoir sur son lit, respirer son odeur qui est toujours présente. La je suis en pleine construction d'un album photo pour sa petite amie, pour ce qui aurait du être leur 1 an... au début ça m'a même permis de voir Aurélien dans mes rêves cet album... les petits signes comme les papillons, ou bien les coups de pouce quand je le lui demande et que j'obtiens sont aussi autant de choses qui me font du bien, si je peux dire ainsi... Je vis depuis plus de 10 ans avec des angoisses nocturnes (depuis que mes 2 parents ont la maladie d'Alzheimer), mais les angoisses de mes parents ont laissé place à celles d'Aurélien, et je ne sais toujours pas les gérer... je regarde beaucoup les émissions tard le soir, je n'arrive pas à lire, ni écouter de la musique le soir... je ne regarde plus non plus les émissions médicales que j'aimais tant, c'est impossible... et puis je fume... pas de drogue, juste des cigarettes mais en plus grosse quantité qu'avant... ça n'arrange pas le stress, il parait mais moi j'éprouve un tel plaisir à fumer !!!
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l'espoir que ce n'est pas vrai, je le vis surtout la journée ... l'autre fois je pensais à queleque chose, et je me suis dit "ah il faut que je lui en parle !" ... les angoisses je les ai toujours en plein jours ...la nuit je prends quelque chose qui fait que je dors jusqu'à la sonnerie de mon reveil ...
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Merci pour ces partages, cela me fait du bien de savoir qu'il ya d'autres personnes qui partagent la même douleur ..qui comprennent... Car personne ne peut comprendre ce que l'on subit, ce que l'on meurt chaque heure, chaque jour ... Je ne supporte plus les questions : alors ca va mieux ? Tu remontes la pente ? Comment ,b tu n'as pas repris le boulot ? Je ne supporte pas la vie qui continue, les autres qui rient qui reprennent leur vie ... Je ne leur en veut pas mais je ne supporte pas ...pour l'instant je ne trouve rien mais vraiment qui ne m'apaise, je fume aussi beaucoup alors que j'avais arreté depuis 4 ans ... J'ai depuis 3 jours des attaques de panique quand je réalise que je ne la verrai plus .. Je la cherche partout persuadee qu'elle va surgir d'une minute a l'autre .. C'est horrible .... Jài peur d'aller dormir car je sais que le réveil sera un coup de poiganrd en plein coeur ....
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Bonjour Mon amour, ( ça fait longtemps que j'ai pas écrit ça !)
Plus sérieusement,
Les questions que tu te poses, on se les ai toutes posées...
Est-ce que c'est normal...?est ce que je réagis normalement ?
Ma fille de 28 ans est partie subitement, d'une embolie pulmonaire en septembre.
J'étais par hasard avec elle quand ça s'est produit...rien ne nous laissait croire qu'elle était en danger...
Oui, on pense mourir, ne pas être capable de survivre à ça.
Ça fait 9 mois, et il y a des jours où je crois y arriver...
Puis, sans crier gare, une photo, une musique, une rencontre ...et tout chavire.
C'est ce qu'on appelle les "montagnes russes".
Mais au début, je me rappelle que parfois, je n'arrivais pas à pleurer...
J'étais comme anasthésiée. Ça m'arrive encore.
Le plus difficile, c'est quand tout le monde retourne à sa vie normale,
On dit que c'est comme si on vivait dans un monde parallèle... C'est pas mal ça.
Je n'ai pas repris le travail, et bien sûr, je subis comme toi les regards d'étonnement et de désapprobation.
Surtout de la part des médecins et psy qui jugent que je devrais être " plus fonctionnelle"
Mais moi, je sais ce qui est bon pour moi.
Chacun sa facon de vivre son deuil.
Il n'y a pas de bonne ni de mauvaise façon...
Ce forum m'aide beaucoup, j'y retrouve des personnes autenthiques qui savent de quoi je parle,
Je participe aussi à un groupe de parole.
Et je lis tout sur le deuil, à commencer par les livres du dr Christophe Fauré ( sa conférence sur le deuil sur Youtube est gratuite)
Si tu sens une ouverture, parles avec ta fille, les enfants ont souvent le réflexe de vouloir nous protéger...
Mais ils ont besoin aussi de partager leur peine avec quelqu'un qui les comprend.
Surtout, suis ton instinct , fais-toi confiance.
Affectueusement
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Merci magi ...je me sens moins seule avec des messages qui traduisent je que je ressens, vis, subit .... Personne ne peut imaginer, soupsonné ce que l'on souffre ...j'en ai marre d'entendre .. Les tu vas remonter la pente, tu vas t'en sortir .. De belles choses t'attendent !!! Non non non aucune chose ne sera belle maintenant ...non je n'irai plus travailler avec des gens qui s'en fouttent , dont les interêts ne sont plus les miens . .. Non je ne continuerai pas une vie de couple qui exigence ce que je n'ai pas envie de donner ... Non je ne ferai pas semblant d'etre bien , non je ne poursuivrai pas une vie de mensonges ... Une vie a l'economie ... Andrea n'est plus ... Je ne serai plus non plus .... Juste survivre un peu pour sa soeur ...
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Mon Amour
Un petit pas après l'autre, un pas en avant deux en arrière, on avance chacun à son rythme.
Le 30 mai 2011 mon fils aîné Xavier s'est donné la mort chez son frère.
Ce fut si difficile. je vis en Corse, un paradis mais isolée, loin des miens.
J'ai écrit, rempli un gros cahier de tout ce que j'avais BESOIN de dire à mon fils durant la première année, les souvenirs que j'avais tellement peur d'oublier.
Et surtout j'ai pensé à moi, j'ai pris soin de moi. J'ai fait un tri parmi les "amis", les relations.
J'ai essayé de ne pas mettre une pression supplémentaire sur mon fils cadet, lui disant de vivre sa vie sans se préoccuper de moi. Nous avons une très belle relation, il vit en Norvege depuis trois ans, je le vois une fois par an, mais sur Skype chaque semaine. Cet été il rentre à Toulon, une nuit de bateau de Bastia. Je le verrai plus souvent !
Aujourd'hui, cinq ans après, Xavier m'accompagne toujours souvent dans un grand sourire, mais quelquefois encore dans les larmes.
J'arrive à trouver quelquefois la vie légère et belle et à sourire et rire.
Le chemin est long et difficile, mais l'enfant qui reste à BESOIN de savoir qu'il compte autant que celui qui est parti. J'aime mes deux fils autant l'un que l'autre mais j'ai CHOISI la VIE avec VINCENT ET non la MORT avec XAVIER.
Beaucoup de courage et de force à toi et toute ta famille
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Merci beaucoup pour ces mots justes, encourangeants , mais je crois que je n'ai pas encore fait mon choix ... Malgré tout l'amour que j'ai pour ma seconde fille , la perte d'andréa est trop violente pour moi, ma lutte acharnee heure par heure m'épuise un peu plus chaque jour ... Mes focrs s'amenuisent heure par heure, je ne connais pas le niveau de reserve qu'il me reste ... J'ai peur ...j'angoisse... Ce choix devra bien se faire mais encore trop tôt, trop tot pour savoir si j'aurai autant de courage que vous tous sur ce forum
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A près d'un an de son départ, se coucher encore en espérant ne pas se réveiller le lendemain, et se lever le matin en se demandant ce qui vous fera tenir jusqu'au soir ...
Je vis dans l'urgence, mon obsession est de faire sans cesse et régler les nombreux problèmes (et c'est un euphémisme en ce moment) qui m'assaillent, comme si je devais effectivement partir demain et laisser tout en ordre ... quel ordre et pourquoi ? cela semble si vain et pourtant c'est une évidence, cela s'impose à moi, et il n'y a aucun courage là-dedans.
Et je suis encore là, étonnée, incrédule de ne pas être encore morte de chagrin, et dans le désespoir, portée, supportée par nos enfants et toutes les choses qui nous tenaient tellement à coeur.
Ne plus être semble envisageable, mais mourir est difficile ... nous le savons, nous mourions de jour en jour avec ceux que nous accompagnions ...
Savoir qu'il existe une porte de sortie définitive est peut-être la solution : juste savoir est peut-être suffisant ... pour continuer jour après jour ce chemin tortueux et douloureux, avec ta fille qui mourrait de chagrin si tu n'étais plus ...
Faïk
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Est-ce la lutte pour survivre ou celle en vain pour revenir en arrière qui t'épuise ?
Le deuil est un stress intense dans la durée. C'est normal de s'épuiser. C'est épuisant de remettre tout en question. Néanmoins, le corps humain arrive à résister plus qu'on ne le pense.
Pense juste à l'instant présent que tu dois supporter et surmonter. Lâche prise. C'était tout un apprentissage pour moi de ne rien pouvoir maîtriser. Je devais aussi apprendre à me différencier de ma fille disparue. Nous n'étions pas une, mais chacune a sa vie et son destin. C'est Lytta Basset qui me l'a fait comprendre dans son livre " Ce lien qui ne meurt jamais ". Son fils s'était également suicidé. Dans ce livre, elle parle de son chemin du deuil. Je l'ai lu en boucle pendant des mois.
Comme Monangesaveriu, je pense qu'il faut absolument penser à l'enfant qui est ici. C'est lui qui a besoin de nous puisqu'il est au début de sa vie. Il a besoin que nous soyons à ces côtés. Andréa, elle est entourée de sa grand-mère et de son oncle. Tu n'as pas à t'en faire pour elle.
Prends bien soin de toi. N'oublie pas de manger correctement et pense à aller au soleil un peu pour la vitamine D. Je ne m'étais plus explosée au soleil pendant des mois. La conséquence était une fatigue musculaire intense et des vertiges parce que le calcium ne pouvait plus être absorbé et les cristaux dans l'oreille interne se sont effrités.
Patience. Accroche-toi.
Bonjour Monangesaveriu, je lis toujours tes messages quand je les vois.
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Merci beaucoup Meduse, j'ai lu tes messages précedents qui portent un peu d'espoir de sentir cette douleur un peu moins violentes, un jour peutetre se mettra-t-elle à chuchotter plutot qu'à hurler comme aujourdhui ... Oui penser à sa soeur, c'est ce que je fais à chaque instant ... j'ai toujours dit que malgré mes malheurs, je volais car j'avais 2 ailes, mes filles qui me donnaient cette force ... Aujordhui une seule aile, et au lieu de voler, je marcherai ... Mais avec toutes ces douleurs engendrées à chaque pas,... Seuls vos témoignages me permettent d'esperer un peu ... De tenir jusqu'au lendemain, en esperant avoir la meme pensée pour le lendemain suivant ...
Merci à tous ...
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Mon Amour
nous tous sur ce fil, sommes des survivants. L'un de nos enfants s'est envolé, volontairement, par accident ou maladie. Nous sommes amputés de notre enfant. Ceux qui ne l'ont pas vécu ne peuvent imaginer ce tsunami, cette souffrance intolérable.
Il faut prendre soin de soi, de ceux qui restent, un autre enfant, un conjoint. Chaque membre de la famille vit ce deuil différemment.
Cinq ans après le suicide de Xavier, j'ai compris que je ne comprendrai jamais pourquoi
j'ai compris que c'était son choix et que je ne pouvais que le respecter même si je ne le comprenais pas.
J'ai beaucoup parlé avec mon second fils, chez qui Xavier s'est suicidé, qui l'a découvert, à du faire face et me prévenir moi leur mère.
Ces cinq années ont été difficiles , petits pas en avant, grands pas en arrière, mais on avance, lentement, à son rythme.
Tu en es aux tout débuts de ce chemin, n'écoute personne, fais ce que tu ressens, prends du temps pour toi pour ta fille et ton conjoint.
Si tu le peux, lis les histoires des autres parents, tu verras que chacun a vécu les mêmes questionnements que toi, que chacun avance à son rythme.
Tout ce que tu vis est "normal" dans notre situation de parents endeuillés.
Cinq ans après le suicide de Xavier, je peux dire que l'on survit. Moi j'arrive même à Vivre quelquefois.
Bien sûr, Xavier est toujours avec moi, en moi. Je lui parle, je l'associe constamment à ma vie, je parle de lui comme je parle de son frère. Je trie des photos, depuis deux ans je fais des livres photos de sa vie, de notre vie.
"Aujourd'hui une seule aile, et au lieu de voler, je marcherai ". Oui tu marcheras, quelquefois tu ramperas peut être, mais tu avanceras, tout doucement , un pas après l'autre, un jour après l'autre.
Il te faudra "user la douleur" comme le dit si bien Eva Luna.
Nous sommes là pour t'aider et te soutenir sur ce chemin si difficile, petite soeur de douleur.
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Quel doux message monangesaveriu, il m'a touché, fait du bien, m'a donné un peu d'espoir ..une grande sérenité se degage de chacun de ces mots ...mille. Remerciemts ....
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40 jours que mon amour s'est envolé..40 jours de douleur inouie, 40 jours de lutte acharnée, 40 jours de torture ...et je suis toujours là... Pourquoi ? Pourquoi continuer à subir cet enfer ? Pourquoi supporter cet insupportable ? 40 jours à aller sur une tombe pour pleurer et hurler vers le ciel à la recherche d'un miracle qui ne viendra pas ... Combien de jours encore ? Combien de temps mon corps meutri va-il résister à ces coups de poignards, à ces coups de massue, ensanglanté, déchiré, éventré, décapité ? Mon coeur bat encore et pourtant mon corps est mort, je le sais et j'accepte qu'il soit condamné ... Les jours sont comptés ... Sans savoir lequel sera la dernier ...
Andréa mon amour, comme je te le disait si souvent je t'aile plus que ma vie ...
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Bonjour,
Oui, nous partageons ta douleur
oui nous sommes passés par ce tsunami et beaucoup sont encore dans la tourmente.
nous nous sommes tous posés la question de rester ou de la( le) rejoindre pour ne plus souffrir
cette période est insupportable, si douloureuse. vis l'instant juste une minute après l'autre
trouve ce qui te soulage.
Les 2 premiers mois nous avons été soutenus par une équipe du SAMU, toutes les semaines pour parler et reparler et pleurer , pleurer encore
pas la force de faire les courses, le ménage; tout réapprendre sans elle
sans accepter son départ et son absence ; je ne l'accepte toujours pas et comme vous tous, je la vois partout et je rêve qu 'elle revient.
Tous les jours, un coup de pied au fesses pour se lever mais il est plus doux.
J'ai cherché sur internet tout ce qui pouvait me faire du bien des séances d'hypnose pour le sommeil pour arriver à faire une petite sieste et m'endormir le soir malgré les somnifères
les anxiolitiques pour calmer les angoisses plus la méthode TIPI sur youtube pour faire passer les douleurs liées aux angoisses.
La méditation, des séances zen youtube
3 mois après son départje suis allée voir un médium; au début j'étais déçue mais en ré écoutant l'enregistrement, bcp de pleurs mais aussi des preuves de sa survivance. Ce médium m'a parlé à l'écriture automatique sur laquelle j'étais très sceptique et qui fonctionne depuis un peu moins d'un mois.
Nous sommes allés aux permanences de parents endeuillés JPV
j'ai commencé une psychothérapie que j'ai arrêté car ça ne me correspondait pas, je reprendrais peut être
Ce qui m'a vraiment sauvée sont 2 voisines qui sont devenues des amies et qui ont commencé par m'inviter à prendre un thé puis une petite marche 2 à 3 fois par semaine en foret on parle ou pas
et surtout l'hypnothérapie qui a atténué la douleur du départ d'Aéline, qui rend supportable la culpabilité
C'est toujours les montagnes russes avec des crises de larmes mais moins souvent et moins fort
Ca n'enlève ni le manque , ni la tristesse; Aéline est dans mes pensées à chaque instant en douceur et en amour
tout ça me permet de faire pencher la balance du coté de la vie
Je lis des choses sur le REIKI et je pense que je vais tester en septembre.
Je m'essaie à la TCI mais c'est long , compliqué.
Chacun trouve son chemin, ne te demande pas trop, sois douce avec toi
trouve des personnes qui te font du bien
envoie leur le lien qui t'a été envoyé par Monangeaveriu," je crois sur la conférence du Dr Fauré.
Les gens qui m'ont le plus et le mieux aidé sont ceux qui ont bien compris ses messages.
Personne ne peut imaginer ce que nous vivons, il faut leur donner les clés pour qu ils puissent s'ils le veulent nous aider et être un vrai support pour nous faire du bien et nous pardonner nos contradictions, nos pleurs, nos sauts d'humeur
Je suis comme toi, je veux vivre en donnant un sens à ma vie
il faut que ça ait un sens
je ne sais pas encore comment mais Aéline m'aidera
Courage, je t'envoie un peu de mon énergie,
je te serre dans mes bras de maman orpheline de sa fille comme toi
pour es 2 autres enfants
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Merci maman d'adeline, tout ce que vous ecrivez raisonne en moi ...Mais aujourdhui rien ne me fait du bien, rien ne m'apaise et malgré tout l'amour que j'ai pour sa petite soeur, je le demande comment j'ai pu tenir 40 jours, comment je vais survivre à cette torture ... Et pourtant je vous relis et relis en me disant que ns la salle de bain ... Seules mes visites au cimetiere me permettant de hurler me mettent en sécurité, me protegeant de pas me jeter sous un train ou passer par la fenetre ...je rejette tout le monde ... Leur en voulant de pas comprendre ma douleur... De reprendre leur vie ... Je me sens si seule, si seule ....Merci de vos témoignages témoins de cette douleur commune qui nous lie tous ensemble ...
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Bonsoir,
"Survire pour sa sœur". Cette question je me suis posée et me la pose encore . Une évidence pour les proches qui m'entourent , mais pas pour moi. Je suis consciente que c'est ce que je dois faire, mais la douleur me fait perdre pied avec cette réalité. Réalité, irréalité la frontière est encore quasi inexistante même si je réalise peu a peu . J'attends encore mon Fils, j'attends qu'il rentre , j'attends de voir son doux visage , son regard espiègle, son sourire malicieux. Une petite partie de moi sait l' impossible, l'autre attend.
Je lis beaucoup sur le forum, je rencontre une psy de façon irrégulière, je ne peux pas faire plus. J'ai repris le travail puis arrêté pour reprendre et être a nouveau arrêté.
Je me demande comment j'ai pu survivre jusque-là . 7 mois et demi qui me paraissent une fraction de seconde et également une éternité .
J'ai des difficulté a m'occuper de ma fille. Les premiers mois j'aurais voulu qu'elle n'existe pas, j'aurais pu rejoindre Tom. La relation est toujours difficile , c'est ma fille je l'aime mais je ne le ressens plus comme avant. Pourtant je perçois cette détresse qu'elle manifeste parfois, son frère lui manque et sa maman est absente. Des proches prennent le relais mais je sais que ça ne pourra perdurer. Je n'en ai pas la force actuellement.
Mon corps a explosé, morceaux répandus je ne sais ou. Je ne trouve pas de sens a ça.
Mon Fils me manque, dans chacune des cellules de mon corps, dans chaque parcelle de ma peau.
Je ne trouve pas de mots pour aider, seul mon témoignage pour te dire que je comprends.
Ici il est souvent dit qu'il faut prendre soin de soi.
Romane
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Bonsoir romane, qu'est ce que je te comprends... Tu décris parfatement ce que je ressens ...juste de dire que je partage la même souffrance ... Le même ressenti ..les même.s questions, les mêmes peurs ...je te serre et t'embrasse de toute ma tendresse
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Il faut y aller en douceur, une minute après l'autre, un pas après l'autre
C'est difficile tout le monde continue ou reprend sa vie autour de nous et nous sommes jaloux de leur famille complète, de leur bonheur, de leur insouciance.
Nous ne serons plus jamais les m^mes et nous avançons comme nous pouvons sur ce chemin difficile
un pas en avant , trois pas en arrière
on est serein 3 secondes , on pleure 3 heures
soyons doux avec nous mêmes pour la mémoire de nos enfants qui ne voudraient pas nous voir souffrir
soyons patients parce que le chemin sera long ; tout le monde nous le dit
Courage, beaucoup de douceur pour toi, maman en deuil de ta fille et pour tous en manque de nos enfants chéris d'amour
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Merci de votre soutien cabrau 78, A quoi bon avancer dans ce marécage de douleur, nous pietinons, nous nous enlissons, je suis épuisee de ces heures de lutte.. De ces journées à pleurer dés que je prends conscience que je ne verrai plus mon andréa chérie... Plus jamais je ne verrai son sourire qui me disait l'amour qu'elle avait pour moi, ce sourire posée sur moi et qui le disait que j'étais la reine du monde et j'y croyais, je ne sentirai plus son odeur, sa chaleur, je n'entendrai plus sa voix, ses incessants comment va ma mamoune, plus jamais ... Comment c'est possiblle, ? C'est juste pas possible une vie sans andréa ... Juste pas possible ... J'en ne reviens pas', je n'y crois pas .... A quoi bon ? Avancer pour quoi ? Cette douleur me consumme, me ronge, m'étrangle, me décapite ... J'ai beaucoup lire vos messages me dire, que c'est possible vous etes toujours là a lutter à souffir mais dans quel état ? Et pour combien de temps , si c'est pour toujours ... Je déposerai les armes bien avant ....
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Bonsoir douce maman d' Andrea et de sa soeur,
Tu vas très mal je le comprends, comment cela pourrait être autrement !
Et en plus, on approche de la date anniversaire de sa naissance ...
La première année de deuil, on la vit dans un état très étrange, on roule avec le frein à main serré à fond ...
Pas de mots pour exprimer à quel point c'est difficile ...
Je compatis tendrement à ta peine, M.
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Je peux juste te témoigner que oui, c'est possible de survivre à cette déflagration terrifiante...impensable,impossible...
que non, on ne se "remet" jamais de la mort de sa fille...
mais qu'on apprend à vivre avec la tragédie...le manque, l'absence, les questions...la douleur, les larmes...le chagrin...la solitude, le silence...
une heure après l'autre...puis un jour après l'autre...
sans être condamnées au malheur éternellement...
la vie peut être un peu "belle,aussi" de nouveau... mais plus jamais la même...
même en cas de suicide...(ce qui n'est pas mon cas, d'autres parents soumis à cette épreuve encore plus terrible viendront témoigner de leur cheminement...)
mais il faut s'aider, s'appuyer sur les autres, se faire aider, trouver tout ce qui aide ,choisir la vie, partager sa souffrance,oser demander-dire-écrire-pleurer...
oui, un groupe de paroles ça apporte un vrai soutien...ça aide à survivre car il faut que la vie gagne...
Je me retrouve dans tout ce que tu écris.. j'étais pareille... aux débuts...
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Bonjour,
Ma fille de 24 ans viens de nous quitter ...malgre des années de soutien pour lutter contre son mal de vivre ...je n'ai pas réussi à sauver mon enfant ...desastée par la douleur ...agonisant de souffrance ..j'ai peur de ne pas réussir à continuer le chemin ...j'ai besoin d'aide de personnes ayant vécu cette despotique douleur qui m'étrangle depuis une semaine ...y a t il des groupes de paroles sur reims ?? Merci pour votre aide
Bonjour
Je reviens ce matin sur ce site que j'avais un peu perdu de vue, tellement j'étais fatiguée, je n'avais plus trop envie
Votre histoire ressemble tellement à la mienne !!!! ma petite Charlène a voulu quitter ce monde à l'aube de ses 22 ans en se défenestrant de très très haut, elle est allée sur Paris pour faire le saut de l'ange comme on dit ! cela fait 4 ans déja qu'elle est partie, et toujours l'impression que c'était hier,
En relisant votre message, je revis ce qui c'était passé , découverte du corps d'une chute vertigineuse de 33 étages
centre médico légal, attente du corps qu'on ne verra pas tellement il doit être morcelé, je n'ai pas pu lui dire au revoir physiquement sauf en m'écroulant sur son cercueil. 10 jours d'attente avant que le corps ne revienne sur Nantes pour qu'on puisse l'incinérer.
Je suis aidée par le centre anti-suicide de Nantes grâce à une amie infirmière qui ne m'a jamais lâchée. J'ai 3 enfants, elle était la petite dernière, depuis sa soeur m'a écrit le lendemain de l'incinération que j'étais en partie responsable de sa mort, alors qu'elle a été toujours à mes côtés pendant ces 10 jours d'attente ou elle me répétait que j'avais tout fait pour elle et que je ne devais pas culpabiliser, cela a été le coup de massue de sa part, je lui ai répondu de suite très cruellement en lui disant des mots que je ne pensais pas sur le coup, mais le chagrin fait dire n'importe quoi
Depuis, je ne l'ai revue qu'une seule fois et j'ai eu la surprise en juillet qu'elle me souhaite mon anniversaire, !!!! il ne me reste que mon fils qui est proche de moi, étant divorcée, je n'ai aucune aide de la part de mon ex qui s'est remarié.
Ma vie ? des hauts et des bas sans cesse de plus en plus de hauts , mais les bas sont terribles, je m'enferme dans ces cas là, je sais que ce n'est pas bon mais je n'ai aucune force pour combattre,
4 ans ou j'ai beaucoup changé grâce au centre anti- suicide j'essaie de voir la vie différemment je me reconstruis, j'avance, je recule mais dans l'ensemble, j'avance plus que je ne recule,
Mes amis sont très présents heureusement, car je ne le dirai jamais assez,! heureusement qu'ils sont là, à défaut de famille qui n'existe plus maintenant,
Gardez courage, on avance, on recule, à petit pas, chaque jour suffit à sa peine, vivre au jour le jour, reste largement suffisant car on est incapable de tirer des plans sur la comète, de faire des projets, non , moi je vis depuis chaque jour comme un nouveau jour, il sera ce qu'il sera, inutile de se forcer à être forte, on n'y arrive plus, accepter, s'accepter et vivre avec cette nouvelle personne que nous devenons, on ne sera plus jamais comme avant, même si on voudrait tant, j'ai compris que ce n'était plus possible.
Je vous embrasse bien fort, et si vous souhaitezme joindre, n'hésitez pas à me répondre,
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mon amour, ma chérie... Aujourdhui tu aurais eu 25 ans ... Que pouvais je faire d'autre que de t'amener des fleurs sur ta tombe et de rester prés de toi ? Quelle horreur moi qui ai aimé celebrer 24 fois ton anniversaire, 24 fois l'occasion de te dire tout l'amour que tu nourrisais en moi ...colbien j'ai ailé préparer ces jours plus joyeux que les autres , les sauts en parachite, les escades à new york ... Toutes ces fois au cours desquelles j'ai fait explosé ton sourire ... Et aujourdhui pour la premiere fois ... Juste des cris d'effroi, des larmes de sang, des cendres brulantes dans la bouche qui m'ont fait volir toute la journée ....
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leur anniversaire sans eux, juste terrible !! nous avons le 1er sans lui, sans l'amour de ma vie ...
tendres pensées
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Bonjour maman d' Andrea,
Je n'ai rien pu répondre avant-hier ... le témoignage de Catherine, les pensées pour tous ces petits jeunes préférant la mort à la vie ...
Et puis les condamnations de souffrance à vie pour les parents ...
C'est si terrible ...
Quel monde, quelle vie ...
J'ai revu les parents de mon neveu (suicidé à 14 ans sans signes avant-coureurs voici 3 ans 4 mois ...)
Le fond de leur regard est grave, leurs traits sont marqués par la peine, mais leurs sourires sont profondément humains, ils ont décidé de rayonner à chaque instant de joie, le coeur plein de leurs trois enfants, deux sur Terre et un parti ... je les AIME tant ...
Je pense à toi aussi, ainsi qu'à de nombreux autres parents en deuil ...
Tendrement, M.
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bonjour, Aujourdhui je n'ai plus de sourire, juste un corps décharné qui tente de se déplacer... J'ai beau relire et relire vos messages montrant que vous etes toujours vivants malgré vos souffrances étouffantes... Je ne oeuxx pas encore ilaginer que je puisse un jour attraper un sourire ou une bouffée d'apaisement tellement la douleur m'enfonce dans le sol ... Comment vais je pouvoir vivre sans elle, comment continuer sans ses rires, sa sa voix, sans son odeur, chaque fois que la réalité me hurle que c'est fini que je ne la verrai plus ...qu'andréa est MORTE... Je ne peux entendre cette réalité, je me bouche les oreilles et ma douleur hurle plus fort que cette réalité ... Inacceptale, insssuportable ... Ce n'est pas possible ... Ma vie est andrea, mon amour est andréa... Je veux andréa ... Je veux min enfant ...
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On a ressenti ça aussi ...
Prends le temps de la peine la plus noire, de toute façon on ne peut pas tricher.
J'ai cru aussi que j'en mourrais, une partie de moi est foutue et l'autre vivote ... pour les autres, pour rendre hommage à la vie ... mais quel conflit !
Tu es ici alors que l'inacceptable vient d'arriver ...
Nous comprenons bien que tu ne puisses pas envisager d'accalmie ...
On pense à toi, M.
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C'est horrible comment j'ai mal, comment vais je fiare sans elle, je ne veux rien entendre, rien comprndre , je veux juste ma fille, juste mon andrea, je veux voir ma fille, la serrer, l'entendre...j'en peux plus de cette douleur ... Mon dieu prenez moi, je n'en peux plus ... Comment c'est possible ... Comment ??? Comment vais je survivre à cette douleur ... J'ai si mal ...
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Les mêmes mots. Je te serre dans mes bras.
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Impossible cette douleur qui nous ronge, pourquoi nous, pourquoi nos enfants ? Je suis de tout cœur avec toi, avec vous, nos vies ne sont que chagrin et tristesse mais il faut survivre pour ceux qui restent, qui ont besoin de nous.
Bises
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Merc pour ces mots de soutien... Mais , Survivre pour quoi ? Pour qui ? Imposer ce visage déformé par la douleur, articuler un corps décharné, prêt a chuter à chaque pas ...est ce cela survivre pour ceux qui nous aiment ? Est ce qu'on leur fait pas plus mal en leur laissant un épouvantail comme mere , comme compagne, comme amie ? Qu'est ce que je peux encore leur donner à ceux qui m'aiment encore ... Une ombre, un cri, un ventre éventré laissant sortir les boyaux de ma souffrance ...je n'ai plus rien de beaux à offrir . La vie sans Andrea n'est plus une vie ...
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ta douleur me touche car elle est la mienne
sois juste là
une minute après l'autre pour ceux qui t'aiment
Courage
beaucoup de douceur pour toi
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Merci cabrau , oui nous avons tous la mme douleur ... Celle qui nous rend aussi plus humain ... Le temsps n'a plus la mmme unites , des minutes qui durents des heures, des heures qui durent des jours ..mon dieu que c'est long... Bon courage à toi aussi ...
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Mon amour, comme tu le disais : Survivre pour sa sœur. Si tu quittais sa soeur, ce serait pire pour elle que de te voir déformée par la douleur. Le jour arrivera où tu pourras de nouveau sourire, puis rire et penser avec une certaine sérénité . En attendant, il faut tenir un instant à la fois.
Nos enfants nous faisaient confiance. Ils pensaient que nous allions y arriver, eux qui souffraient de la vie.. Je crois que nous le leur devons de ne pas les décevoir et nous ne pouvons pas ajouter de la peine à leurs soeurs .
Douce nuit à vous toutes
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C'est tellement dur, incroyablement dur ...sa soeur s'en va aujourdhui poursuivre ses études à Paris ..me voilà seule dans cet appartement vide de vie ...plus aucun rire, plus aucun mouvement, juste une impression d'etre enterrée vivante ...
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"Tellement dur, incroyablement dur ..."
Je sais, je suis en pensée près de toi. Tendresse, Martine.
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Bonjour,
Ne reste pas seule
va chercher la compagnie qui te fera du bien ou la solitude aussi
tu as besoin de personnes qui te soutiennent , de leur amitié , de leur patience, de leur écoute
trouve ton chemin, petit à petit m^me si pour l'instant tu es coincée au fond de ton canapé ou de ton lit
sois douce et patiente avec toi
tout ça est si difficile
bien à toi
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6 mois d'horreur ..6 mois de questions ..que va être le reste de ma vie ? Des jours et des nuits à lutter contre cette douleur assassine ... Se répeter sans cesse ...tu as une autre fille ..bien vivante qui a besoin de toi ...tu ne peux pas partir la laisser lui faisant croire que tu aurais préféré sa soeur morte à elle ... Voilà ce qui me fait tenir aujourdhui ....Mais c'est sur un fil que je me maintiens, consciente que tout peut basculer à n'importe quel moment ...
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Bonjour, chère maman affligée ...
Depuis ce jour terrible, tu "tiens" ... pour ton autre fille, pour la vie ...
Tu avais lutté pour que ton envolée s'accroche, et le suicide l'a emportée quand même, je ne sais si c'est moins terrible que ce que subissent ceux qui "apprennent" sans avertissement ...
J'espère que tu as trouvé de l'écoute, de la bienveillance, de la complicité avec des personnes éprouvées dans le même ordre de grandeur ...
Et que Sa sœur garde le goût de vivre et la mémoire de celle qui est partie sans trop d'amertume ...
Décembre, l'approche des fêtes, font s'assembler ceux qui se ressemblent ...
Entre gens bien tristes, occupons un bout de table un peu plus tranquille, un peu planqués derrière le sapin, loin de la sono débile, pas loin du balcon où respirer seul sous les étoiles ...
Ta place est près de nous dès que tu as envie d'écrire, de lire, de te promener dans nos cœurs exilés du monde étroit ...
Tendresse solidaire, Martine.
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Merci Martine , Merci de ton soutien ... Mais c'est tellement douloureux ...depuis quelques temps je n'arrive pas avoir un seul moment d'apaisement ...une tension, un malaise permanent au coeur du douleur qui me déchire ...oui je tente de tenir pour ma fille qui est partie faire ses études à Paris .. Je vais la rejoindre ce week end ...a la recherche d'un peu de paix ...jsute quelques heures ...un peu de paix ..
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Encore une nuit blanche, seule dans la nuit avec cette douleur qui me bouffe le ventre ...Je ne tiens plus alors je prends des anxyolityques et j'ai commencé les antidépresseurs mais je ne suis pas convaincue de leur utilité. ..Je me demande si je dois poursuivre dans ce sens....donnez moi votre expérience, cela vous a-t-il un peu aidé ? Quels sont les risques å longs termes ? Que puis je faire pour juste atténuer un tout petit peu cette douleur qui me tue ....Merci pour votre aide
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Bonjour douce amie,
Bah, disons que tout n'est pas mauvais dans les médicaments mais faut surtout pas en abuser ni se reposer dessus complètement ...
Déjà, ils ont un "effet placebo", y compris ceux qui ne sont PAS des placebo, il suffit à certaines personnes de CROIRE dans une médecine pour mieux s'accrocher d'office.
Un exemple: je teste depuis environ 2 semaines des lunettes de luminothérapie pour lutter contre une fatigue chronique très handicapante et qui va de pis en pis, surtout évidemment depuis la mort de not' petit.
Eh bien ... est-ce que ça "marche" ? Je n'en sais rien, franchement, je me le demande, certains jours sont toujours catastrophiques quant à ma fonctionnalité, et toutefois j'hésite à renvoyer ce (coûteux) gadget, qui a au moins l'avantage de pas être "chimique", que je porte en ce moment et qui me projette des ombres à paupières arc-en-ciel qualifiées de "vachement disco" par mes neveux.
Bon, à partir de now, je te réponds plus sérieusement et en faisant appel à mes connaissances éprouvées.
Il faut savoir que les antidép sont censés soutenir ton système nerveux pour ne pas tourner à patate de canapé, ils sont donc stimulants.
A l'inverse, les anxiolytiques sont assommants, réduisent l'acuité sensorielle.
Voilà, cqfd: tu peux constater avec moi la contradiction d'une médication qui inclut deux effets inverses sur ton pauvre petit ciboulot déjà en tempête.
Mon excellente psychiatre m'a confié: pour un deuil, je ne prescris pas. Sage, sage petite bonne femme. Evidemment, elle n'exclut jamais une exception qui confirmerait la règle, mais alors, il faut choisir une ou l'autre action: soit stimuler le patient trop raplapla (antidép), soit forcer son esprit à se détendre (anxiolytique), tu ne crois pas, maman d'Amour ?
Hé, j'ai pas fait l'univ, mais franchement ...
C'est pourquoi, je te dis: choisis toi-même ...
Est-ce que l'antidép te donne l'impression de "flotter" ?
Laisse-lui le temps d'agir, son effet véritable est de te rendre de l'énergie, il il faut laisser ton corps s'habituer à la molécule, qui n'est pas "à faire peur", maintenant, c'est un choix, médoc ou pas, à sentir je dirais ... et rendre de l'énergie te rendra malheureusement l'énergie du deuil ... d'où la logique tordue du médecin de prescrire aussi des calmants ?!
Supprimer les symtômes, c'est bien, or les causes des dépressions sont elles, souvent sans solution !
Anxiété et dépression sont deux maladies bien distinctes et aux symptômes quasi-opposés, bien que la dépression puisse être compliquée de cyclothymie (phases down-phases up)
Bref, je vais quand même terminer ma tartine, tu comprends bien que le deuil te bouscule jusque dans les noyaux de tes cellules ... peut-être un peu d'aide chimique si en pesant le pour et le contre tu en retires un bénéfice, mais toute détraquée que je suis, tapée-tarée de longue date, j'opte préférablement pour les méthodes douces, aromathérapie, marche à pied, manger des légumes (héhé, ma carotte), et des fruits ...
On ne guérit pas de la vie, on se soigne, va, et l'amitié y contribue pas mal, alors bisou à toi et à bientôt, Titine.
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Bonjour,
Nous comprenons tous ce que tu traverses et ta profonde douleur. Le plus dur est d'accepter de traverser cette douleur, le plus dur est de se rendre compte que c'est la vérité, de son absence, de ce vide intersidéral, de cette lame de fond et qu'il faut tenir pour ton autre fille, continuer à être là malgré la souffrance.
Chacun trouve ce qui l'apaise en essayant.
Les marches en foret avec une connaissance ou une amie (mes voisines sont devenues des amies) m'ont bcp aidé en parlant ou non de notre enfant de nos émotions , en pouvant pleurer si besoin. Il faut user ta douleur et ton chagrin (conférence du DR Fauré ou ses livres). Il faut parler, parler encore et encore.
J'ai beaucoup cherché sur internet des séances d'hypnose pour dormir(sieste de l'après midi) ou juste pour trouver de l'apaisement.
J'ai beaucoup lu des livres du DR Kubler Ross ou du Dr Moody de Sylvie Lorain Berger et aussu sur le bouddhisme pour me faire une conviction sur l'au delà, sur le sens de la vie et de la mort.
Comment survivre à la mort de son enfant ?.à cette horrible vérité qui nous transperce ?
Je suis allée voir un médium 4 mois après et mardi dernier, toujours recommandé par soit qq'un du site soit une personne que je connais. et j'ai eu des nouvelles de ma fille et ça m'a fait énormément de bien aussi.
J'ai essayé l'hypnose 5 mois après le départ de ma fille pour trouver des moments de calme mais seule ce n'était pas suffisant donc j'ai changé de psy qui me faisait du mal avec sa psychanalyse pour une psy des émotions qui utilise l'hypnose et aussi l'EFT ou Matrix ou encore la méditation et dernièrement formée à la reconnexion et cette dernière m' permis de retrouvée de l'énergie et de l'apaisement presqu'un an après. Pdt la reconnexion, j'ai eu le bonheur de "voir et de parler à" ma fille (rêve ou pas peut importe); l'apaisement est là. Les angoisses beaucoup moins.
La tristesse et le manque seront toujours là mais maintenant je peux envisager de vivre et de continuer pour mes enfants.
Je te souhaite de trouver une bonne psychothérapeute qui te fasse du bien.
Je t'envoie plein d'énergie et d'amitié pour continuer à avancer
Courage
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Bonjour, je vous remercie infiniment pour ces précieux conseils. Je vais arrêter les antidépresseurs et poursuivre les anxyolityques. Je suis suivie par un psy et j'ai tenté l'hypnose humaniste basse sur le symbolisme mais cela n'a eu aucun effet. En revanche un peu de méditation de pleine conscience m'apaise quelques instants. Et venir sur le forum me fait du bien, de vous lire comme si je venais dans ce monde à part qui est le nôtre, un monde à part qu'on appelle douleur ...A tous je vous encourage à poursuivre votre combat et à témoigner pour rester en loin avec nos enfants partis loin de nous .
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Bonjour
Fais bien attention à toi en arrêtant les AD seule, il faut peut être y aller progressivement et avec l'aide d'un médecin.
J'arr^te les anxiolytiques de manière progressive et ce n'est pas évident physiquement car les angoisses reviennent et il faut que j'arrive à les laisser passer, avec la méditation pleine conscience.
Ma psychothérapeute m'a dit qu'il faut faire attention aux effets de la méditation si on est en dépression car on peut être dépassée par ses émotions.
Courage
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Merci beaucoup pour ces conseils ..j'ai arreté les AD et je me sens moins angoissée et dors mieux ...Je pratique aussi la méditation de pleine conscience ...cela m'apaise un peu ...je suis actuellement en vacances en island avec ma seconde fille pour ne pas vivre les fêtes de fin d'année...Aprés 2 jours d'activités intenses , je me sens tellement mal , je ne peux m'empêcher de penser à andréa ...elle devrait etre tellement là avec nous ...son absence serre en étau toute ma pointrine car je ne peux pas exprimer ma douleur devant sa soeur qui devient aggressive dés que je me mets à pleurer ...'.. Sa soeur refuse toujours d'en parler et un malaise s'installe dés que je tente d'exprimer mon ressenti ...pas facile ...et pourtant c'est pour elle que je me bats ....je survis pour elle...mais j'ai l'impression qu'une distance commence à nous séparer ...Comment faire ?? Comment lui faire comprendre que je l'aime aussi fort qu'andrea mais que j'ai droit d'etre en souffrance ....
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bonsoir, de ma petite expérience, j'ai pris un décontractant 2 mois après l'accident, car j'avais peur de mes cauchemards ... par ma force interne ou je ne sais pas quoi, j'ai tenu jusqu'en août en me disant "t'es forte, faut continuer !" mi août je me suis écroulée !!! plus d'énergie, dormir, dormir et dormir ... depuis je suis aussi sous anti depresseur ... je vais un peu mieux, même si je traine toujours cette fatigue sur mon dos !
quel âge à ta fille ?
tendres pensées
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Tu sais c'est difficile pour ta fille;
ne force pas les choses
elle voudrait surement que tout ceci ne soit pas vrai et essayer de faire comme "avant" pour ne pas vivre cette souffrance
ma petite a repris vite sa vie et s'est dissociée de ses émotions car c'était trop dur
j'ai essayé de ne pas pleurer devant elle
et elle m'a dit récemment qu'au début elle pleurait seule la nuit et que c'était sa manière
de pleurer sa soeur
qu' elle avait besoin de pleurer seule
tout ça est tellement difficile pour elle
J'essaie juste de suivre le mouvement sans forcer et de faire au mieux comme tout le monde
on fait ce qu on peut et nos enfants aussi
Courage
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Merci pour votre soutien, ma fille a 18 ans ...je respecte son silence mais c'est difficile de ne pas en parler, de ne pas pouvoir échanger sur cette souffrance inouie ...On dit qu'il faut l'exprimer pour la soulager ...je ne peux le faire que cachée et seule ....le temps passe et la douleur reste accrochée comme un charognard ...j'ai l'impression de perdre un peu de moi, un peu de vie chaque jour d'avantage ...j'ai peur de ce que cette souffrance va faire de moi ..peur de là où elle va me conduire ...
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Si tu as peur, n'aie pas peur de ta peur ...
Ton deuil est récent encore, tu n'imagines pas comment il sera possible de l'endurer et pourtant cela se fait ...
Courage en courant alternatif ... brancher, débrancher, disjoncter, transformer la tension ...
Tu vas y arriver, pour sa sœur, et pour LA VIE ...
Bien solidairement, M.
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Oui c'est dur et personne ne peut nier que cette douleur abyssale nous conduit à envisager d'arr^ter de vivre pour rejoindre notre enfant perdue
mais on se bat pour celles et ceux qui restent c'est déjà tellement dur cette leçon cruelle de vie
on ne peut pas leur faire ça
alors on se bat contre soi m^me ou plutot on ne se bat pas on accepte de vivre cette souffrance impossible
et on avance, on trouve des petites choses qui soulagent un minute, une heure puis un peu plus longtemps
la marche dans la nature en silence seule ou avec une amie, présence amicale peut faire du bien
des séances d'hypnose ou de méditation guidée sur youtube, les groupes de paroles
cherche ce qui te soulage
oui tes pensées te font peur et c'est normal mais tu vas pouvoir y arriver
ta fille te regarde ou et avec toi, juste d e l'uatre coté du voile
as tu reçu des signes ?
as tu lu des livres sur le sujet : E Kubler Ross ou Dr moddy ou Sylvie Lorain Berger ?
Je suis allée voir une médium et j'ai eu sans conteste des nouvelles de ma fille.
ça n’empêche pas le manque et la tristesse mais ça enlève le desespoir
car nos enfants sont heureux en paix et sans souffrance accueillis dans la gentillesse et dans l'amour
J'ai testé les soins reconnectifs( peut être l'ai je déjà dit) et ça m'a apporté bcp de sérenite et d''energie.
Mon conjoint va tester vendredi.
trouver un bon psychothérapeute pou apprendre à gérer toutes ses émotions, toute cette douleur
pour ta fille aussi
courage
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Bonjour , merci beaucoup de vos messages ...oui je vois un psy, fais de la méditation, de la marche , de l'hypnose ...mais rien ne m'apaise ...2016 est l'année au cours de laquelle , jài perdu ma fille, mon frére et ma mére et mon conjoint m'a quitté 3 mois aprés la mort de ma,fille aprés 6 ans de relation. je me retrouve seule mais vraiment seule ...je ne tiens que pour mon autre fille mais c'est tellement difficile ....je vais bientot rejoindre un groupe de parole au mois de mars ...j'espere y trouver du réconfort ...je reste à attendre , attendre je ne sais quoi mais une attente étirée par la douleur qui est devenue ma respiration ...
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De tout cœur près de toi, M.
Paix, paix ... douceur, confiance ...
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Bonsoir
Que de douleurs pour une seule âme !!!!
perdre ton enfant est déjà tellement douloureux.
Je suis dans ma peine car ça va presque faire un an que ma fille est partie donc je ne peux qu'imaginer la profondeur de ta peine, le creux de tes souffrances, la difficulté à te dire que cela va s'apaiser
Tu attends surement que le temps apaise tes souffrances
tu attends juste la respiration d'après, laisse passez la minute d'après et tu es toujours là
Au début, je n'ai pas accepte moins de souffrance, j'avais l'impression de trahir ma fille, mon amour pour elle, la douleur de son départ, de la perdre encore.
Tu fais déjà plein de choses pour trouver un apaisement , il faut juste attendre, laisser passer cet horrible temps de douleur pour que respirer fasse moins mal
Sois patiente et douce avec toi, tout ça est si difficile
as tu reçu des signes de ta fille , de ton frère, de ta maman??
Tu me m'as pas répondu par rapport aux livres que je citais et qui concernent la vie après la vie.
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Bonsoir , j'ai lu les livres sur le deuil, les témoignages de parents , mais non je n'ai pas eu de signes et mon frére etait aussi telllement lié à moi comme ma fille ...un amour immense, profond, et on s'etait dit que si il y avait qualque chose aprés la mort, ils se débrouilleraient pour me le faire savoir ...malheureusement , je ne sens rie mais vraiment rien ...j'ai vraiment des doutes ...c'est d'ailleurs ce qui me retiens de ne pas aller les rejoindre, en me disant je risque de me tuer pour rien ... Désolée mais je ne percois vraiment rien alors que nous nous aimions si fort, si fort, tellement fort ...
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Entre cette mort tragique de ta fille et tes autres deuils à vivre... c'est tout à fait normal de te débattre dans un infini chagrin...
Chaque respiration est pleine de la douleur ...c'est ton corps écrasé de souffrance qui réagit à sa manière... Tu fais déjà beaucoup pour survivre... tu peux être fière de toi.. vraiment...
Le groupe de paroles te portera un peu..ça n'est pas magique mais de partager avec d'autres endeuillés, ça soulage un peu...
Ta fille fait comme elle peut...ça doit etre dur pour elle aussi, elle est toute jeune alors elle a des stratégies bien à elle ... et la colère est ce qui lui permet de ne pas s'effondrer...et comme c'est toi qui est là en face d'elle, c'est toi qui la reçoit..mais elle ne t'est pas vraiment destinée...
Ta solitude subie rend encore plus difficile ta vie sans Eux.. sans Elle surtout... ta fille chérie...
et le départ de ton compagnon.. te laisse sans épaule pour te reposer un peu..."abandonnée" par tous ceux que tu aimes.. tout est pire...tout fait mal...
Je peux t'assurer que la souffrance insoutenable s'estompera...mais c'est inimaginable pour toi pour l'instant...et ça se fera si lentement que tu auras longtemps l'impression de ne faire qu'attendre sans savoir quoi, espérer contre tout espoir et survivre sans savoir pourquoi ni comment;..une heure après l'autre, c'est déjà une victoire..
J'espère que ton psy est aidant... chaleureux... de bonne écoute...
et que l'Islande t'offre un semblant de répit...loin d'ici...
et si tu rapportais pour sa tombe , des morceaux de lave, de roche,de bois... manière de lui dédier un peu ce voyage où elle manque à chaque instant...pour en faire un petit cairn... en hommage?
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Tes trois deuils s’entremêlent...et les souffrances s'additionnent...
Consacrer chaque jour un moment pour penser à un de ceux qui te manquent...
peut permettre d'affronter petit à petit et pas tout d'un bloc.;. ce qui est impossible pour un coeur humain
tu ne fuis pas ... tu te protèges de trop de chagrin...
pour ne pas sombrer..
c'est une réaction naturelle de survie...
il y a la force de leur amour ... en toi...la force et la douleur en meme temps...
je pense fort à toi...
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Je te lis, et j'aimerais trouver les bons mots mais ils ne viennent pas. J'ai perdu mon compagnon, l'amour de ma vie, au mois d'avril... Cette épreuve m'a ébranlée au plus profond de mon être. Ma belle fille, que j'aime de tout mon cœur, a subit une opération à cœur ouvert le mois dernier, car elle souffre de la même malformation que son papa...
Je te lis et toutes ces souffrances que tu affrontes... Parfois la vie nous met à terre, mais elle peut nous jeter plus bas encore. Et pourtant tu es en vie, et pourtant tu cherches des solutions pour te relever, pour rester debout. Et pourtant tu viens écrire ici. Je sais qu'on ne choisit pas, au que non, de vivre tout ça. Que s'il est difficile d'entendre dans la bouche des gens les conseils et les phrases toutes faites, les formules d’apitoiement... il est difficile d'entendre aussi les remarques de ceux qui nous "admirent"... qui admirent notre courage... Parce que de tout ça, on s'en serait bien passé. Parce qu'on ne se sent pas courageux: qu'on fait juste le nécessaire pour rester en vie.
Pourtant, malgré tout, je sais qu'il en faut du courage. Quand, je te lis, que je lis d'autres personnes ici, j'ai juste envie de te dire que je le vois ce courage. Voila, j'avais juste envie de dire ça. Que je le vois ce courage immense. Qu'il mérite d'être reconnu. Que ce n'est pas un courage de "starlette" devant lequel on se pâme d'admiration, mais une étincelle de vie bien plus profonde et authentique. Une étincelle mise à rude épreuve, fragile et puissante à la fois... Un je ne sais quoi qui me touche. Qui me touche tellement.
Prends bien soin de cette étincelle.
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Que ces gentils messages me fond du bien ...vous exprimez tellement bien ce que je ressens , vous connaissez tellement cette douleur qui est devenue l'air que l'on respire, cette douleur qui circule dans nos veines, cette douleur qui donne le rythme cardiaque beaucoup trop rapide cognant jusque dans la tête à chaque pulsation ....je ne suis plus que douleur, je transpire de douleur, je pue la douleur ...alors je me suis enfermée dans le studio de ma fille et ne sortirai qu'aprés les fêtes et en attendant je lis vos messages qui me permettent de rester connectée à un monde même si c'est celui de la douleur tant qu'il ne s'agit pas de celui de la folie ...
Merci à tous ....et je partage aussi votre peine, tristesse, recolte, colére, désillusion, inconpréhension , et si dieu à de bonnes excuses qu'il nous donne l'espoir, l'espoir de les revoir très vite ... En esperant que je ne commence pas à flirter avec la folie si redoutée...
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J'aimerais pouvoir arracher mon coeur d'une seule main et le déposer ce soir sur ta tombe pour te montrer à quel point je t'aime ...comment le temps peut il oser passer sans toi ? Comment cette nouvelle année peut- elle s'annoncer alors que tu n'y sera pas ? J'aimerais tant que l'aube de demain ne vienne jamais ...
J'aurais tant voullu rester dans cette année qui t'a vu partir, rester dans cette année encore pour voir finir ma vie la même année que toi .que sur notre tombe on puisse lire la même année de fin que toi ....dernier signe d'un lien nous unissant pour l'éternité ....car c'est dans l'ėternité que je veux inscrire notre amour si fort .... Ma fille, mon amour , avec toi pour toujours...
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:'(