Auteur Sujet: Continuer à vivre après le décès d'un fils  (Lu 21931 fois)

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mariej

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Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #15 le: 08 novembre 2010 à 22:22:32 »
Bonsoir Jocelyne,
C'est vrai que c'est une grande violence de perdre son enfant, comme le votre, mon fils a mis fin à ses jours il y a 2 ans. Et comme vous j'ai eu un cancer, mais juste avant, j'ai eu un cancer de l'utérus détecté assez tôt, j'ai été opérée en août et mon fils est mort en octobre. Il s'était fait beaucoup de soucis pour moi...Mais là aussi ce n'est pas la seule raison, nous n'avons rien vu venir et sa mort a été une véritable bombe dans nos vies.
depuis il y a des hauts et des bas, le mois d'octobre a été particulièrement douloureux (anniversaire de sa mort), tout doucement la vie reprend, et puis il y a nos 2 autres enfants, mon mari... Un livre m'a beaucoup aidé "Ce lien qui ne meurt jamais" de Lytta BASSET, elle dit que les parents ne sont pas tout puissants sur leur enfants, ils étaient adultes, responsables de leurs actes...pour moi, j'ai encore du mal à accepter, mais je trouve de temps en temps un peu d'apaisement...Moi aussi, je me dis que s'il me voit, il n'aimerait que je me laisse aller, je crois qu'il m'aide.
Pensées affectueuses pour vous!

ameufilho

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Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #16 le: 15 avril 2011 à 23:38:14 »
Bon soir, je suis nouvelle dans ce forum, mais depuis long temp je cherche une maniere de trouver la paix dans mon coeur, aprés le decé de mon fils, agé de 25 ans, en 2007, du a une cardiopathie... Malgrer que le temp est passé n'a jamais su vivre car la perd de mon fils ma trop boulverser, et même si a des gents que me dise que je doit continuer, que je doit torner la page, ce n'ai pas de tout facile, je ne peux pas, j'ai pas mal de sentiments, de souffrence, de tristesse, la vie n'ai plus la même, j'ai encore d'outres enfants, deux encore petits, mais rien peux remplacer mmon fils, aimé... J'ai du passé long temp dans la psyquiatrie, pour y arriver a tenir, ca fais mins d'un an qui je decidé de laisser tomber le traitement pour esseyer de vivre, mais j'y pense tout le temp, mes sentiments de culpablité, et mes crises de culpablizer mon mari, ce reproduize encore, non c'est trop dure, trop de chagrin, il etais trop jeune, je l'ai pas aprecu, il y a eu pas mal de choses que ce sont passé, mon Dieu, est ce possible de trouver le fin du deuil?!! J'ai fais un blog pour voir ce j'y pouvais tenir avec les souvenir, la naissence de ma petite fille, m'apporté enormement de bonheur, mais pas assez... Je vois que il y a bcp des parents que aussi font tout leur possible pour s'en sortir, pourriez vous me dire ce quelqu'un a trouvez un apaisiblement?! Mon fils, comme je l'aimé...

MAIKO

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Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #17 le: 16 avril 2011 à 09:07:12 »
Moi cela fait 9 ans que Fabienne est partie dans un accident, je veux seulement témoigner qu'il y a une vie possible après leur départ, mais jamais elle ne sera comme avant, on réapprend à vivre autrement, Fabienne m'accompagne tout au long de mes journées, je lui parle, je sais qu'elle m'entend, je lui envoie des pensées d'amour, je pleure un peu de temps en temps quand tout à coup un évènement, une musique, une image me ramène à cette vie heureuse et INSOUCIANTE que nous avions, plus jamais ce ne sera le cas, car maintenant je sais que nous sommes mortels ... avant, bien entendu comme tout le monde j'avais perdu une grand-mère, un oncle, un cousin ... mais je ne savais pas dans ma chair ce que représentait la mort, maintenant je sais, et cela nous ramène à notre propre mort, et surtout au fait que nous sommes seuls devant elle, devant celle de notre enfant comme devant la nôtre, lorsque j'ai fini par ACCEPTER que ma vie désormais serait sans Fabienne, ma haine de la vie, ma colère de que ce qu'on nous avait fait, s'est atténuée, maintenant c'est fini, je sais qu'il faut que je vive, qu'il faut que je reconstruise une autre vie, autrement, avec des préoccupations plus proches des autres, plus dans le service c'est la seule occupation qui me paraisse digne d'intérêt, j'ai renoncé à faire comprendre aux autres ce que je pouvais éprouver, on ne peut tout simplement pas comprendre tant qu'on le l'a pas vécu ... ma fille est partie elle d'un accident, je ne me permets donc pas de parler du suicide, je ne peux tout simplement pas me mettre à votre place, ce sont des choses qui nous dépassent tans qu'on est pas passé par là, la seule chose que je peux vous dire, c'est courage, oui on peut en sortir, changée à jamais c'est certain, mais avec une serrenité quant à l'avenir, celle de savoir ce qu'est la mort ! Je vous embrasse toutes de tout mon coeur, tendrement.

jojamax

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Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #18 le: 27 juin 2011 à 20:21:10 »
bonjour
moi aussi je suis en deuil de mon fils julien décédé par pendaison a l'âge de 37 ans le 24 novembre 2010 j'ai une fille de 43 ans et 4 petits enfants je suis en retraite depuis juillet 2010 je vis seule , il n'était pas dépressif ou ne laisser rien paraitre , je me rendais compte que son couple aller mal et de plus il était au chômage depuis 2 ans , c'est ma fille qui m'a annoncé cette terrible nouvelle ,j'ai hurlé comme une bête , je ne comprends pas, ma belle fille ne m'a pas tout dit,la seule chose qu'elle m'a dit ' je n'ai rien vu venir )je trouve que cette réponse bizarre après 20 ans de vie commune , on devrait reconnaitre le mal être  de son compagnon et cela me ronge l'esprit je ne peux faire mon deuil car je n'ai pas de réponse aux questions que je me pose,c'est insupportable ce n'est pas dans l'ordre des choses de perdre son enfant,il aurait eu 38 ans le 25 juin dernier cela a été une journée horrible ,je pleure beaucoup, ma fille me téléphone souvent mais elle habite à Toulouse et moi à paris nous essayons de nous réconforter toutes les 2 mais elle souffre beaucoup de la disparition de son frère,
si vous pouvais m'aider à comprendre cette souffrance j'ai besoin d'aide
je vous en remercie

mariej

  • Invité
Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #19 le: 27 juin 2011 à 22:11:21 »
Bonsoir Jojamax,

Je peux comprendre votre souffrance car je suis passé par là moi aussi il y a 2ans et demi. Mon fils avait 31 ans et nous n'avons rien vu venir, ni ses amis, ni ses collègues. Il est possible que votre belle-fille car n'ait rien vu venir aussi,  car souvent ceux qui passent à l'acte ne laissent rien voir et même quelques fois ils vont mieux juste avant car ils ont pris leur décision d'en finir et se sentent comme soulagés d'avoir trouvé une façon de mettre fin à leur souffrance. C'est encore récent pour vous, bientôt un an, cette date anniversaire c'est difficile à passer surtout le 1er.

Ne cherchez pas trop de réponses à vos questions car vous ne les trouverez pas, votre fils est parti avec les réponses aux questions que vous vous posez; notre fils avait laissé un courrier pour dire au-revoir il disait qu'il n'en pouvait plus de la vie, que son avenir était noir, alors qu'il avait un travail et de nombreux ami(e)s; les vraies raisons qui ont fait qu'il est passé à l'acte, nous ne le saurons jamais, il est parti avec son mystère; et peut être a-t-il agi sur un coup de tête ? un de ses copains m'a dit après la sépulture :"Et s'il revenait maintenant crois-tu qu'il sait lui-même les raisons de son geste?" , quelques fois c'est un coup de folie, "un raptus anxieux" comme disent les psy... une crise d'angoisse au paroxysme, insupportable pour celui qui la vit... en tout cas, quoi qu'il en soit, pour nous qui restons, nous devons vivre malgré ce manque cruel. Pour moi, j'ai commencé à aller mieux quand j'ai renoncé à me poser les questions pour lesquelles je n'aurai jamais de réponses, je me suis trouvé des réponses qui me conviennent, je ne sais pas si elles sont bonnes, mais ça me permet de ne plus me torturer et de continuer à avancer malgré tout...

Revenez sur le forum, nous essayons de nous soutenir les uns les autres et ensemble on peut avancer car on se sent soutenus.

Bien amicalement

mariej

  • Invité
Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #20 le: 27 juin 2011 à 22:15:56 »
Jojamax,
Excusez-moi, j'ai fait une erreur, j'ai cru que votre fils était décédé en juillet 2010, mais c'est la date de votre retraite, il n'y a "que" 7 mois que votre fils est décédé, c'est encore tout récent et c'est une période difficile, car l'entourage reprend sa vie "comme avant", mais pour nous les endeuillés, elle n'est plus comme avant et le vide se fait de plus en plus sentir, c'est terrible.
pour vous aider vous pouvez aussi regarder les vidéos sur le site, elles sont très bien faites, elles m'ont beaucoup réconfortée.

Bonne fin de soirée

jojamax

  • Invité
Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #21 le: 05 janvier 2012 à 23:43:26 »
bonjour
moi aussi je suis en deuil de mon fils julien décédé par pendaison a l'âge de 37 ans le 24 novembre 2010 j'ai une fille de 43 ans et 4 petits enfants je suis en retraite depuis juillet 2010 je vis seule , il n'était pas dépressif ou ne laisser rien paraitre , je me rendais compte que son couple aller mal et de plus il était au chômage depuis 2 ans , c'est ma fille qui m'a annoncé cette terrible nouvelle ,j'ai hurlé comme une bête , je ne comprends pas, ma belle fille ne m'a pas tout dit,la seule chose qu'elle m'a dit ' je n'ai rien vu venir )je trouve que cette réponse bizarre après 20 ans de vie commune , on devrait reconnaitre le mal être  de son compagnon et cela me ronge l'esprit je ne peux faire mon deuil car je n'ai pas de réponse aux questions que je me pose,c'est insupportable ce n'est pas dans l'ordre des choses de perdre son enfant,il aurait eu 38 ans le 25 juin dernier cela a été une journée horrible ,je pleure beaucoup, ma fille me téléphone souvent mais elle habite à Toulouse et moi à paris nous essayons de nous réconforter toutes les 2 mais elle souffre beaucoup de la disparition de son frère,
si vous pouvais m'aider à comprendre cette souffrance j'ai besoin d'aide
je vous en remercie
Bonsoir Jojamax,

Je peux comprendre votre souffrance car je suis passé par là moi aussi il y a 2ans et demi. Mon fils avait 31 ans et nous n'avons rien vu venir, ni ses amis, ni ses collègues. Il est possible que votre belle-fille car n'ait rien vu venir aussi,  car souvent ceux qui passent à l'acte ne laissent rien voir et même quelques fois ils vont mieux juste avant car ils ont pris leur décision d'en finir et se sentent comme soulagés d'avoir trouvé une façon de mettre fin à leur souffrance. C'est encore récent pour vous, bientôt un an, cette date anniversaire c'est difficile à passer surtout le 1er.

Ne cherchez pas trop de réponses à vos questions car vous ne les trouverez pas, votre fils est parti avec les réponses aux questions que vous vous posez; notre fils avait laissé un courrier pour dire au-revoir il disait qu'il n'en pouvait plus de la vie, que son avenir était noir, alors qu'il avait un travail et de nombreux ami(e)s; les vraies raisons qui ont fait qu'il est passé à l'acte, nous ne le saurons jamais, il est parti avec son mystère; et peut être a-t-il agi sur un coup de tête ? un de ses copains m'a dit après la sépulture :"Et s'il revenait maintenant crois-tu qu'il sait lui-même les raisons de son geste?" , quelques fois c'est un coup de folie, "un raptus anxieux" comme disent les psy... une crise d'angoisse au paroxysme, insupportable pour celui qui la vit... en tout cas, quoi qu'il en soit, pour nous qui restons, nous devons vivre malgré ce manque cruel. Pour moi, j'ai commencé à aller mieux quand j'ai renoncé à me poser les questions pour lesquelles je n'aurai jamais de réponses, je me suis trouvé des réponses qui me conviennent, je ne sais pas si elles sont bonnes, mais ça me permet de ne plus me torturer et de continuer à avancer malgré tout...

Revenez sur le forum, nous essayons de nous soutenir les uns les autres et ensemble on peut avancer car on se sent soutenus.

Bien amicalement
Jojamax,
Excusez-moi, j'ai fait une erreur, j'ai cru que votre fils était décédé en juillet 2010, mais c'est la date de votre retraite, il n'y a "que" 7 mois que votre fils est décédé, c'est encore tout récent et c'est une période difficile, car l'entourage reprend sa vie "comme avant", mais pour nous les endeuillés, elle n'est plus comme avant et le vide se fait de plus en plus sentir, c'est terrible.
pour vous aider vous pouvez aussi regarder les vidéos sur le site, elles sont très bien faites, elles m'ont beaucoup réconfortée.

Bonne fin de soirée
Bonsoir Jojamax,

Je peux comprendre votre souffrance car je suis passé par là moi aussi il y a 2ans et demi. Mon fils avait 31 ans et nous n'avons rien vu venir, ni ses amis, ni ses collègues. Il est possible que votre belle-fille car n'ait rien vu venir aussi,  car souvent ceux qui passent à l'acte ne laissent rien voir et même quelques fois ils vont mieux juste avant car ils ont pris leur décision d'en finir et se sentent comme soulagés d'avoir trouvé une façon de mettre fin à leur souffrance. C'est encore récent pour vous, bientôt un an, cette date anniversaire c'est difficile à passer surtout le 1er.

Ne cherchez pas trop de réponses à vos questions car vous ne les trouverez pas, votre fils est parti avec les réponses aux questions que vous vous posez; notre fils avait laissé un courrier pour dire au-revoir il disait qu'il n'en pouvait plus de la vie, que son avenir était noir, alors qu'il avait un travail et de nombreux ami(e)s; les vraies raisons qui ont fait qu'il est passé à l'acte, nous ne le saurons jamais, il est parti avec son mystère; et peut être a-t-il agi sur un coup de tête ? un de ses copains m'a dit après la sépulture :"Et s'il revenait maintenant crois-tu qu'il sait lui-même les raisons de son geste?" , quelques fois c'est un coup de folie, "un raptus anxieux" comme disent les psy... une crise d'angoisse au paroxysme, insupportable pour celui qui la vit... en tout cas, quoi qu'il en soit, pour nous qui restons, nous devons vivre malgré ce manque cruel. Pour moi, j'ai commencé à aller mieux quand j'ai renoncé à me poser les questions pour lesquelles je n'aurai jamais de réponses, je me suis trouvé des réponses qui me conviennent, je ne sais pas si elles sont bonnes, mais ça me permet de ne plus me torturer et de continuer à avancer malgré tout...

Revenez sur le forum, nous essayons de nous soutenir les uns les autres et ensemble on peut avancer car on se sent soutenus.

Bien amicalement
bonjour
moi aussi je suis en deuil de mon fils julien décédé par pendaison a l'âge de 37 ans le 24 novembre 2010 j'ai une fille de 43 ans et 4 petits enfants je suis en retraite depuis juillet 2010 je vis seule , il n'était pas dépressif ou ne laisser rien paraitre , je me rendais compte que son couple aller mal et de plus il était au chômage depuis 2 ans , c'est ma fille qui m'a annoncé cette terrible nouvelle ,j'ai hurlé comme une bête , je ne comprends pas, ma belle fille ne m'a pas tout dit,la seule chose qu'elle m'a dit ' je n'ai rien vu venir )je trouve que cette réponse bizarre après 20 ans de vie commune , on devrait reconnaitre le mal être  de son compagnon et cela me ronge l'esprit je ne peux faire mon deuil car je n'ai pas de réponse aux questions que je me pose,c'est insupportable ce n'est pas dans l'ordre des choses de perdre son enfant,il aurait eu 38 ans le 25 juin dernier cela a été une journée horrible ,je pleure beaucoup, ma fille me téléphone souvent mais elle habite à Toulouse et moi à paris nous essayons de nous réconforter toutes les 2 mais elle souffre beaucoup de la disparition de son frère,
si vous pouvais m'aider à comprendre cette souffrance j'ai besoin d'aide
je vous en remercie

Isabelle

  • Invité
Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #22 le: 05 mars 2012 à 18:20:53 »
Bonjour!Jai perdu mon fils il avait 30ans, bientot9mois  .Il avait un cancer de cerveau. Depuis j'aimerai pleurer tout la journee mais je travail et une fille 16 ans elle souffre beaucoup la perte son grand frere est   insupportable,alors c'est moi qui doit etre forte.Je sais cher  MARIEJ qu'est que tu ressents..Je  ne sais pas trop quoi dire mais   l'ame de nos enfants est vivante   et j'en suis sure que on se reverra un jour.A bientot.

fanfan1951

  • Invité
Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #23 le: 06 mars 2012 à 07:18:50 »
après avoir lu vos messages, je ne suis donc pas la seule a qui l'on dit "il faut regarder devant maintenant" Je sais qu'il faut regarder devant mais mon passé c'est surtout mon fils à qui je pense sans arrêt, du matin au lever, jusqu'au soir au coucher. Ces personnes ne connaissent pas notre souffrance, notre détresse. Comme vous si je parle de Christophe, il y a toujours une personne pour me couper la parole et parler d'autre chose, alors pourquoi ne pas comprendre que nous avons besoin de parler de notre enfant, "parler de lui c'est le faire exister".
Je comprends très bien votre douleur vous toutes les mamans qui ont perdu un enfant, c'est que qu'il y a de pire dans une vie et ce n'est pas normal d'enterrer son enfant. Moi cela dera 2 ans le 26 mai et ma douleur est de plus en plus vive.
Je suis sous traitement antidépresseur sinon je ne tiendrais pas le coup.
J'ai lu bcp de livre sur la mort, maintenant je suis certaine que l'ame quitte le corps.
Courages à toutes mes soeurs de souffrance
Françoise

sylviane

  • Invité
Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #24 le: 15 juin 2012 à 18:27:16 »
oui nous avons besoin de parler de nos enfants décédés. Mon  JULIEN est mort dans mes bras d'une embolie pulmonaire, dans sa chambre ; quand les secours sont arrivés c'était trop tard, c'était le 31 janvier 2010, il avait 24 ans.

Qu'on ne vienne pas me dire comme certains, "oh ce n'est pas encore fini cette histoire, çà ne va pas mieux maintenant ?"

et bien non l'histoire ne finira JAMAIS et çà n'ira jamais mieux ne vous en déplaise.  Heureusement tout le monde ne réagit pas de la même façon. Pour lui je vais faire de mon mieux pour continuer le chemin, je veux qu'il soit fière de sa maman de son papa, nous nous soutenons tous les deux mais combien de fois nous retrouvons-nous dans les bras l'un de l'autre en sanglots !!!!

J'adresse de douces pensées à tous nos anges et je souhaite bon courage à leurs parents.

Mélie

  • Invité
Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #25 le: 15 juin 2012 à 19:52:28 »
quel maladresse de l'entourage qui voudrait nous "voir remises" faire notre deuil et sortir de notre peine, mais ils ne savent rien de ce que nous vivons en tant que mères seules celles qui sont passées par là peuvent comprendre, , pour moi cela fait 20 mois que mon fils s'est suicidé il allait sur ses 29 ans. bien sûr les moments de paix sont plus longs et les larmes sont moins fréquentes mais comme vous le dites toutes un rien peut  tout ranimer. nous devons faire le deuil de ce que nous étions avant.....

mais je reconnais qu'avant moi aussi je ne savais pas que l'on pouvait souffrir autant, même pour un très jeune enfant, et je trouvais étrange que l'on puisse conserver intacte une chambre je me disais c'est du masochisme!!!!
à présent je sais que pour certaines c'est un passage obligatoire, et que le temps est différent pour chacune d'entre nous ....
mais ce que je sais aussi à présent c'est que plus nous accordons de l'attention à l'autre dans l'écoute et le non jugement, plus nous pouvons atteindre une certaine forme de sérénité et d'apaisement
bien à vous toutes

sylviane

  • Invité
Re : Re : Continuer à vivre après le décès d'un fils
« Réponse #26 le: 16 juin 2012 à 19:26:07 »
Bonjour Patricia, moi aussi je suis allée voir des médiums... Quelquefois j'ai eu l'impression d'etre en contact avec Leo, et puis, après coup, je n'était plus trop sure... Comme je suis très concrète, je me rend compte que je voudrai des "preuves", des vraies, et ce n'est pas possible d'en avoir. Je voudrai qu'il me dise, Tu te souviens maman quand nous avons fait ceci cela... Des choses que le médium ne peut vraiment pas savoir...
Non, les autres ne comprennent pas, et ce n'est pas toujours de la méchanceté. Ils se protègent.
Comment Quentin vit tout ça?
Je t'embrasse et à bientot, eve

si tu vas voir un médium digne de ce nom il te donnera des détails qui feront que tu ne douteras plus que c'est bien Léo qui est là.