Vaness-Ange
Ce 20 décembre 2013 quand tu t’es envolée
Pour la dernière fois, j’ai posé sur ton visage des baisers
Dans cette chambre funéraire froide et dépersonnalisée
La moitié de mon cœur déchiré s’en est allée
L’autre partie reste auprès de ta sœur dévastée
Rapides et lents tout à la fois les mois passent
J’attends que les jours se suivent et se remplacent
Et depuis ta mort, ton obsédant souvenir
Laisse une plaie béante qui ne peut guérir
Souvent ta sœur et moi fouillons nos souvenances
La nostalgie réveille nos peines immenses
Des moments heureux qu’avec TOI nous avons passés
Ton élégance naturelle nous enchantait
Tes nombreux dons exaspéraient ceux qui te croisaient
Tu n’étais pas faite pour ce monde indifférent
Qui pour les animaux n’a pas de sentiments,
Qui n’a pour foi et loi, que le chacun pour soi,
Qui du malheur des autres ne ressent d’émoi.
Ma grand-mère disait que les meilleurs partaient
Pourquoi est ce toi et non lui qui nous a quittées
J’en suis dévastée et atrocement révoltée
Vanessa, il n’y a pas un seul jour qui passe
Sans que je te pleure, de plus en plus lasse
Pas un instant ne file sans que je maudisse
Cet individu, agglomérat d’immondices
Une grande pitié mêlée de dégout m’anime
Pour lui dont tu fus la principale victime.
Je t’aime à en crever pourtant je survis
A ce très épouvantable tsunami
Nous parents, qui vous avons tant aimés
Pour toujours notre vie à basculé.