Coucoucou,
Je copie ici la réponse que je viens d'envoyer sur ton blog, Eva, je me suis dit qu'elle pouvait donner une non-solution bien dégressante ...
Ouf, fallait encore que j'invente un mot, ptêt bientôt que ma poétique va se remettre à ouffsetter (zut encore un)
Bon, ce s'ra ma contribution mexicaine du jour, puis je passe la soirée avec ma bonne machine à coudre ... amitié,M.
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Bonjour Anne,
J'ai "du retard" de lecture, because mes petits yeux qui attendent rdvs chez l'ophtalmo et peut-être leurs premières lunettes ...
Bizarre comme tout-à-coup il m'est difficile de prolonger la lecture sur écran, si bien que je ne suis plus aussi bien ni le forum ni ici, mais je passe te (vous, les réguliers d'ici) saluer ...
Le deuil impossible est devenu en moi une idée très cohérente ...
Mon unité n'est plus, tant pis je ne m'en plains plus et en tire le parti de ne plus devoir, comme "avant", mettre ma vie au point.
Aux points de tricot ou de couture, parfois je me retrouve prise au jeu réunificateur de la créativité.
Mais je ne suis plus dupe et ne le serai plus jamais: la vie ne fait que nous emmener dans la cyclothymie des arrachements.
J'ai vaincu le dégoût, tiens tête à la peur et à la colère, et j'aime ma tristesse qui ne s'en va qu'avec ce qui reste de "moi".
Alors voilà, comme ressource j'ai ma "bonne folie" de tapée-tarée indisciplinée et l'élasticité de mon imaginaire, et ch'peux mal de m'en excuser auprès de qui que ce soit, huhu!
De quoi voyager légère. Plus légère encore, la "vérité ultime" sera l'effacement total de mon passage sur cette terre ... Vu que je m'en fous et que j'aurai aimé jusqu'à mourir, je pulvérise les questions existentielles dans un éclat de rire qui printille comme les sous-bois en fleurs ...
Que ce message ait pour mes amies d'ici la douceur d'un massage ... à pluche, sourire, M.