Le 25/04/2015 il était 4h00 du matin c'était l'hôpital qui m'appelait pour m'informer que ma fille était en train de se dégrader et qu'il fallait venir le plus vite possible, et mon instinct de maman me disait que j'allais pas l'a retrouver comme je l'imaginait. Une semaine avant on m'avait annoncé que ma fille était condamner à mourir, j'aurais tué le le médecin sur place, comment pouvait elle me dire une chose pareil. Notre bébé était décédée quand on était arrivés, on serait venu 1h00 plus tôt je l'aurai accompagné, mais aurais je pu le faire? Accepter de voir mon bébé mourir sous mes yeux, non j'aurai crié pour qu'ils ne l'endorme pas ils n'avait pas le droit de me prendre mon bébé, elle était à moi, c'était moi sa mère!!! Je ne voulais pas rentrer dans la chambre j'avais peur de ce que j'allais voir, je n'y croyais pas, pour moi elle était encore vivante. Mon coeur faisait des bonds dans ma poitrine je l'a voyais dans son lit mais ses mains et ses pieds ne bougeait plus, j’hésitais à m'approcher car mon souffle se faisait de plus en plus court. Et c'est en baissant les barreaux du lit que je compris que ma fille n'étais plus. Son teint si blanc, ses oreilles était marron, ses yeux clos à jamais, je ne verrais plus ses jolis yeux bleus. Et là je me souviens de m'être effondré sur elle en pleurant.......
Non non non que t'on t il fait? Plus jamais je ne pourrais parler des heures avec toi en ayant mon doigt dans ta petite main. Te faire pleins de bisous et te dire à qu elle point je t'aime. Sentir ton odeur de bébé, te donner le biberon, changer tes couches, te donner ton bain, faire tes soins, te lires des histoires, te faire des câlins . Mon rôle de maman s'est arrêter ce jour là plus envie de rien, j'ai perdu mon travail récemment le boulot qui me faisait tenir depuis le décès de ma fille. J'ai tout perdu tout. On m'a reproché d'avoir repris le travail trop tôt, mais pour moi c'était vital mais pour eux de la folie 3 jours après les crémation de Maëline. J'AI TOUT PERDU ... Ma fille, ma famille, mon travail, les amies, je n'ai plus rien ...