Mon amour,
Nous avons eu les filles ce WE et depuis il y avait un semblant de calme en moi. OH non pas de la sérénité, ni de l'appaisement mais oui le mot est exact un semblant de calme. Et ce soir d'un coup la douleur s'est réveillée comme une flêche. Un véritable cri dans mon coeur, une plaie dans laquelle on tourne un couteau "où es tu maintenant, ou es tu?" c'était le cri de mon coeur. Un besoin atroce de te sentir, de te voir, de t'entendre un peu, un tout petit peu et puis le couperet qui tombe "jamais tu ne la ressereras dans tes bras, jamais" . Oh Madeleine, mon amour, j'ai réussi à gérer, j'ai réussi à reprendre mon souffle en respirant doucement calmement mais si tu savais comme ça fait mal à chaque fois. Oui chaque fois c'est un nouveau coup de poignard dans le coeur. Je sens qu'une nouvelle vague va arriver il me faut arrêter pour me reprendre peut être aller fumer une cigarette et t'imaginer dans la fumée, te regarder alors monter et disparaître vite tirer un autre taf pour de nouveau essayer de voir ta présence. Mon dieu à quoi on en est réduit embrasser des photos, regarder de la fumée, chercher un visage dans les nuages, dans les ombres de la nuit enfin bref tout ce que l'imagination peut faire pour aider à tenir jusqu'au lendemain, pour pousser un peu plus loin la vie, ma vie pourtant quelle vie, une vie sans toi, sans joie. Je t'aime mon amour, je t'aime. Maman