FORUM "LES MOTS DU DEUIL"

Comprendre et vivre son deuil => Être un parent en deuil => Discussion démarrée par: dorie le 28 novembre 2014 à 02:12:08

Titre: premiere année sans toi
Posté par: dorie le 28 novembre 2014 à 02:12:08
bonjours, je me présente je m'appelle aline est je voudrais vous parler de mon ange qui s'appelle angelique. dans quelque minutes cela feras 1 an qu'elle est parti rejoindre les étoiles et elle me manque terriblement . j'ai us l'honneur d’être sa maman pendant ses 8 premières année de vie et je peu vous dire que chaque jour étaient une joie avec elle car elle étaient spéciale a sa naissance on a découvert qu'elle était trisomique et donc qu'elle avait un chromosome de plus celui du bonheur ma princesse n'a pourtant pas us la vie facile à 4 ans on lui a diagnostiqué une leucémie et donc elle  a passé la moitié de sa vie sous traitement et je vous passe les détails mais ils étaient très dures à supporter enfin bref je voulais profiter de se forum pour vous dire à qu'elle point le vide est immense et mon cœur est en milles morceau aujourd'hui enfin cette nuit je m'autorise à pleurer pendant que mes trois merveilles dorment car je ne leur montre pas ma tristesse même si c'est très difficile car plus le temps passe et plus la douleur est grande et surtout plus je me sent seule. parler d'angie est facile mais s"est parler de ces derniers jours avec elle qui me manque car personne ne me pose la question donc je voudrais vous l’écrire pour me libérer en espérant que ça marchera donc comme je vous l'ai dis angie avait la leucémie s’était sa deuxième rechute et donc on savais qu'il n'y avais plus d'espoir avec son papa on avais décider  qu'on ne voulais pas d'acharnement thérapeutique on voulais simplement profiter de notre fille le plus longtemps possible sans pour autant qu'elle soit enfermer dans une chambre d’hôpital donc nous avons continuer son traitement a la maison et tous se passer super bien il n'y avais aucun signe de la maladie elle supporter très bien son traitement  jusqu’à se mardi 26 novembre 2013   matin elle c"est réveiller avec le cou tous gonflé et elle hurler de douleur donc j'appel l’hôpital en leur disant que j'arrive en urgence car angie ne vas pas bien, arrivé sur place les médecins consulte angie et me dise qu'elle a une infection très grave donc il la mette sous traitement et lui donne de la morphine pour soulager sa douleur donc angie se calme et s'endort, on la monte dans sa chambre et on me dit que il faut attendre pour savoir comment vas se passer la suite toute la journée et toute la nuit  pas de changement angie dort toujours elle ne se réveille pas mais les médecins me dise que c'est normale c'est a cause de la morphine et que l’infection la fatigue beaucoup le mercredi aprés midi le medecin du service me fait venir dans son bureau pour me demander si je suis toujours contre l'acharnement et je sais pas pourquoi mais je n'avais pas compris a se moment qu'il sous entendais qu'elle aller mourir et bien sur moi je lui dit que nous somme contre ensuite je lui demande la suite du traitement et il me dit simplement qu'il faut attendre les prochaine 48 heures pour savoir si angie arrive a combattre cette infection donc je sort de son bureau avec en tête de toute façon si angie n'arrive pas a combattre cette infection dans 48 heures ils saurons se qu'elle a et il pourrons lui donner le traitement qu'il faut je n'ai jamais penser un seul instant qu'elle pourrais mourir avant donc je retourne la voir je lui fait des câlins je lui parle tous le temps et bien sur je veille sur elle jours et nuit depuis notre arriver je n'avais pas dormi car je surveiller ses constante et oui après avoir passé 4 ans a l’hôpital j'était devenue une vrai infirmière enfin bref dans la nuit je décide de me reposer un peu car je tombe de fatigue et angie même si elle dort toujours a l'air d'aller bien donc vers 1h du matin je m'allonge puis à 2h30 une infirmière me réveille doucement et me dit qu'angie est parti a se moment je comprend pas, je reste muette j'ai les yeux grand ouvert mais j'ai l’impression d’être dans un cauchemar je me lève je vois angie allonger sur son lit ses lèvre sont légèrement bleu je lui prend la main et je lui caresse le bras derrière moi l’infirmière me dit qu'elle a appelé un médecin des urgences pour qu'il confirme qu'angie est parti et moi je suis la je comprend plus rien je me suis juste allonger pour me reposer un peu et maintenant ma fille est morte comment c'est possible je n'arrive pas a parler n'y a réfléchir j'ai l’impression que tous s’écroule autour de moi puis le médecin entre dans la chambre me regarde d'un air triste et me présente ses condoléance (http://deuil.comemo.org/lettre-carte-texte-condoleances-message) et moi je m’en-fous je lui dit "dite moi si ma fille vas bien" elle l’ausculte puis se tourne vers moi et elle me dit qu'elle est désolé mais angie est décédé et moi je crois qu'à se moment la je ne réalise toujours pas le médecin s'en vas est les infirmière qui d’ailleurs connaisse angie depuis le début de sa maladie mon demander si je voulais lui faire un câlin, bien sur que je veut lui en faire donc elle m'aide a soulever angie je la prend dans mes bras un dernier souffle sort de sa bouche mon cœur s’arrête mais je comprend très vite que c'est le fais de l'avoir soulever donc je la repose doucement je la regarde elle est tellement belle puis l’infirmière me demande si elle peut s'occuper d'elle, lui retirer c'est perfusion et la faire joli donc je lui passe ses habits j'embrasse angie et je sort de la chambre pour pouvoir enfin pleurer je vais dehors et sur le parking en plein milieu de la nuit je me met a hurler de douleur je tombe parterre et un mec de la sécurité arrive et m'aide a m’asseoir sur le banc il me laisse je reprend mon souffle puis je prend mon téléphone est j'appel le papa qui travaille de nuit et ensuite j'appel mes parents pour qu'ils viennent car pour la première fois de vie je ne veut pas être seule ensuite je remonte dans la chambre l’infirmière n'a pas finis alors je l'aide a habiller ma princesse c'est bizarre mais j'avais peur de lui faire mal et surtout je voulais pas qu'elle est froid donc je l'habille chaudement et l’infirmière me dit la même chose ensuite elle m'annonce que des personnes vont venir récupéré angie pour l’emmener à la morgue encore un autre choque je veut la garder avec moi mais on me dis que c'est pas possible donc je leur demande de retarder le plus possible car mes parent vont venir la voir et donc pendant 2 heures allonger a coté d'elle je vais lui parler lui faire des bisous et surtout des câlins puis voila les deux brancardiers qui pousse un lit vide qu'il place juste a coté de celui d'angie il enlève la couverture il soulève le draps qui se trouve sous ma princesse pour la faire glisser sur l'autre lit puis il repli le drap sur elle un coté puis l'autre est il prennent la parti qui déborde au dessus de sa tête et de ses pied pour les faire glisser sous son corps a se moment l’infirmière me regarde d'un air désolé mais moi je crois que mentalement je suis plus dans la pièce j'ai l'impression d’être drogué ou d’être comme un robot je crois sincèrement qu'une parti de moi est parti avec angie car depuis se jour j'ai l'impression de juste survivre pour mes enfants je ne vie plus pour moi s'est ça qui est dure aussi enfin voila mon histoire je vous souhaite une douce nuit et merci de m'avoir lu .
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: stellarose le 28 novembre 2014 à 08:37:54

Bonjour Dorie,

Ton témoignage m'a profondément émue.  Un ange de plus s' est en allé rejoindre les étoiles, elle se surnomme "Angie".

Tu as bien fait d'écrire,  cela t'a permis de faire sortir ce que tu avais gardé en toi, raconter les deniers jours d'Angie. Il n'est pas aisé de trouver quelqu'un à son écoute.  Le temps passe et les gens pensent que tout est " rentré dans l'ordre des choses " . Mais de quel ordre il s'agit lorsque l'on perd son enfant, le fruit de ses entrailles, une partie de soi ?

Alors je t'engage à continuer d'écrire,  ici tu peux t'exprimer, clamer ta colère,  ta douleur, tes difficultés.  Il y aura toujours une main tendue, ne t'en fais. Certains lisent et ne peuvent répondre parceque leur histoire est trop récente.  Tu peux aussi lire divers posts, tu verras, tu n'es pas seule. On te comprendra et je t'accueille au nom de tous sur le forum.

Ta petite Angie a eu une vie difficile,  combattre la maladie si petite, c'est injuste et inhumain, mais comme tu le dis c'était une enfant soleil et je suis sûre qu'elle vous a apporté beaucoup. Partager sa vie même 8 années,  c'est déjà un cadeau immense, et bien sûr qu'on en veut toujours un peu plus.
L'un de mes fils est parti rejoindre les étoiles à 30 ans....j'ai donc eu un peu plus de temps pour l'aimer. Mais la douleur est la même.

Avec toute mon affection pour Angie, toi et les tiens.
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: erika le 28 novembre 2014 à 08:50:12
Bonjour dorie
Je viens de te lire et sache que nous mamans nous te comprenons.
La perte de notre enfant est l horreur et non les autres ne savent pas et tant mieux car plus personne n aurait d enfant
Le manque est terrible je pleure plusieurs fois par jour mon mari aussi, nous souffrons nous dormons mal et peu nous n avons de goût pour rien en fait c est juste survivre mais tu peux trouver de l aide ici et dans les livres et chercher ta réponse personnelle et ta façon personnelle aussi pour faire survivre ta poulette
Moi je vois une psychologue je parle de ma fille ça me fait du bien et depuis juin j ai avancé et je crois que ma fille vit quelque part et qu elle m entend et me voit et qu elle est toujours la pour moi
J ai eu des signes qui m ont convaincu et je ne suis pas folle! !! ! Courage
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Gagouf le 28 novembre 2014 à 11:16:41
Dorie,

Merci beaucoup pour nous avoir confié l'histoire de ta petite Angie. Je sais qu'il est dur de le faire mais par la suite on ressent un gros soulagement. Parce qu'ici, tu peux te dire que tu n'es plus seule. Nous sommes tous là, nous te comprenons parfaitement. Et même si ma Noémie est partie accidentellement alors qu'Angie a eu une grave maladie, la douleur que tu ressens est la même que la mienne. Le deuil n'est pas le même mais là, tout au fond de nous, notre cœur saigne, et une partie de nous nous a quitté à jamais, elle s'est envolée auprès de notre enfant adoré, et plus jamais nous ne serons "entier".

Tout ce que je peux te dire, c'est qu'un jour on reprend le goût à la vie. Il faut y croire. Tu revivras pour tes enfants, tu revivras pour ton mari, tu revivras pour toi, et tu revivras pour Angie. La première année est la pire. Car toutes ces dates, toutes ces étapes, tu les passes pour la première fois, et tu n'es absolument pas préparée au déferlement de chagrin et de douleur.

Et puis ensuite tu sais à quoi t'attendre, et cela devient moins lourd. Je ne dis pas que tu ne souffres plus, au non, pas du tout. Mais cela devient plus facile à gérer. Je te le promets.

Je t'embrasse bien fort et surtout n'hésite pas à venir nous parler. De tout et de rien. Tout ce que tu as sur le cœur, balance le, comme ça te vient, sans réfléchir à ce qu'on pourrait en penser, car nous sommes les seuls à pouvoir te comprendre totalement et nous ne serons aucunement là pour te juger.
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Méduse le 28 novembre 2014 à 13:04:09
Je suis profondément émue.
Nous avons vécu le pire : perdre notre enfant. Je pourrais te dire les mêmes choses que Stellarose, Erika et Gagouf.
J’ai eu des signes aussi. Pour moi c’est une évidence que la mort n’est qu’un passage. Je m’y accroche. Elle fait partie de moi.

Comment tes enfants vivent-ils le départ d’Angie ? Tu dis que tu ne leur montre pas ta tristesse. Peut-être qu’ils font de même pour ne pas te faire de mal. Et ainsi, chacun reste seul avec sa peine. C’est une jeune stagiaire qui me mettait en garde. Très jeune, elle avait perdu sa petite sœur et les parents ne montraient pas leur peine.

Accroche toi, jour après jour comme tu l’as fait jusqu’à maintenant.
Je t’embrasse
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: mamita le 28 novembre 2014 à 19:02:51
Je veux m'unir à tous ceux qui t'ont écrit un message pour te dire combien ton message m'a émue, et j'espère t'apporter un peu de douceur.

Sois certaine que ta chère petite Angie continue de vivre quelque part dans un lieu merveilleux que nos cerveaux de terriens ne peut entrevoir. Son énergie, son amour vont t'accompagner jour après jour, le lien d'amour ne meut jamais. Nos chers enfants sont tout près dans l'invisible et comme beaucoup sur ce forum, j'ai eu des signes de mon cher fils qui m'ont aidée à survivre. Oui, la mort n'est qu'un passage comme l'écrit Méduse, c'est pas possible qu'il en soit autrement sinon quel sens aurait la vie ?
Trois ans et 4 mois, hier,  la maladie a emporté Antoine, mon fils, à 37 ans, c'est vrai nous avons eu la chance de le voir vivre heureux toutes ces années. Pour Angie, c'était trop tôt, mais surement que ces 8 années ont été pleines de bonheur malgré la maladie car Angie a été entourée d'amour.
C'est l'absence physique qui nous ravage le coeur mais il faut se rendre à l'évidence et consentir à ne plus les voir. Doucement on parvient à sentir leur présence forte dans l'absence, ils sont là dans nos vies en permanence.

Comme l'écrit Gagouf, "un jour on reprend goût à la vie",  c'est pourtant vrai même si on n'y croit pas, un jour on devient plus serein, maintenant Antoine me devient "douceur",  la colère est passée, et quand je parle de lui (très souvent) je ne pleure plus comme avant ... je lui demande de m'aider et je crois qu'il m'exauce ... mais il faut du temps, beaucoup de temps !

Je t'embrasse chaleureusement,

Mamita

Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: magalilou le 29 novembre 2014 à 01:05:00
Bonsoir Dorie,  je devrais dire douce nuit car il est tard mais depuis le départ de ma fille c'est ainsi, je dors très peu. Je suis très touchée par ton récit, celui d'une formidable maman pour son enfant. Avoir vécu 4 années avec la maladie d'Angie t 'a certainement encore plus rapprochée d'elle. Ta princesse est partie quand tu dormais cela arrive souvent, comme s'il voulait nous protéger de ce moment difficile. J'ai pleuré quand tu écris que tu as hurlé sur le parking de l'hôpital. Je suis sortie aussi pour hurler de douleur quand j'ai appris que ma fille était partie, je crois que nous réagissons  presque toutes ainsi. Comme beaucoup je suis certaine qu'il y a une vie après la mort parce que J'ai aussi eu des signes de ma fille. Ici tu peux déposer ta douleur, ta colère. Ici personne pour te juger mais toujours une écoute et un grand soutient.Prends soin de toi c'est important.
Tendres pensées pour Angie, ta famille et toi.
Martine, maman de Madeleine
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: dorie le 29 novembre 2014 à 18:57:57
merci merci et encore merci à tous de m'avoir lu et surtout merci à celles qui m'on répondu j'imagine a qu'elle point ça doit être difficile je voudrais vous parler du lien spécial qui m'unis a angélique comme je vous l'ai dit elle avais la leucémie donc nous avons passé les 4 dernières années de sa vie enfermé dans une chambre d’hôpital sans personne pour me relié sauf son papa une fois car je n'en pouvais plus donc du fait de sa trisomie angie était une enfants très très attachante voir dépendante de moi 24h sur 24 et pour qu'elle soit le mieux possible j'ai mis de coté ma vie de famille pour m'occuper exclusivement d'elle au détriment de mes 3 autres enfants j'ai fais en sorte qu'elle souffre le moins possible même si parfois je ne pouvais rien faire si se n'est être a c'est coté pendants c'est séance de chimio supporté ces cries pendants qu'on lui faisais des ponctions lombaire parfois chaque semaines trouver de quoi la faire manger quand tous n'on est interdit lui mettre un dessin animé en boucle durant des semaines car elle adore et ne veut rien regarder d'autre lui faire ces pansement car personne ne peu la toucher a par moi attendre derrière une porte pendants qu'elle se fait opérée et tant d'autre chose encore donc imaginé je passe d'une vie consacré au bien être de ma princesse et du jour au lendemain je me retrouve assis dans mon salon a ne rien faire plus de petite fille qui reste a coté de moi a me demander de mettre son dessin animé ou qui veut simplement être dans mes bras car même pendants les cours séjours a la maison elle ne voulais pas être séparé de moi même quelque second  aujourd'hui je supporte mieux cette solitude même si je me retourne encore dans le couloir pour voir si elle est la. voila je vous embrasse et encore merci d’être là
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Eva Luna le 29 novembre 2014 à 21:08:08
le vide que ta fille laisse dans ta vie est encore plus vaste puisque tu passais tout ton temps avec elle...
ça rajoute du mal au mal...
prends le temps de le traverser , ce manque d'elle et petit à petit... tu retrouveras une belle relation avec tes autres enfants...ils ont eux aussi besoin de toi...
Trouver un équilibre entre pleurer Angélique et vivre de beaux moments avec ses frère et soeur...c'est le fragile destin qui t'attend...
tu ne dis rien du papa, comment vit il les choses, lui?
courage... tu apprivoiseras son absence...
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: delphinita le 29 novembre 2014 à 21:24:15
C'est une histoire triste et en même temps très belle.
On ne peut que imaginer tout ce Angie vous a apporté... Et forcément le manque maintenant...
Ce sont souvent ces coeurs purs qui partent trop tôt.
Ma soeur (qui soufrait beaucoup d'une maladie orpheline) a laissé un vide immense, en premier lieu pour ma maman qui allait tous les matins lui apporter du pain et parfois deux fois par jour un repas, pour lui faciliter la vie.
Aujourd'hui elle a du mal à retourner à pied à la boulangerie, à reprendre ses habitudes... mais elle retrouve tout doucement le sourire et même le rire et bien sûr continue à parler d'elle.
Courage !
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: dorie le 30 novembre 2014 à 00:58:17
bonsoir pour répondre a ta question eva luna il faudrait que le papa montre se qu'il ressent hélasse pour moi et pour lui surtout il garde tous a l’intérieur il ne montre pas ses sentiments que se soit dans les bons comme dans les mauvais moments et le problème c'est que j'ai l'impression de souffrir toute seule même si je sais qu'il souffre d'avoir perdu sa fille  par contre nous pouvons parler d'angie et même rigoler lorsqu'on se rappel des bêtises qu'elle faisais d’ailleurs on regarde souvent des vidéo d'elle ou des photos car on sais qu'on finiras par sourire grâce a elle voila c'est pour ça que je viens ici car j'ai le sentiment d’être seule alors que je vie dans une maison avec trois supers enfants qui m'aime plus que tous et qui me le prouvent tous les jours et un mari qui est présent mais qui n'arrive pas a me soutenir malgré tous ces efforts
bonne nuit ou bonne journée selon a qu'elle moment vous me lisez bises
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Eva Luna le 30 novembre 2014 à 02:45:39
ce sentiment de solitude dans la traversée du deuil... c'est comme ça...
 seule à le vivre mais essayer de le partager.. ici... et dans la vraie vie..
c'est plus facile ici...
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Oriane le 30 novembre 2014 à 07:59:11
Bjr Dorée

Comme je te comprends,ma fille étant malade aussi,certes plus âgée,j’étais avec elle ,je m’occuper d elle.....


Ce vide après son départ,cette impression d être venu inutile....on voudrait qu elle soit toujours là,mais dans quel état?

Courage
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Mamoure le 30 novembre 2014 à 08:18:47
De tout coeur avec toi Dorie
Tes 3 enfants vont t'aider , ils ont besoin de toi
Je pense que les hommes , en général , ont plus de mal à exprimer ce qu'ils ressentent

toute mon affection
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: zabou le 30 novembre 2014 à 13:24:34
Bonjour Dorie,

Tu es entourée tes enfants , ton mari, tu ne ressens pas de soutien de sa part, mais le peut il ?

Les hommes sont culturellement" les piliers" de la famille, de tous petits on leur apprend qu'il ne faut pas pleurer, qu'ils doivent toujours se montrer fort.....

Sa douleur est sans doute identique à la tienne, difficile très surement pour lui, de soutenir sans s’écrouler, peut être un choix, un moyen , de tenir pour lui, de rester " l''homme ", qu'on lui a apprit à être et aussi peut être,une façon de faire afin que toi , tu ne tombes pas encore plus bas.....

Difficile de comprendre, d'accepter, mon fils dans les touts débuts, s'est comporté avec moi de cette manière, j’étais en colère, déçue, blessée, je n'avais plus que lui comme soutien, j'avais , alors juste oublié, son propre deuil, sa douleur et son incapacité à me soutenir, sans craquer lui même, me voyant au plus mal, c’était, juste ce qu'il ne voulait pas.....

Bien plus tard très pudiquement, il me diras ' maman , je n'ai pas les épaules ! "


Beaucoup de pensées pour toi et les tiens.

Je t'embrasse.

zabou
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: dorie le 30 novembre 2014 à 14:32:40
effectivement zabou pour lui être fort c'est son devoir mais je crois que ce qui le rend le plus triste c'est de ne pouvoir rien faire pour m'aidée a surmonter ma tristesse nous avons passée tellement d'épreuve ensemble et pour la première fois il se sent inutile, et même si j'aimerais qu'il soit la personne qui trouve les mots pour me réconforter il a une autre façon de me soutenir en faisant tous sont possible pour que ma vie soit moins stressante  et donc je me sent obligé de ne pas craquer devant lui car au final il seras malheureux et moi aussi de cette situation
j'en profite pour poser une question voila depuis qu'angie est partie je ne suis pas retourner sur sa tombe car j'ai peur de ma réaction donc j'aimerais connaitre votre expérience quand pour la première fois ou vous vous êtes rendu sur la tombe de votre enfant ou de votre proche  (si vous vous sentez de l’écrire) et surtout des sentiments que vous avez ressentis merci pour vos réponses en espérant ne pas êtres trop indiscrète et si c'est le cas veuillez m'excuser bises
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Gagouf le 30 novembre 2014 à 18:46:05
Comme je te le disais plus haut, ma Noémie n'était pas malade, mais elle est décédée la veille de ses trois ans, elle s'est noyée dans la piscine de mes parents... Et j'ai vécu ses presque trois années tout le temps avec elle car j'étais en congé parental. On a dû être séparées une petite dizaine de jours en tout...

Quand elle est partie, je me suis sentie amputée. Comme toi je ne savais que faire de mes journées. Ce qui m'a sauvé, c'est que j'ai dû retourner travailler. Car un congé parental complet, c'est jusqu'aux 3 ans de l'enfant. Aller au travail, seule dans ma voiture, alors qu'elle avait toujours été avec moi quand je conduisais, à pousser dans mon dossier avec ses petits pieds... Ça été très dur. Je ne sais pas comment j'arrivais au bout, entre les pleurs, les larmes, les crises de sanglots... à chanter à tue tête les chansons qui me faisaient penser à elle, à penser à en finir pour la rejoindre mais à me raisonner car j'avais toujours mon mari et mon "grand" garçon de 5 ans et demi à l'époque...

Oui le travail m'a sauvée car là bas je ne pouvais rester cloîtrée, je devais mettre entre parenthèses mon chagrin pour me concentrer, je pensais à autre chose et au fur et à mesure le temps passait. Parfois c'était trop dur alors je partais aux toilettes ou dans ma voiture pour pleurer... Pendant tout ce temps mes collègues ont été formidables car ils m'ont accueillie telle que j'étais, en tant que Gaëlle et pas en tant que maman endeuillée. Et puis mon mari et moi avions le projet de continuer notre famille, et au final, un an après avoir repris le boulot, je suis retournée chez moi car j'étais enceinte de son petit frère. Il est venu au monde 15 mois après sa disparition.

Je sais que tout le monde ne réagit pas comme moi, que certains ont besoin de se recentrer sur eux-mêmes avant de ré-affronter le monde extérieur. Il faut savoir si tu es de ceux là. Parce que si tu as besoin des autres pour te sentir revivre, tu pourrais peut-être trouver une association où te rendre "utile", pour avoir un objectif à ton réveil, afin de ne pas végéter enfermée chez toi, à ne pas savoir quoi faire.

Sinon concernant le retour sur la tombe, pour ma part ma fille ne repose pas dans le cimetière à côté de chez nous, car nous savions que nous ne resterions pas dans la région définitivement. Alors on l'a enterrée dans le cimetière près de chez nos parents à tous les deux (à une heure de chez nous), car nous avons le projet de retourner nous installer par là bas. Alors quand je reviens la voir, je ne suis jamais seule. Et quand tu es accompagnée, tu ne peux pas tellement te laisser aller. Une seule fois j'ai pu la voir sans que son père ou son frère soit avec moi, et là j'ai craqué. Mais même si après coup j'ai eu mal au crâne d'avoir tellement pleuré, ça m'a fait beaucoup de bien. Quand tu as trop de larmes à l'intérieur de toi il faut savoir laisser couler le trop plein, sinon tu finis par exploser.

Concernant ton mari qui ne te parle pas de son chagrin, c'est vrai que nos hommes ne fonctionnent pas comme nous. Le mien me parle très peu de ce qu'il ressent vraiment, on a quelques conversations sur le sujet, mais généralement c'est moi qui parle, qui pleure devant l'autre. Par contre lui sait m'écouter. Jamais il ne me dit "Ce n'est pas le moment.", et même s'il dit moins de mots que moi,  il est là.
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: dorie le 30 novembre 2014 à 21:48:57
merci gaelle pour ton témoignage qui me touche énormément et qui m'aide a voir plus claire dans se que je traverse car après t'avoir lu je réalise que le fait de me retrouver seule a la maison la journée me renferme d'avantage sur moi même mais d'un autre coté trouver du travaille ou ne serais se qu'une place dans une association me fait peur car aujourd'hui les personnes qui me verrais pour la première fois ne connaisse pas mon passé et donc je me sentirais obligé de faire bonne figure pour être accepte se qui me semble difficile pour le moment
c'est tellement compliqué de choisir entre le fais d’être a la maison d’être protégé des regards des autres de leur peines qui te rappel que tu est en deuil mais surtout qui t'oblige a vivre seul cette souffrance avec tant de souvenir dans chaque coin de la maison et d'un autre coté pouvoir vivre une vie avec des personnes qui te change les idées te montre que la vie peu parfois être belle malgré la souffrance qui reste présente et accepter de cacher qui on est vraiment pour le bien de tous voila ma réflexion du soir
ps : gaelle le prénom de ta fille est magnifique tous comme mon aînée qui s'appelle aussi noémie  ;)
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: stellarose le 01 décembre 2014 à 11:17:38

Au début,  on a peur du regard des autres, c'est vrai qu'il y a ceux qui détournent la tête,  et puis ceux qui s' approchent, qui avec un mot, une main sur l'épaule nous font comprendre qu'il sont avec nous. D'autres n'osent pas, c'est ainsi, il faut l'accepter. Il y a aussi les maladroits, et même après 30 mois, j'en rencontre toujours.

Il n'est pas facile de faire un premier pas vers l'autre, mais cela viendra tout doucement. Rester chez soi, c'est se protéger mais c'est aussi s' enfermer, tourner en boucle dans sa tête toutes ces questions. Avec tes autres enfants, tu dois avoir à faire, mais il faut que tu prennes du temps pour toi, que tu prennes soin de toi aussi.

As-tu des amies avec qui tu pourrais sortir marcher un peu, prendre un café ?  J'ai eu la chance de retrouver quelques amies avec lesquelles nous avons fait quelques ballades, on fixait un jour, une heure et cela m'obliger à sortir, parfois je parlais de mon fils, parfois on ne disait rien, mais la fatigue de la marche aidant, cela me permettait de dormir un peu.

J'allais tous les jours sur la tombe de mon fils, elle est dans le petit village où on habite, pour arroser les fleurs, et puis maintenant je n'y vais qu'une fois par semaine ou deux fois.  Il m'est arrivé de ne pas y aller pendant 2 semaines, et là j'ai culpabilisé.  J'y ai versé des larmes et j'en verse encore, mais c'est moins douloureux. Je lui parle beaucoup lorsque j'y vais, du temps, de la nature.....de tout et de rien.
Là encore chacun fait comme il le sent, comme il peut.  Le dernier de mes fils n'est jamais retourné sur la tombe de son frère,  non pas parce qu'il l'oublie, mais il ne peut pas, c'est trop dur pour lui.

Quant à mon mari, et bien tu vois, c'est difficile, on a du mal à en parler de peur de nous faire encore un peu plus mal, de rajouter une couche de plus.  La réalité,  c'est que notre enfant est parti et qu'il ne nous reviendra plus, il a disjoncté et nous à laisser abasourdis au bord de la route et qu'il nous manque tant.

Avec toute mon affection Dorie.

Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: stellarose le 01 décembre 2014 à 16:58:25

J'ai oublié de te dire Dorie qu'il faut du temps pour se recentrer sur soi même avant de pouvoir extérioriser,  par la parole,  les écrits ou n'importe quel type d'activités,  son mal être,  sa souffrance, le manque de son enfant.

Parfois, on a envie de rien et surtout pas qu'on nous dise de nous bouger, de tourner la page, de faire un effort. On ne peut pas, moral et ( ou ) physique étant au plus bas.

Je crois que ce temps de recentrage est important, au risque d'occulter sa peine et de se la prendre en pleine figure plus tard avec plus ou moins de dégâts.  Ne pas la négliger,  mais ne pas s' y perdre.....le savant dosage est la chose la plus difficile à faire. On courbe souvent l'échine sous le poids du deuil, mais chaque jour on peut accomplir un petit geste pour aller un peu mieux.
Peut-être que mon raisonnement ne te conviendra pas, mais c'est ainsi que je le sens.

Je suis de tout coeur avec vous toutes et tous.
Titre: Re : Re : premiere année sans toi
Posté par: Gagouf le 01 décembre 2014 à 17:29:26

J'ai oublié de te dire Dorie qu'il faut du temps pour se recentrer sur soi même avant de pouvoir extérioriser,  par la parole,  les écrits ou n'importe quel type d'activités,  son mal être,  sa souffrance, le manque de son enfant.

Parfois, on a envie de rien et surtout pas qu'on nous dise de nous bouger, de tourner la page, de faire un effort. On ne peut pas, moral et ( ou ) physique étant au plus bas.

 (...)

Peut-être que mon raisonnement ne te conviendra pas, mais c'est ainsi que je le sens.

Je suis de tout coeur avec vous toutes et tous.

C'est bien pour ça que je lui ai dit que d'autres ne réagissaient pas comme moi et qu'il fallait que Dorie sache à quel "groupe" elle appartenait. Parce qu'extérioriser,  je l'ai fait dès le jour où Noémie est décédée. J'ai tenu une sorte de "journal" ouvert sur un forum public, et j'ai cherché partout à rentrer en contact avec des gens qui avaient vécu la même chose que moi.

Cela fait un an qu'Angie est partie, cela fait un an que Dorie reste chez elle à ne pas savoir quoi faire. Alors c'est sûr, aller chercher du travail alors qu'on est si mal, ce n'est peut-être pas raisonnable. Il faut faire comme on le sent. C'est pour ça que je parlais d'une association.  Pas spécialement sur la leucémie ou la trisomie, mais pourquoi pas les Restos du Coeur? Faire du bien autour de soi, se sentir utile, donner de sa personne... je suis sûre que ça doit te parler Dorie, car  tu as mis ta vie entre parenthèses pendant 4 ans pour t'occuper de ta petite chérie.

Déjà le fait d'être venue ici nous parler de ta fille, de ton manque et de ton chagrin, c'est un grand pas. Car désormais, comme je te le disais, tu n'es plus seule, et on pourra t'encourager à avancer en te faisant part de nos expériences. Ça  pourra te donner des pistes pour que tu puisses t'en sortir, peu importe le chemin que tu emprunteras. 
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Eva Luna le 01 décembre 2014 à 20:46:03
En vous lisant....je pense que .... pour  traverser le deuil ,il faut trouver un équilibre entre les moments de repli solitaire dont on a tellement besoin, comme un refuge dans sa caverne de douleur...et les moments de partage avec les autres...dont on a besoin aussi pour survivre puis vivre...
les autres... ça peut être la famille,  nos amis, une association ou  une activité de notre vie d'avant...des collègues de travail...des endeuillés de ce forum ou d'autres...d'un groupe de parole...
c'est difficile de s'écouter et de faire au mieux...
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Mamoure le 02 décembre 2014 à 07:26:46
je pense , comme Eva Luna , qu'il faut un équilibre , en tout cas , pour moi , je sais que si je m'isole complétement , ne voit personne et ne fais rein , je ne m'en sortirais pas
mais j'ai aussi besoin aussi de moments solitaires , de me retrouver dans mon "cocon"  : notre maison pour pouvoir être avec lui , avec ma douleur complétement sans porter de masque , sans faire semblant
Titre: Re : Re : premiere année sans toi
Posté par: Oriane le 02 décembre 2014 à 08:19:23
je pense , comme Eva Luna , qu'il faut un équilibre , en tout cas , pour moi , je sais que si je m'isole complétement , ne voit personne et ne fais rein , je ne m'en sortirais pas
mais j'ai aussi besoin aussi de moments solitaires , de me retrouver dans mon "cocon"  : notre maison pour pouvoir être avec lui , avec ma douleur complétement sans porter de masque , sans faire semblant

Tout à fait..ne pas porter ce masque....faire semblant...... et pouvoir craquer
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Gagouf le 02 décembre 2014 à 09:36:04
Oui, il ne faut pas contenir ses larmes, il faut se libérer dès que l'on sent qu'on a atteint le maximum. Et petit à petit, ces moments où l'on a l'impression de mourir de chagrin reviennent moins souvent. Sans se voiler la face, on se rend compte que la douleur est toujours aussi intense mais comme elle ne revient plus aussi fréquemment, cela nous laisse le temps pour  reprendre goût à la vie et construire de nouvelles choses, d'avoir de nouveau foi en l'avenir.

Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: Antho le 02 décembre 2014 à 21:43:17
Je ne sais pas si on atteindra cet équilibre un jour.
Je sais juste que nos enfants sont partis et pas nous.
Et que la seul certitude que j'ai c'est que le jour le plus heureux de ma vie c'est le jour où je mourrais.
Parce que je ne sentirais plus cette souffrance ou parce que je le retrouverais....
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: vol du papillon le 03 décembre 2014 à 09:08:06
Atteindre un équilibre semble tellement dérisoire alors qu'on a perdu un enfant et que nous nous obligeons à survivre parce qu'il y en a un autre qui a besoin de nous, de notre amour et qui lui survit aussi, sa sœur ainée souffre elle aussi beaucoup, nous devons nous concentrer sur notre entraide, nous craquons souvent. leur père les avaient séparés en instaurant la jalousie entre elles, elle se sent coupable, mais ce n'est pas elle, c'est lui!
Quand elle était là, je 'aimais immensément  inconditionnellement, quotidiennement, naturellement , habituellement , présentement, sans imaginer un jour sans elle sur cette terre, et voilà , maintenant qu'elle est absente, je l'aime encore plus, sa présence est continuelle, je pense à elle tout le temps, elle me hante.
Ce cataclysme, ce tsunami, ce tremblement de terre , cette explosion, survenu il va y avoir 1 an le 20 décembre, m'a appris qu'il faut se resserrer tant qu'on est dans ce monde, aimer ceux qui nous sont le plus chers, dans mon cas ma fille qui me reste, vivre le plus en paix possible, a quoi bon ces guerres, ces crimes, ces différences entre les êtres humains, c'est ce que m'a appris la perte de ma fille, l'inutilité d'une vie futile , de la vie tout court
Pourquoi vivre pour perdre les personnes que nous aimons tant? pour les garder au fond de notre cœur et les pleurer jusqu'au moment ou nous allons les retrouver .
Titre: Re : premiere année sans toi
Posté par: leelou- le 03 décembre 2014 à 10:11:47
Dorie,
Quand je vais sur la tombe de mon mari, je me dis, c'est pas possible, tu n'est pas là, ça n a pas de sens, je suis dans un cauchemar. Pourtant j y retourne comme pour me persuader que je ne rêve pas.  Pour moi, il n'est pas la.
C'est dans ma vie de tous les jours que je vis son absence, ce manque de l'autre, cette envie de le serrer dans mes bras, de lui dire combien je l'aime au-delà de tout.
J'espere que ma réponse ne te blesse pas.
Je nous embrasse