FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Être un parent en deuil => Discussion démarrée par: mamita le 18 décembre 2014 à 15:13:42
-
A vous tous et toutes qui connaissez cette douleur de l'absence, à vous seuls je peux exprimer mon chagrin, parce que pour vous aussi, ces moments de fête sont difficiles. Alors je lâche tout ce qui ne demande qu'à sortir et j'espère ne pas trop vous embarrasser avec mes états d'âme.
Mes sentiments sont ambigües : je suis heureuse de fêter Noël avec ma famille mais je n'ai qu'une envie c'est d'être arrivée à la première semaine de janvier pour retrouver les activités du quotidien. Moi qui me réjouissait tant de toutes ces fêtes, de ces moments exceptionnels, je ne me reconnais pas. Je m'oblige à préparer pour mes petits enfants, pour mes autres enfants qui ne comprendraient pas que je me laisse aller à mon chagrin.
Cela me demande une énergie colossale, et je suis contractée de partout. Pourtant je me répète que je dois vivre le moment présent, je me suis abreuvée de toutes les belles théories : le moment présent, la pleine conscience etc. mais dans la pratique c'est un combat permanent. Chaque jour je me dis "arrête, tu ne peux rien changer, accepte, tu n'es pas la seule à vivre ce chagrin de la perte d'un être cher, regarde autour de toi, dans le monde toute cette misère, tous ces gens victimes de la guerre" etc.
Mon dieu que j'ai la tête dure, je ne parviens pas à lâcher prise, je voudrais qu'il soit là mon grand fils avec sa femme et ses petits, je voudrais tant qu'il soit là pour ce Noël, et tous les autres à venir.
Je ne sais plus à quoi croire, mes doutes m'assaillent et j'ai peur de ne jamais le retrouver, je ne trouve pas de sens à cette maladie qu'il a subi et qui l'a privé de toute son autonomie.
Antoine, la douleur enfouie, celle que j'avais un peu dompté, qui restait tapie au fond de moi , revient en force, pardonne-moi, toi qui nous a demandé d'être heureux, pardonne-moi de flancher encore, pardonne-moi de ne pas être à la hauteur, je ne suis pas forte ...
Noël 2011, ce fut le premier Noël sans toi ... Nous avons trinqué en prononçant ton nom tous unis autour de la table, je te sentais là avec nous ... Noël 2014, je dirai encore en levant mon verre "A Antoine avec nous tous ensemble" mais la douleur de ton absence est très vive dans cette période de préparatifs de fête ! J'ai beau me dire que c'est toujours avant les fêtes que j'ai un cafard énorme et que le jour "J", je ferai bonne figure pour mes autres enfants, pour mes petits enfants mais cette année c'est terriblement difficile, je pleure tous les jours dès que je suis seule tellement mon fils me manque !
Personne ne voit le chagrin qui m'envahit alors c'est d'autant plus difficile que je n'en parle pas parce que trois ans et demi après ton départ, "les autres" pensent que tout va bien.
Heureusement vous mes amis et amies du forum vous êtes là et c'est toujours vers vous que je reviens parce que vous comprenez.
Pensées chaleureuses à tous et toutes,
Mamita
-
Chère Mamita
Je suis émue par ton texte, mes larmes coulent . Tant de douleur, tant de tristesse ressentie et pourtant je suis dans le même état d'esprit que toi.
Ma fille nous a quitté depuis presque 4 mois, ma fille unique.
Soyons forte mais aussi écoutons nous car il le faut aussi.
N'ais pas honte de ressentir de la tristesse, du mal être, on doit nous accepter comme on est.
Je pense fort à toi et aussi à toutes ces personnes qui souffrent.
Je suis moi même désemparée.
on voudrait tant les retrouver ,les serrer dans nos bras, nos chers enfants, nos amours.....
Enorme pensée pour toi , ayons la force d'avancer pour eux
-
Bonsoir Mamita
oui, c'est une sale période pour nous, ces fêtes avec tous ces films, chansons, pubs qui enjoignent au bonheur et à la magie...
alors que nous avons le coeur en mille morceaux et que tout remonte en force.
Comme toi, en 2011, c'était le premier Noël sans Geoffrey,. Je ne me souviens plus vraiment, j'étais dans le brouillard mais j'ai réussi à me maintenir. Les suivants se sont passé... aucun à la maison.
Cette année, j'avais très envie de rassembler tout le monde pour ces fêtes, l'impression de pouvoir profiter un peu.
Alors nous avons invité tout le monde à la maison. Je crois bien que j'ai été trop optimiste ... A quelques jours du réveillon, je n'ai plus vraiment envie et tous ces préparatifs me pèsent . Je "perd un peu les pédales", et n'arrive à rien faire correctement.
Mauvais sommeil, pression "exagérée", à fleur de peau... je craque souvent aussi.
Je croyais avoir passé le plus dur et avoir "consenti" à son absence.... mais non, je reviens au point de départ... et il me manque à en crever...
Reste à espérer que le jour même soit moins difficile que ceux d'avant, et qu'on arrivera à gérer toutes ces émotions contradictoires.
Douces pensées à vous tous
-
Effectivement, par moment, on a l'impression de faire face, on se dit pour lui ou pour elle, je vais y arriver, je vais vivre pour qu'il ou elle soit fièr(e) de moi et puis la douleur refait surface et surgit tel un vampire tapi dans l'ombre qui ne demandait qu'un moment d'inattention pour venir nous pomper le peu d'énergie que nous avions réussi à récupérer. Cette souffrance est de plus en plus forte moins longue mais de plus en plus forte. J'ai fait un sapin de noël avec mes 4 petits enfants, c'est vraiment pour eux , le cœur n'y est vraiment pas. Bien sur que toutes et tous nous ferons bonne figure, le jour J ça se passera même pas trop mal mais avant et après ..............................! Mon dieu quel gâchis cette vie. Comme le fait Stellarose mes amies mettons toutes et tous une bougie pour noël sur le rebord de notre fenêtre. Nous penserons à eux, à tous mos enfants partis et nous saurons que nous ne sommes pas seule, que nous serons ensemble par la pensée si vous le soulez bien. Mamita je pense fort à toi et à ton fils Antoine, il ne peut qu'être fière de sa maman. Avec tout mon affection Mamita, Martine, maman de Madeleine
-
Bonsoir Mamita,
Oui cette absence est horrible,
Certes, on avance, on s'adapte à cette nouvelle vie sans eux
Qu'importe, Ce manque est la pire des souffrances
Je t'envoie des ondes positives,
puissent-elles apaiser un peu cette douleur
-
Mamita,
Moi je pense que tu es très forte, encore là, debout, tentant par tous les moyens d'honorer la promesse faite à Antoine.
Malgré toutes les promesses du monde, nous restons fragiles, traumatisées par la maladie vécut, par ceux que l'on aime,par le douleur vu, par l'impuissance d'alors, par celle d’aujourd’hui, par l’irrémédiable réalité....
Je crois que les mois passant , on finit tous par comprendre que ce sera ainsi pour toujours, avec des bons et mauvais moments, que l'on a beau se fustiger, faire preuves des meilleurs sentiments, avoir des pensées positives, et continuer à vivre pour eux , pour nous, et ceux qui nous restent, la révolte n'est jamais bien loin, la colère non plus...
Cette période de l'année, ravive , les plus mauvais moments, ce que l'on aurait tant aimer ne pas voir, elle symbolise vraiment le manque, exacerbé, par le bonheur ambiant, mais aussi le temps qui passe , encore une année, qui va bientôt s'achever, une de plus sans eux.
Bien sur que la "fête", ne sera pus jamais la même, il reste le gout doux amer...
Alors craquer , quoi de plus "normal", si pour nous toutefois, il reste encore un semblant de normalité, pour les autres , qui nous voient peut être ? au fond de nous, je ne pense pas....
Je te souhaite simplement de pouvoir passer, les jours qui viennent, avec moins de douleur, Antoine à tés cotés.
Je t'embrasse.
zabou
-
Je comprends tout à fait ta douleur mamita, je ressens la même. Si mon mari et moi continuons encore à fêter Noël, c'est parce que nous avons notre grand, qui n'a que 8 ans, et depuis deux ans nous avons notre petit. Noël a un sens dans les yeux de nos enfants. Mais pour nous, tout est gris.
Le premier Noël passé sans Noémie a aussi été Noël 2011. Nous n'avons pas voulu le faire comme d'habitude, en famille. Nous l'avons donc fait avec des amis très proches, qui ont deux petites filles. Ça s'est bien passé, on a pu "s'évader" quelques instants. Comme nous n'avions jamais fait ce Noël avant, nous n'avions aucun souvenir ou aucune référence avec Noémie, et même si parfois les larmes ont coulé, nous avons quand même pu profiter de ce moment avec notre fils et nos amis.
Je m'étais tellement attachée à passer un Noël différent que je n'avais pas pensé au Jour de l'An. Et là, la grosse claque... comment souhaiter une bonne année? Comment accepter de continuer alors que cette année là serait la première à vivre sans Noémie? Punaise, comme j'en ai souffert, comme j'avais le cœur déchiré...
Et depuis, comme vous tous, on prend sur nous, pour nos fils, pour les autres, la famille, les amis. Plus les dates approchent et plus nous avons mal. On passe ces fêtes de fin d'année avec un sourire en façade, mais on a envie que ça se termine vite. On a hâte de rentrer chez nous et de nous enfermer dans notre bulle pour nous retrouver .
Encore une année de passée, et une nouvelle année à vivre sans elle...
-
"Encore une année de passée, et une nouvelle année à vivre sans elle... "
c'est pire le nouvel an, presque...
à noël c'est le manque... des fêtes de famille sans eux....
au 31 c'est le néant de l'avenir détruit...
-
MERCI, vous avez été là encore une fois, fidèles dans le partage de nos douleurs de mères.
Oui j'allumerai une bougie et nous serons par cette flamme reliée dans un lien d'amour entre mères et enfants.
Nos enfants seront bien présents dans ces jours de fête, ils vont nous aider à vivre en paix, j'en suis certaine.
Mamita
-
Mêmes sentiments que vous toutes, un Noël de plus sans lui, sans eux. Un goût d'amertume dans la bouche en pensant à ces fêtes.
Pas encore fait le sapin, je ne sais pas si j'en ferai un et pourtant je sais bien que je le ferai, au moins pour mon petit bout qui viendra ou pas .....J'attend le dernier moment pour le faire. Les cadeaux faits le mois dernier, loin de la foule et du tralala....ce sera service minimum pour les repas, je suis la seule à assumer, mais je ferai comme un bon petit soldat.
J'ai seulement hâte de ne plus être confrontée à tout ce déballage de paillettes et compagnie.....que le quotidien reprenne sa place et qu'on en parle plus.
Mais comme vous je ferai face pour ma famille, ma petite famille......mais il n'y aura plus l'ambiance joyeuse d'avant. Un avant...et un après, ça, je l'ai bien compris.
De tout coeur avec toi Mamita, de tout coeur avec vous toutes et tous.
Et comme depuis 2012, j'allumerai un grosse bougie sur le rebord de ma fenêtre afin qu'elle brille jusqu'au petit matin pour lui, pour eux tous.
-
Douces pensées pour toi Stellarose.
Mamita
-
Merci " sage Mamita ", je sais que derrière tes écrits ce cache beaucoup de sagesse malgré ce gros passage à vide.
Sûr que ces fêtes sont un cap à passer pour toutes et tous, une année de plus sans eux.....je voudrais tous les nommer ici mais je crains que la liste soit très longue. Alors je sais que tous sur ce forum nous serons unis par la pensée, que tout cet amour traverse l'univers ou je ne sais quoi, et qu'il parvienne jusqu'à eux et qu'en retour il nous envahisse pour nous apaiser, nous réconforter.
Toute mon amitié de maman orpheline.
-
Premier Noël sans elle,je ne sais pas encore comment y faire face....
-
Difficile .... surtout la première fois...de trouver l'équilibre entre le désir d’être seule avec la souffrance et les regrets...et le besoin de partager..parceque Noël est d'abord un moment de partage...
Comment..? Quand manque une essentielle...?
On fait ce qu'on peut... c'est dur... on croit ne pas y arriver...
-
C'est dur oui mais c'est fou aussi parce qu'on y arrive malgré.........................malgré la douleur, la souffrance, on est là pour les autres.
-
Franchement je ne sais pas si j'y arriverais...
Plus la date approche, moins j'ai d’énergie et plus je replonge dans ce trou sans fond.
Et le nouvel an dans la foulée............
Je vais faire mon possible avec si peu...
Mais savoir que je ne serais pas seul dans cette épreuve me rassure un peu merci de votre partage...
-
Moi non plus, je ne sais comment je vais arriver à passer ce cap, je n'aurais jamais imaginé une fin d'année sans Elle, pour elle, ces fêtes étaient importantes et elle les rendait magique.... ce sont les secondes puisque l'an passé, elle nous a quitté juste avant.
Sa sœur et moi, nous allons les passer seules et tristes. Il n'y aura plus d'illuminations , plus de villages de neiges, plus de cadeaux, plus de repas, plus que le désespoir d’être sans sa présence physique
Courage à tous
-
Mamita, tu as raison moi ça ne fait que 6 mois sans ma fille mais j ai compris et réalisé que le manque et la souffrance seront à vie.
Et il me semble que les gens ne comprennent pas ils pensent que l on peut passer à autre chose mais non et non, on ne peut pas nous mamans et même si , on ne voudrait pas.
Notre enfant parti c est notre coeur, notre amour, moi je la sens près de moi en permanence et je ne me sens plus jamais seule
Je l aime plus chaque jour je donnerais tout pour elle c est ça être Maman, rien ni personne ne pourra nous enlever cela
Courage à toutes les mamans orphelines
-
Je crois que le "secret"...pour arriver à traverser ce Noël si difficile...sans Elle, sans Lui...
c'est de réussir à garder intact un tout petit bout des Noëls d'avant...
en les rendant présents avec une bougie,une photo, une parole d'eux, un plat qu'ils aimaient, une habitude qui nous relie à eux... d'une façon ou d'une autre...et qui nous relient aux autres... ceux qui restent... écartelé/e entre les deux...on fait comme on peut...mais on partage ce moment...c'est l'essentiel...
Leur dédier notre chagrin de Noël...qui est pire que les autres jours.. .
Elle manque...Il manque....
-
Bonsoir tout le monde
Aller c'est parti pour une nouvelle épreuve
Un premier Noel pour moi, sans Cindy;
J'ai l'impression que je passe un examen, je stress.
Pourtant il n'y aura que mes parents ,ma sœur, mon frère.
Cindy, j'ai allumé une bougie pour toi ma belle, je porterai ton parfum, ton joli bracelet et je penserai fort fort à toi.
Ce soir j'ai emballé les cadeaux, quelle galère !!! tu n'es pas là pour le faire cette année. Tu exagères!!!
Et oui, la vie continue.... bon courage à tous pour cette épreuve, passez un bon moment quand même car il reste du monde autour de nous, il ne faut pas les oublier c'est pour cela que JE me fais violence, pour eux.
Mais qu'est ce que c'est dur.
bon courage et bonne soirée, amicalement
Isabelle, maman de Cindy, ma fille chérie que j'aime et n'oublierai jamais jamais.
-
Ça y est, c'est fait. mon premier réveillon sans toi.
Je ne pouvais que vous le dire à vous mes compagnons de solitude, mais là je suis à bout.
Même plus la force d'être triste ou en colère juste ce vide que je ressent plus intensément que jamais.
J'avais commencé la soirée en mode zombie, mais j'arrivais à faire illusion. Une heure, deux heure, puis ma fille qui me demande en plein milieu du repas qu'on rentre rejoindre Nolan.
Cela me sort de ma torpeur, ma gorge se crispe et mes yeux commencent à s'humidifier. C'est avec quelques larmes et la voix tremblante que je te répond que ce n'est pas possible, que ce n'est plus possible...
Certains proches le remarquent mais ne disent rien par respect de ma volonté de faire comme si de rien n'était.
Puis je renquille avec le mode zombie, faire semblant. Pas de craquage plus que ça, mais maintenant je me sens vide et seul... Je n'ai pas eu mon miracle de Noël.
J'aurais tellement voulu que le père Noël débarque par la cheminé, avec un gros paquet pour moi et te retrouver dedans en bonne santé me sautant dans les bras... Je n'ai pas arrêté de penser à toi ce soir, le souvenir de la dernière réunion de famille quand tu étais encore là m'a hanté toute la soirée.
Que tu nous avais fait rire quand tu t'étais assis tout habillé dans la mini-piscine et que tu en étais ressorti la couche faisant au moins 5 kilos...
C'est fini ce temps et plus jamais ce ne sera comme avant....
Tu me manques tellement mon fils, je t'aime plus que tout... J'espère que d'où tu es tu as fêté Noël...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime..........
-
Nous voilà à Noël ! la soirée fut triste, pas de réveillon, pas de cadeaux, un repas un peu amélioré pour nos animaux, Nous deux seulement, Sonia et moi, et Vanessa dans nos cœurs gros, avec un trop plein de chagrin.
Pas de miracle chez nous pour nous non plus. Le vide sidéral, le trou noir, l'avenir bouché.
Une nouvelle année sans but puisqu'elle n'est plus là.
Cette vie inutile ou nos enfants nous ont quitté trop tôt. Cette planète ou les guerres, les massacres continuent, laissant des parents dans le malheur, ces pourparlers sur le réchauffement climatiques qui ne débouchent sur rien, cette course effrénée après la croissance, la consommation, la richesse et l'égoïsme, comme s'il n'y avait que ça. Nous humains nous détruisons tout. A quoi servons nous ?
Nos enfants sont notre but, notre espoir, les élever les aimer pour la vie, pour notre vie, nous parents orphelins, leur donner la place qu'ils méritent, près de nous dans nos pensées, et ne pas oublier ceux qui nous restent, ils ont besoin de notre amour.
Mes deux filles, je vous aime.
-
Oui Antho, premier réveillon sans eux....on a passé le cap de cette soiree..mais ils en restent tellement d autres!
Absence ou présence?parce qu ils seront toujours là en nous dans nos coeurs
-
Bonjour
Cela fait trois ans que mon fils unique s'est "envolé" ... et pour moi, c'est comme si c'était hier.
Pour la première fois de ma vie, je passe Noël toute seule ... ma famille ne m'a pas invitée .
C'est dur, mais j'essaie de considérer l'essentiel : la vie de nos enfant est ailleurs , pourtant, elle est aussi, paradoxalement là, très présente en nous, tant que nous avons la mémoire pour les faire vivre.
Je tenais à vous dire à quel point je me sens liée à vous tous, qui comme moi souffrez de la perte d'un enfant tant et tant chéri.
L'espoir luit ; je crois que tout ne se finit pas après cette vie ... je ne sais pas trop comment cela se passe, mais c'est ma conviction.
Par la pensée, je vous envoie plein d'ondes de paix, d'amour et de lumière.
-
Antho, tu as écrit plein de "je t'aime" moi j'ai noirci des pages de son prénom "Madeleine". Je l'écrivais partout, tout le temps et puis ... on arrête, on comprend que rien n'y fait, qu'il n'y aura, effectivement aucun miracle, mais je te promets, que la douleur, la souffrance, non elle ne disparait pas, mais on s'habitue à vivre avec et elle se fait moins violente. Bien sur il y a souvent des retours en arrière et on n'accepte pas l'absence mais on apprend à supporter. Avec le temps on apprend aussi à contrôler sa colère. Il n'y a vraiment qu'en écrivant ce que l'on ressent ou en l'exprimant à quelqu'un qu'on peut "l'user", expression employée par le De Fauré. Nous sommes toutes et tous là pour les mêmes raisons, avoir perdu une partie de notre raison de vivre alors ...... vas-y, on est là. Mes plus douces pensées. Martine, maman de Madeleine
-
Merci magalolou, pour toutes tes paroles, elle ne me sont pas destinées pour cette fois ci , mais je sais que c'est un message pour tous ceux qui souffrent;
Cela me fait du bien de savoir qu'il va y avoir du mieux, tu comprends le sens d mes paroles !!!!
Car là c'est insupportable
Je suis tellement mal, que ne sais plus quoi penser, ma tête bourdonne.
Je veux aller mieux, ce n'est pas possible de vivre ainsi.
Je pense que les fêtes y sont pour quelque chose aussi, toutes ces dates , ces fêtes, sont là pour nous rappeler aussi notre histoire.
Comme l'a dit Oriane, il en reste beaucoup.....
Soyons fort les amis, il le faut vraiment pour nous, on ne peut pas vivre ainsi.
-
la douleur de son absence est tellement dure que moi depuis 2 ans je ne fais pas de noel je m'y refuse pourquoi faire semblant d'être heureuse alors que j'ai le coeur brisé. Mes enfants de grands adultes ne veulent rien faire non plus la douleur est encore trop présente .
je suis comme tout le monde vivement que cette fin d'année se termine pour ne plus entendre que tout le monde est heureux cette magie avec ce marchandage de pub alors que nous sommes en éclats a l'intérieur jamais cela sera comme avant.
tout est détruit moi je ne survis que pour le rejoindre .......... a bientot