samy
  ta copine camille a mis un mot hier pour dire quel'on devait "etre super fier" de toi , une "personne extra " ca va pas te faire revenir et c'est bien dommage
 bisous mon fils

j'ai enfin sur mon ordi une petite video faites pour tes 18 ans ou tu parles, ta voix quel bonheur
 j'ai eu peur au debut  a en avoir des cauchemars d'oublier ta voix
 je pleure bcp mais j'essaie je te le jure de trouver tous les jours qq chose de magique un petit rien qui nous a lie toi et moi , toi et tes soeurs et avec ton pap's
 aurore dit que tu n'aimerais pas qu'on pleure comme ça , je la soupçonne d'avoir honte de me voir pleurer !!!! tu la connais
 je t'aime maman

    J'aime beaucoup lire tes petits mots à Sam ,
    leur douceur leur chaleur, c'est beau.
    La mort voudrait nous prouver que nous sommes peu de chose, mais les mots d'amour sont immenses.
    C'est la main qui les écrit, mais c'est notre coeur qui les dicte.

Oui on pensait qu'ils illumineraient par leur présence nos vieux jours mais...A 19 ans ils n'ont pas tjs des mots tendres c'est normal.
Prends soin de toi , Sam l'aurait voulu lui qui se voyait en militaire combattant ta maladie.
Il avait choisi la boxe aussi, c'était un battant au bon sens du terme.

Je t'embrasse

samy
 je pars dans quelques heures , je vais entrer dans ta chambre respirer ton odeur , y ranger les vêtements que je ramène de la Dordogne .
j'irais demain au bois pour t'apporter des fleurs et les galets j'ai hâte de te rendre visite ainsi qu'à ton grand père
 ta soeur veut que je t'apporte des nouilles asiat !!! tu a du en manger des milliers de paquets
 a tout a l'heure mon fils
maman,

Clemence a fêté ses 18 ans , certains étaient triste de ton absence , j'ai beaucoup pleure
 tous vont continuer a vieillir pendant que tu seras toujours jeune
 la mère de Stéphane a dit " une grand malheur "
 je t'aime maman

     Ma chère Kompong Speu,

     Je regrette de devoir m'éloigner quelque temps de ton chagrin, des mexicains chagrins ...

     Je dois essayer d'aller mieux, je pleure quand je te lis, et je doute fort d'arriver à te faire sourire ...

     Et pour le moment, il faut absolument que j'arrive à sourire, c'est une question de vie ou de mort.

    Je m'en veux de partir un peu, mais je suis sûre que serai plus à même d'aider les autres si je reprends du poil de la bête ...
    Dans l'état où je suis, ça vaut mieux pour tout le monde que je me soigne un peu.
    Bisou, Martine.