C'est un mal sans issue ...
Où pouvons-nous aller ?
Dans les souvenirs, dans les rêves (fuites imaginaires ?), dans les "distractions" qui nous font oublier un petit moment la tragique absence ?
Réalité invivable, étouffante .
Notre réalité désormais, on "n'à plus qu'à" faire avec ...
Avec le cycle des révoltes, du désespoir, de la tendresse, des questions qui triturent notre matière grise ... épuisant, se relever, se rendre compte qu'on est toujours abattus quoiqu'on essaie ... mais qu'on est toujours là, douloureusement, et que c'est comme ça, inacceptable et pourtant ça nous est imposé par plus fort que nous .
Un conflit enlisé .
Processus de paix à sans cesse réinventer ... réessayer ...
Jusqu'au moment où ça nous pète à la figure à nouveau ...
Et on se refait une gueule présentable, et on apprend qu'on n'en sort pas, mais qu'on peut quand même aussi "vivre", oui, "vivre" ...
Avoir encore des sentiments positifs, même s'ils sont bien bancals et éphémères .
Se contenter de peu : la misère, quoi .
Découvrir qu'on peut vivre avec si peu .
Soeur de misère, petite Romane, tendresse à toi, M.