Je viens de te relire, et je souhaitais te dire que je pense encore à toi, ici on ne s'oublie pas les uns les autres.
Quand tu dis " Je me surprend à espérer que tout ceci n'est qu'un horrible cauchemar", je peux t'affirmer que nous tous sommes passés par là, au début on s'accroche à une éventualité : celle d'un truc irréel qui nous a frappé momentanément, et puis on cherche à revenir dans un réel (passé) où tout allait bien. Mais le temps tourne, dans le même sens, il ne rebrousse pas chemin. On se rend compte au bout d'un moment que décidément, ça fait un trop long moment que ça dure, et un vrai cauchemar, lui, ne durerait pas aussi longtemps. Et que donc, hélàs ça doit être vrai. A partir de ce moment-là, on ne s'accroche plus à cette chimère, ça devient un réveil encore plus douloureux.
Autre passage qui me touche particulièrement, c'est quand tu écris "Merci d'être mon fils". Tu ne mets pas ta phrase au passé, mais bien au présent. Et tu as raison : les liens qui nous unissent à nos disparus sont toujours là, on ne refait pas l'histoire ! Il EST toujours ton fils, c'est évident ! Et ça, trop de gens l'oublient.
Avec toutes mes pensées,
B.