Auteur Sujet: Découragée...  (Lu 13447 fois)

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Hors ligne angelik

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Découragée...
« le: 28 novembre 2011 à 11:50:32 »
Je si fatiguée... Je n'en peux plus de me traîner un jour après l'autre... Cette douleur qui m'étouffe...
J'ai juste envie de me rouler en boule et de ne plus rien faire. Je m'en veux de ne pouvoir cacher ma douleur à mes proches et d'être incapable de les rassurer.
J'ai commencé un traitement pour m'aider et me soulager et j'ai l'impression que c'est pire. ça me réveille la nuit et je me lève complètement à l'ouest, cassée...
Je ne sais plus quoi faire pour m'en sortir.
chaque fois que tu sentiras le vent sur ton visage, c'est moi qui vient t'embrasser...

Hors ligne Pascale

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Re : Découragée...
« Réponse #1 le: 28 novembre 2011 à 12:19:28 »

Je suis de tout cœur avec toi, perdre mon mari c'est terrible perdre un enfant , je n'ose pas imaginer  pourtant je ressent cette douleur sourde qui me tord l'estomac de peur et me retourne le cœur. Je peux juste te dire que je suis avec toi et que je pense a toi . Je t'envoie plein de force. Pascale
Pascale la Louve

Sista

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Re : Découragée...
« Réponse #2 le: 28 novembre 2011 à 12:53:00 »
courage, je sais ce n'est qu'un mot qui n'enlève en rien la douleur et le chaos qui nous ronge... mais courage, certains moments ce cri s'atténuera. Moi j'ai essayé les médocs, et franchement ca ne me va pas. je préfère souffrir en étant consciente de ce qu'il m'arrive, que souffrir en étant à l’ouest comme vous dites. Certains disent qu'il faut du temps pour s'habituer et après ca soulage, alors faites vraiment comme cela vous va le mieux à vous. Oui, dormir pour oublier... mais au réveil... c'est si dur.
Demain ca fera 8 mois, alors aujourd'hui, je vais pas bien non plus, et je vous envoie vraiment avec sincèrité mon affection et du courage. Aujourd'hui j'ai rendez-vous aux restos du coeur pour être bénévole, je suis même pas sure d'en avoir envie, mais je vais tester si donner 2h de mon temps aux autres j'y arrive, et si ca me fait "respirer"... On verra... suis pas sûre d'en être capable, mais j'essaie... Cacher sa douleur à ses proches, il ne la faut pas, ils doivent être là pour vous, on est là nous aussi. Par contre à des inconnus, je préfère car ils nous jugent si on explique notre mal-être... Je m'habille, me "maquille" un peu, je fais semblant d'etre vivante. C'est sans plaisir, c'est sûr, mais au final ca apporte un peu de "bien", un peu de force...

Courage Angelik...
Sista

Hors ligne angelik

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Re : Découragée...
« Réponse #3 le: 28 novembre 2011 à 14:10:46 »
merci les filles
vous êtes gentilles et je ne sais ce que je ferais sans ce forum.
Je me sens un peu mieux après une bonne douche même si c'est pas le top. Comme dit Sista, moi aussi j'essaie de me maintenir, un ptit trait de crayon aux yeux, un jean et un polaire. moi qui était coquette maintenant je n'aime que les vêtements confortables. A 47 ans, j'ai l'impression de ressembler à une ptite vieille qui se traîne, sans compter mes cheveux qui tombent par poignées.
Je vais essayer de plier mes deux bannettes de linge qui traînent, elles aussi... et j'irai prendre un café chez mon grand qui se retrouve au chômage après un CDD, l'aider à tenir le coup. Son frère lui manque tellement.
Je vous souhaite à toutes les deux de réussir dans vos nouvelles activités, Sista dans ton idée d'aider les autres et Pascale dans ta boulangerie avec ton fils.
Moi, en arrêt pour l'instant, je suis secrétaire dans un centre pour enfants et ados en difficulté et c'est pas facile depuis avril de m'y confronter. Comme quoi, c'est le cordonnier le plus mal chaussé.
Bises à tous
chaque fois que tu sentiras le vent sur ton visage, c'est moi qui vient t'embrasser...

soprano

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Re : Découragée...
« Réponse #4 le: 28 novembre 2011 à 22:37:03 »
BONSOIR ANGELIK
ME REVOILA MAMAN EN PEINE QUI TRAINE SA DOULEUR DANS LES CHEMINS CAR JE M'OBLIGE A ME LEVER .JE SUIS EN RETRAITE DEPUIS LE 1ER DECEMBRE 2011 ET PHILIPPE AS'EST SUICIDE LE 15 AOUT ALORS TU VOIS LE MOT "RETRAITE"POUR MOI C'EST SE METTRE EN RETRAIT ET VERSER TOUTES LES LARMES DE SON COEUR. TOUS LES JOURS IL ME MANQUE TOUT ME LE RAPPELLE ?SES SOEURS SONT MALHEUREUSES ?MON MARI PARLE TRES PEU .ALORS MOI J'AI L'IMPRESSION DE RESSEMBLER A MA MAMAN QUAND MON PAPA EST DECEDE A 3 ANS D'INTERVALLE ,ELLLE S'ASSEYAIT ET ATTENDAIT TOUT LUI ETAIT EFFORT ,POUR MOI C'EST PAREIL,J'AI DES DOULEURS APRES AVOIR TRAVAILLER A L'HOPITAL DANS UN SERVICE ACTIF DE NUIT PENDANT 35 ANS !!QUEL RESULTAT JE N'AI PAS PENSE 1 INSTANT QUE PHILIPPE PUISSE METTRE FIN A SES JOURS !
TROP NUL COMME VECU ,RESTE UN CHAGRIN ,UN VIDE ENORME POUR TOUTE LA FAMILLE ,SES AMIS QUI N'ONT RIEN VU VENIR AUSSI COURAGE ANGELIK C'EST TOUT CE DONT JE PEUX TE DIRE AUJOURD'HUI AVEC CETTE FATIGUE QUI M'EPUISE COMME NOUS TOUS ICI
BISES A TOUS

Hors ligne angelik

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Re : Découragée...
« Réponse #5 le: 29 novembre 2011 à 14:36:22 »
Merci Soprano
C'est vrai que le plus difficile c'est cette fatigue qui nous écrase et nous empêche de vivre normalement. Souvent, je me dis que c'est surement naturel pour nous permettre de vivre nos émotions.
Laissons le temps au temps... mais j'ai parfois l'impression d'être complètement en dehors du temps, perdue dans les jours, les mois et les notions de durée. Les 7 mois passés me donnent l'impression d'avoir déjà duré des années... et en même temps, c'était hier.
Je voudrais pouvoir passer directement à dans 2 ou 3 ans pour aller mieux et être capable de mener ma vie plus sereinement.
Affectueusement
chaque fois que tu sentiras le vent sur ton visage, c'est moi qui vient t'embrasser...

nathalie

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Re : Découragée...
« Réponse #6 le: 30 novembre 2011 à 08:15:01 »
Bonjour Angelik,
comme je te comprend, ça fait un peu plus de 9 mois que ma chloé n'est plus avec nous.....
cette douleur, elle est là, elle me ronge de l'interieur, j'essaie que cela ne se voit pas de l'exterieur....c'est un combat journalier...
je n'ai jamais pris de médoc, j'ai vu un psy..bof!!
En ce moment je vois un spycotherapeute, et ça me fait beaucoup de bien. Je n'arrête pas de dire que je suis fatiguée, fatiguée...et il m'a dit que c'etait tres fatiguant un deuil et que c'etait normal alors cela me rasure.
Je ne sais quoi te dire, car dans notre situation c'est difficile, mais je pense à toi, pour le moment j'ai un peut de courage alors je t'en envoie.
Affectueusement, Nathalie

Hors ligne angelik

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Re : Découragée...
« Réponse #7 le: 30 novembre 2011 à 12:12:24 »
merci Nathalie
Partager notre ressenti nous rassure et nous aide à comprendre que l'on ne devient pas fou... parce que souvent on en a l'impression et on aurait bien envie de se taper la tête contre les murs pour arrêter de penser.
J'ai vu un psychiatre 4 fois mais ça n'a pas coller, il me questionnait sur toute ma vie et je ne crois pas que j'ai besoin de fouiller ainsi mon passé, j'ai juste besoin d'un soutien dans mon deuil et surtout de pouvoir parler de mon fils.
Il va falloir que je me booste à nouveau pour trouver quelqu'un qui puisse m'aider. On a l'impression d'être larguée dans la nature et que personne ne peut rien pour nous. Cette fatigue est difficile à gérer et le médecin pas pour les arrêts... quoi faire ?
Moi aussi, je t'envoie un petit bout de mon courage et t'embrasse très fort. L'union fait la force et nous avons bien besoin les uns des autres.
Restons soudés.
Affectueusement
chaque fois que tu sentiras le vent sur ton visage, c'est moi qui vient t'embrasser...

cathygelloz

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Re : Découragée...
« Réponse #8 le: 01 décembre 2011 à 13:29:31 »
bonjour, comme je vous comprends, cela fait 18 mois hier que ma puce me quittait, mais cette douleur est la tenace, cette fatigue perpetuelle aussi. certains jours, c'est plus facile que d'autres, je travailla et je dois reconnaître que cela m'aide à ne pas trop penser, mais le retour à la maison est dur. sa présence est partout.
moi aussi je vois une psycho depuis JUin 2010, cela me fait du bien, me permet de dire tout ce que l'on ne peut exprimer et de pleurer sans être juger. nous rentrons dans la période des fêtes, et j'appréhende, je n'irais pas chosir le sapin avec Sandrine, comme nousle faisions. toutes ces choses que nous ne pouvons plus faire ensemble. elle me manque c'est tellement dure.
je suis incapable de faire des projets, mon couple en prend un coup, j'ai tellement changé, je ne fais plus attention à moi, mais je n'y peux rien, j'aoi envie de rien, et je me moque de tout, et pourtant j'ai 3 garçons, masi c'était ma fille, mon bébé, mon ange, le simple fait d'écrire me fait monter les larmes aux yeux, .
je ne sais pas vers qui mez tourner.

Hors ligne angelik

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Re : Découragée...
« Réponse #9 le: 01 décembre 2011 à 16:49:35 »
Bonjour  Cathy
18 mois... moi ça fait 7 mois et j'ai l'impression que ce tunnel n'a pas d'issue, en tous cas, je n'en vois pas encore la lumière.
Comme moi, tu ne sais pas vers qui te tourner... Nous sommes là, tu peux dire ici tout ce qui te passe par la tête, ça soulage. Et il y aura toujours un ou une d'entre nous suffisamment en forme pour te répondre.
J'aimerai trouver un psy avec qui ça passera pour pouvoir enfin parler... J'espère que ça ne va pas tarder.
Je t'envoie un petit bout de courage..
Affectueusement
chaque fois que tu sentiras le vent sur ton visage, c'est moi qui vient t'embrasser...

Mammj

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Re : Découragée...
« Réponse #10 le: 02 décembre 2011 à 12:14:12 »
Quatre mois, ( dans huit jours cinq)  que ma fille nous a quittés dans une grande souffrance psychique, dans une grande solitude !
Je vis depuis avec un couteau dans le coeur, une douleur poignante qui ne s'atténue qu'avec un quart de lexomil de temps à
autre selon son intensité !

Je vois une Psy une fois par semaine, j'assiste à un groupe de paroles une à deux fois par mois et après que faire ?
Je mendie quelque rencontre avec mes deux petits-enfants qui peut-être m'appelleront demain ?

J'entends régulièrement : "pourquoi ne t'occupes-tu pas à quelquechose"! Il faudrait que le désir y soit d'abord,  or je suis épuisée moralement !!!
Je me suis déjà mise en retrait pour venir en aide à ma mère décédée en mai dernier, ensuite pour soutenir ma fille comme j'ai pu, ayant été laissée dans l'ignorance de ce qu'elle avait, les médecins l'ignoraient eux-mêmes  (il leur a fallu son passage à l'acte pour diagnostiquer une dépression majeure... avec les risques suicidaires que cela comporte)...
Les contacts avec d'autres étant  devenus inexistants, que faire aujourd'hui dans le chagrin où je me trouve ?

Il m'arrive aussi d'avoir peur de m'éloigner de mon enfant, de l'empreinte qu'elle a laissée chez moi avant son suicide ! Ou encore d'éprouver le besoin d'aller sur sa tombe, à 30 kms de chez moi... est-cela survivre ?
En se ôtant la vie, mon seul enfant a emporté la mienne ! Je l'aime tant,  je suis tellement rongée de regrets surtout depuisque  sur www.infosuicide.org  j'appris beaucoup de choses sur la crise suicidaire mais trop tard.... pour elle en tout  cas !
Nous avons manqué cruellement d'informations et de soutien toutes les deux....

Je partage votre souffrance à Toutes et Tous. Bien Affectueusement.  Mammj
« Modifié: 11 mars 2014 à 16:28:00 par mam'deCath »

mitzou

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Re : Découragée...
« Réponse #11 le: 04 décembre 2011 à 13:48:42 »
Perdre son enfant c'est perdre la vie, moi aussi lorsque j'ai perdu mon fils mon Nicolas de 17 ans, j'ai cru mourir, je voulais mourir, je l'aimais tellement, je l'aime tellement. Personne à part les parents qui ont vécu ce drame ne peut comprendre et c'est vrai que les gens nous délaissent car nous les dérangeons dans leur confort, ils veulent très vite passer à autre chose. J'ai souffert et je souffre encore du manque de mon enfant, je pensais ne jamais me remettre mais la foi en l'espérance d'une autre vie où je le retrouverais m'a aidée, cela n' ôte pas la souffrance car je me suis isolée depuis toutes ces années vivant en proximité avec mon enfant adoré, je lui demande de m'aider et je pense qu'il m'aide à vivre comme mon mari perdu très peu de temps après ne pouvant supporter le manque de son fils.
J'ai perdu aussi ensuite toute ma famille, Nicolas a été le premier de la liste, mon père, ma soeur, mon mari et ma maman. Aujourd'hui, il me reste un second fils qui était bien jeune lorsqu'il a perdu son frère et son père et bien entendu je vis pour lui, c'est tout ce qui me reste. Je dis toujours qu'il ne faut pas écouter les autres qui n'ont pas vécu notre drame car ils ne peuvent pas nous aider, il faut se tourner vers des personnes qui l'ont vécu car nous pouvons partager, discuter, cela dépend aussi si nous avons des amis, de l'entourage, pour ma part, le vide s'est bien vite fait car je me suis retrouvée vite seule, je souffrais trop et je me suis isolée, donc les autres cessent d'appeler, ne savent pas quoi dire, on ne peut pas vivre sans son enfant ne plus y penser, ceux que nous perdons sur la terre ne cessent de nous adresser des petits signes et nous aident car l'amour est indestructible et plus fort que la mort.
Aujourd'hui, je me dis quelle belle famille j'ai la haut... et je leur parle, je suis si convaincue de retrouver toute ma famille, ma maman me manque aussi, mon mari qui nous a laissé seuls mon dernier fils et moi et je me dis comment aurais je pu faire ce chemin sans eux si ce n'est qu'ils m'ont aidée d'où ils se trouvent.
Mammj, mon Nicolas aussi a beaucoup souffert avant de quitter ce monde, j'ai appelé partout, j'ai cherché de l'aide, je ne dormais plus parce qu'il était en grande dépression et personne n'a voulu le comprendre et s'il est parti malgré mon amour, notre amour dans notre famille, je n'ai jamais pu me le pardonner parce que je culpabilise encore bien que je sache que cela ne sert à rien parce que nos enfants n'étaient pas bien dans ce monde, ils étaient trop fragiles malgré tout nous culpabilisons parce que ce sont nos enfants et nous nous demandons si nous avons tout entrepris pour les aider. 
Comme  vous, il m' arrive d'aller sur des sites où l'on parle du suicide des jeunes, on donne plein d'information pour les aider et nous nous culpabilisons parce qu'ils ne sont plus là et forcement on pense qu'on a pas tout entrepris, mais nous savons que nous les aimions, il faut se dire que nous ne sommes pas toutes puissantes.
Je voudrais vous donner du courage parce que pour vous toutes c'est si récent, j'étais comme vous, anéantie, abattue et aujourd'hui malgré le manque je suis encore là, mon  fils est parti en 1998 et mon mari en 2000, les années passent et j'ai hâte de les rejoindre mais ce qui m'aide il est vrai c'est l'espérance que je vais les retrouver sinon à quoi bon continuer.
Comme pour vous aujourd'hui encore, je n'aime pas les fêtes, j'attends que cela passe, comment pouvons nous nous réjouir alors que nous avons perdu nos enfants ? Je ne pense pas en tant que réjouissances aux fêtes mais en tant que fête chrétienne ce qui n'a pas la même signification, pas d'artifice, pas de consommation de nourriture ou de cadeau juste l'essentiel en fait la perte des miens surtout de mon fils et de mon mari m' a donnée les justes valeurs, je n'appartiens plus au même monde, je me sens complètement différente.
Courage à vous toutes, maman, nous sommes des soeurs de coeur et je vous embrasse,

Mammj

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Re : Découragée...
« Réponse #12 le: 04 décembre 2011 à 19:30:39 »

Bonsoir Mitzou, bonsoir à toutes et tous,
Je n'ai pas les mots ce soir, beaucoup trop dans le chagrin... Même si j'ai réussi à voir les deux enfants de ma fille
entre 8 et 9h ce matin pour un  petit déjeuner en ville... Voilà ce que le père m'a accordé.
Habitant à 30 kms de là vous imaginez à quelle heure il m'a fallu sortir de chez moi.... Bref ma Cath aurait été heureuse
(pour la première fois, j'ai rêvé d'elle la nuit dernière, elle me faisait un gros bisou) ....
De retour chez moi,  c'est le grand vide..... étant donné qu'elle a passé quelque temps chez moi pendant sa dépression...
moi qui espérais la voir repartir vers sa vie.... Vous avez raison, nous ne sommes pas toute puissantes, toutefois pour
le moment ma culpabilité est lourde à porter ... Elle devrait être à sa vie... avec ses petits.  Cette injustice me révolte ....
Profitez de votre dernier fils....
Et que nous puissions retrouver la force de continuer... Pour moi ce n'est pas acquis du tout  rien ne sera comme avant
sans ma fille, ma  seule enfant !
Mes pensées affectueuses.  Mammj