FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Être un parent en deuil => Discussion démarrée par: Maëline le 03 mars 2016 à 15:16:50
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Je suis une jeune maman j'apprends par un test de grossesse que je suis enceinte le 24/04/2014 je suis si heureuse d'avoir la vie en moi, mon premier bébé que j'ai tant désirée une petite fille. Puis tout bascule le 01/10/2014 je dois partir en urgence au CHU de Poitiers mon bébé ne grossit plus j'apprends que j'ai la préclampsie les médecins n'arrête pas de me faire des examens ont me répète sans cesse que je peux perdre mon bébé à tout moment il est trop tôt pour accoucher alors je reste hospitalisée 3 semaines pour que mon bébé puisse reprendre des forces mais mon bébé à un retard de croissance je ne vais pas bien j'accouche par cesarienne le 16/10/2014 . Elle pèse 750 g elle part en réanimation pour qu'elle soit intubée je la vois dans sa couveuse si petite branchée à tout pleins de fils je l'aime je ne veux pas l a perdre j ai peur de demain. Les mois passent ma fille est malade elle à une broncho dysplasie pulmonaire très sévère elle est sous oxygene intubée elle fait beaucoup de malaise. Je cris je hurle ma fille souffre et les médecins s'acharne sur elle et puis elle va mieux on va en néonatologie elle porte des lunette au lieu du masque à oxygène je suis heureuse dernière étape et on rentre à la maison. Au soir elle se dégrade elle à besoin d'énormément d'oxygène retour à la case départ je souffre je culpabilise les médecins ne me dise pas tout j entends que ma fille est un cas compliquée. Le 17 avril 2015 le médecin veut me voir je suis seule mon mari travail j'apprends que malgré plusieurs tentatives de guérison ma fille est condamnée à mourir au bout de six mois de vie!!! La dernière cure de corticoïde qu il lui ont fait faire lui ont abîmé une partie de son cerveau et un de ses reins. Je suis anéantie je n entends plus ce que me dit le médecin je cours pour aller dans sa chambre et la prendre dans mes bras pour lui dire que je suis désolée que je ne veux pas qu'elle s'en aille. Elle me regarde avec ses grand yeux bleu c est la première fois qu elle voit pleurer sa maman j ai si mal mon cœur va lâcher je n arrive plus à m arrêter de pleurer. Ma fille est partie au ciel le 25/04/2015 j'en veux au corps médical de Poitiers pour les erreurs qu ils ont commises. Cela fait 10 mois que je survis depuis sa mort je vis un enfer je me suis fâchée avec ma famille et je me retrouve seule face à la perte de ma fille puisque mon conjoint à deux enfants d'une autre union. Seule face à la douleur...
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Maëline, que te dire ? Je comprends ta douleur, ta frustration, ta colère, ta rage !
Ici tu peux venir dire, crier, hurler, tout ce qu'ailleurs on ne veut ou ne peut pas entendre !
Tu peux pleurer sur mon épaule, tu verras quelqu'un viendra prendre le relai bientôt.
Je te serre tendrement dans mes bras.
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Bonjour Maëline,
C'est atrocement malheureux ... injuste ...
En néonatalité, ils font parfois des miracles, parfois, pas toujours ...
Peut-être sont-ils fautifs, peut-être c'est cette foutue maladie ou ces foutus médicaments qui ont des foutus effets secondaires ...
Je comprends que tes tourments sont sans réponses, comme les miens ...
et qu'il faille malgré tout s'énerver, regretter, se tordre de douleur ...
solidairement, Martine .
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J'ai envie d'hurler, de pleurer, de me faire du mal, je souffre tellement que je ne supporte plus cette douleur qui est en moi rien ne me retient ici. Ma fille était tout pour moi j'étais si fier d'être sa maman, elle était si jolie, si douce, elle avait les yeux de son grand frère, le menton de son papa, les mains de sa maman, le sourire de son second frère. Trois mois après sa naissance j'ai pu enfin l'a prendre dans mes bras là je me suis sentis maman, puis je lui ai fais ses soins, je l'ai habillé en 3 mois puis 6 mois, je lui ai donné ses biberons toutes les 3 heures et je l'a prenais en peau à peau c'était mon moment privilégié avec elle, j étais si bien, elle endormie contre ma poitrine, ses petites mains s'accrochait à mon soutient gorge. Tout ça me manque terriblement son odeur, écouter son petit cœur, l'a regarder dormir, lui raconter des histoires, se prendre en photos ensembles, lui faire écouter des chansons, lui parler, l'a toucher, l'a rassurée. Je lui avait dit que rien ni personne nous séparerait, je lui avait promis que l'on rentrerait à la maison que je lui montrerai sa jolie chambre de princesse. J'avais tout prévu tout était prêt pour son arrivée, j'avais tout acheté, je voulais que l'on soit réunis tous les cinq en famille heureux. Mais rien ne s'est passé comme prévu, pourquoi tu me l'a prise? Pourquoi me faire tant de mal? Souvent je passe devant sa chambre en espérant te revoir souriante dans ton lit mais rien que du vide. Je suis morte avec toi tu me manques tant ma puce je t'aime. Ta maman....
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Ton message m’a ému. Ta petite puce sait que sa maman l’aime de tout son cœur et qu’elle l’aimera pour toujours. Mais vous avez eu si peu de temps ensemble.
Tu as envie de hurler, alors hurle dans un endroit isolé. Cela pourra te libérer pour un instant au moins.
As-tu cherché une association de parents en deuil ? Cela pourrait te sortir de ton isolement. Et viens crier ta douleur ici. Il ne faut pas te retenir et pleure, pleure.
Personnellement, j’ai beaucoup parlé à ma fille décédée et cela m’a fait du bien.
Pourquoi tu t’es fâchée avec ta famille ? N’arrivent-ils pas à te comprendre ?
Je prends le relais pour te tendre mon épaule pour pleurer.
Tendrement
Méduse
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Merci à vous toutes pour vos messages, ces moments là je ne pensais pas les vivre un jour. Comment une telle chose est possible? Pourquoi l'on t-il laissé partir alors que pendant ces 6 mois ils se sont acharnés sur elle pour qu'elle vive!!! Dès le départ ils m'avait prévenu que ses poumons était immature mais on me répétait souvent qu'il fallait du temps que cela pouvait prendre des mois comme des années. Mais ces 6 mois n'ont fait qu'empirer son état un jour ça allait puis le lendemain elle se dégradait. Un ascenseur émotionnelle trop violent pour nous parents, pourquoi elle n'a pas réussi à combattre la maladie alors que d'autres bébés pour les mémes symptomes s en sont sortient. Beaucoup de questions auxquelles je n'aurai pas de réponses, la perte de ma fille m'a détruite, je ne pourrait plus être comme avant, j'ai changé et c'est pour cela que c'est compliqué avec ma famille. Et c'est le cas principalement avec ma mère qui m'a dit et il n'y a pas qu'elle des phrases des mots qui m'ont fait énormément de mal. Au début je ne disais rien puis au final je me suis mise en colère pour des phrases comme:
- Il faut être forte on à tous des souffrances
- Reprends goût à la vie voit du monde
- Soit forte ressaisis toi essais de sortir
- N'oublies pas que ce petit ange n'est plus
- Je compatis avec toi que ta fille nous ai quitté mais c'est certainement un bien pour un mal elle aurait eu des séquelles
- La vie continue tu es jeune et jolie je veux te voir heureuse (c'est la pire phrase c'est horrible)
- ça à été une délivrance pour elle (et moi alors je souffre de son absence devrais je la rejoindre pour être libérer de ce mal qui me tue chaque jours)
Ces phrases je l'ai entendu un million de fois et j'en peux plus de leur maladresse ils me font mal et la seule solution que j'ai trouvé c'est de ne plus leur parler surtout quand j'entends que je suis jeune que je pourrais en faire un autres alors que tous savent que j'ai une maladie qui m 'empêche d'avoir une grossesse à terme.
Ma fille est décédée et je souffre et j'ai l'impression qu ' ils en ont marre de me voir dans cet état mais c'est comme ça que je ressents les choses devrais je faire semblant d'être heureuse et ça va changer quoi??? Au moins vous vous me comprenez aucun jugement n'est fait ici ni à faire. Merci.
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Bonjour Maëline,
Tu as reçu toutes les "phrases terribles" imaginables !
C'est d'autant plus dur que cela vienne des gens de la famille ...
Toujours cette tendance à minimiser ce qui fait mal en s'arrangeant de "vérités" bateau ...
Mon neveu s'est suicidé, et j'ai eu droit aussi à
"il valait mieux comme ça car il devait être très fragile ..."
" il faut tourner la page on n'y peut rien changer ..."
" et les vivants, alors, ils ne comptent plus pour toi ..."
Mais on sait bien que ce n'est pas vrai, que les choses auraient pu mieux tourner, que la "Nature" ou le destin ou je-ne-sais quelle chance aurait pu mieux faire son travail ...
Et on a perdu, et c'est malheureux, à quoi bon ces "bonnes intentions" de la part des "gens" d'éluder la souffrance ?
Notre souffrance les DERANGE.
Elle est en nous, pourtant, cette foutue souffrance, à gérer jour après jour comme on peut, pas comme on "veut",( enfin c'est comme ça que je le ressens ...)
Des "efforts" pour aller mieux j'essaie d'en faire mais c'est pas tous les jours facile .
On a au moins droit à prendre tout son temps ...
Bien solidairement, Martine.
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Oui Maéline,
Une montagne de maladresses, qui ne reflète que la terreur que la mort suscite, alors que tu as juste besoin d'une épaule sur laquelle pleurer toute ta douleur de maman. Ta légitime douleur, donne-toi le temps de l'accueillir cette douleur d'ailleurs, ne l'escamote pas, sinon elle te sautera à la figure sans crier gare !
Tu as mal, affreusement mal, atrocement mal, prends soin de toi, ne sois pas trop cruelle avec toi.
Tu as fait tout ce qu'il fallait, tu n'auras pas forcément de réponses à ce qui s'est vraiment passé.
Tendrement avec toi.
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A Maëline
Que dire de plus ,je compatis à ta souffrance ,tu as eu si peu de temps avec ta puce ,oui c'est injuste ,viens crier ,hurler ici ,soulage toi ,les autres qui n'ont pas perdu un enfant ne peuvent comprendre .
Pose ta tête sur mon épaule petite Maëline ,JE et NOUS sommes là avec toi .
Prends soin de toi ,soit égoïste ,vis ton deuil comme tu le sens et laisse ceux qui ne comprennent pas .
Martine .
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Bonjour à toutes et à tous,
Hier soir je me suis sentis mal, je ne supporte pas que cette douleur se propage en moi si violemment. Le manque de mon bébé est atroce surtout quand mon conjoint s'amuse avec ses enfants, ris aux éclats, et moi la seule chose que je puisse faire c'est de m'isoler entre la colère et les pleures. J'aimerai pouvoir leur parler de leur petite sœur, qu'ils ne l'oublie pas, j'aimerai que mon conjoint pleure devant ses enfants quand il en à besoin pour qu'ils se rende compte que ce n'est pas les seuls de la famille, que leur petite sœur est aimé par leur père. Mais quand je parle de mon ressentis à mon conjoint il me réponds qu'il n'a pas envie d'en parler, que cherche t-il à préserver ses enfants? Il m'est impossible de continuer la vie comme si de rien ne s'était passée. Il lui reste ses enfants, mais moi que me reste t-il ? Du chagrin, de la colère, du désespoir, je suis anéantie, je pleure, je souffre car il tient pour ses enfants et moi à qui dois je me retenir? Ais je une place dans cette famille en tant que belle mère et maman en deuil. Où suis-je? Que dois-je faire? Me retenir de pleurer quand les enfants sont là? J'ai tant d'amour à donner mais cela est difficile pour moi les enfants voit leur maman une fois tous les quinze jours. Jamais je n'entendrais de leur bouche maman je t'aime, jamais ... J'aurai pu avoir tout ces moments de bonheur voir grandir son bébé l'aimer de tout son cœur, mais cette amour est emprisonnée dans la mort de ma fille elle qui était mon rayon de soleil, ma joie de vivre.
Une amie m'a dit un jour "écoute ta fille n'a vécu que six mois, regarde ces parents qui viennent de perdre leur enfants de 17 ans leur peine doit être encore plus grande". Pourquoi comparer la perte d'un ados à un bébé la déchirure est la même c était notre bébé notre chair notre sang la mort de notre enfant ne devrait pas se faire avant nous même à n'importe qu elle âge cela nous détruit plus rien nous fait envie. Ce qu' a dit mon amie m a énormément blessée, comment ose t elle me dire une chose pareil elle qui n ' a jamais eu d enfant.
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Essaie de ne pas te laisser atteindre par toutes ces paroles blessantes. Ils ne savent vraiment pas de quoi ils parlent. Le savions-nous avant ?! Je ne peux qu’espérer que je n’avais pas blessé une jeune femme qui venait de perdre son bébé à l’accouchement alors que j’étais enceinte.
Tu as dû entendre « ça à été une délivrance pour elle (et moi alors je souffre de son absence devrais je la rejoindre pour être libérer de ce mal qui me tue chaque jours) ». Malgré tout, pourquoi ne pas répondre ce que tu pensais ? Ta mère arriverait peut-être à comprendre ce que tu vis.
Un parent ne devrait jamais perdre son enfant indépendamment de son âge.
Quand mes proches devenaient trop pressés de me voir remonter la pente, je leur expliquais ce que j’avais lu sur le deuil, qu’il ne fallait surtout pas le refouler. Après ça, ils me laissaient tranquille.
Tu pourrais lire ce livre et le faire lire à tes proches ou donner des copies des chapitres où Fauré dit comment les proches pourraient t’aider :
http://www.christophefaure.com/vivre-le-deuil-au-jour-le-jour/
Ici, sous la rubrique « comprendre », tu devrais pouvoir trouver sous peu l’article « aider » : http://deuil.comemo.org/category/comprendre-le-processus-de-deuil
Probablement, tu auras aussi les conseils pour les proches.
Je comprends que tu te poses tant de questions existentielles. Peut-être, il serait utile d’en parler avec une psychologue connaissant bien le deuil afin d’avancer dans tes réflexions.
Je crois aussi qu’il serait important que les enfants de ton conjoint puissent parler de leur petite sœur.
A part ça, je me joins à ce qui a déjà été dit.
Accroche-toi, un jour après l’autre.
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Merci pour ton message Méduse merci de me lire de m'écouter de me comprendre de me laisser faire à écrire encore et encore ...
J'ai eu un besoin fondamental de discuter avec les enfants ce matin, ils ont 9 ans et 11 ans, je leur ai demandé ce qui les avait marqué ces dernières années, l'événement qui les avait réellement attristés. Et tous les deux m'ont répondu à l'époque où ils étaient bébés (donc il n y a pas longtemps) une dispute assez violente que leur père et leur mère avait eu. Et là j'ai compris qu'être avec leur père ou ailleurs ne changeait rien pour eux . Papa et maman voila le sujet qui les a traumatisés, je suis conne d'avoir pensé un seul moment que la perte de leur petite sœur les avait affectés, ne serait ce qu une pensée pour ma puce. Mais rien que du silence, ma chérie je suis désolée j'aurai aimé que l'on soit une famille mais ce n'est pas le cas, ils n'ont pas réussi à t' aimer même à l'hôpital. Le plus petit m' a dit également, et je sais que la vérité sort de la bouche des enfants, mais Maëline était notre demi-sœur et non notre petite sœur. J'ai du mal à leur faire comprendre que c'était la fille à leur père et ça l est toujours d ' ailleurs, ils ne comprennent pas. Pour eux elle ne fait pas partie de la famille, ils l'ont oubliés, ils ne l'ont jamais aimé. Moi seule l'ai aimé et l'aimera toujours, pour eux je ne suis rien et je ne sais pas ce que je fais ici d'ailleurs, être belle-mère est trop dur à porter, je ne fais pas partie de leur vie. Un peu plus de 4 ans que je suis parmis eux mais comparer à 11 ans de vie avec leur mère, moi je suis rien à côté. Rien que le néant, je suis conne d'avoir penser qu'il m'aimer qu ' ils aimaient leur petite soeur. Vaut mieux en finir de cette vie qui ne veut pas de moi.
Je t'aime ma fille tu me manque tellement reviens vers moi ne me laisse pas toute seule je ne me sents pas capable d'aimer si on ne me donne rien en retour.
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Bonjour Maéline,
Ton appel au secours m'a ému profondément. Malheureusement, je ne me sens pas qualifié pour t'aider. Je veux juste te dire qu'un deuil c'est quelque chose de personnel. Personne ne le vit de la même façon. C'est normal que ton homme et ses enfants le vivent différemment de toi, et de façon moins violente. Comme tu ne peux pas compter sur eux ni sur ta famille pour t'épauler, tu as bien fait de venir ici. Il faut que tu parles de ta douleur, à l'extérieur, ici, dans des groupes de parole, avec des psys spécialisés dans le deuil des enfants, etc...
Je pense bien à toi.
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J'ai envie d'hurler, crier, tout casser dans cette chambre qui aurait dû être la tienne, j'avais tout préparé avec soin. Même que j'avais installé ton lit dans notre chambre en janvier 2015 car j'étais persuadée que tu allais rentrer. Et pourtant ce jour là tu avais encore le masque à oxygène les infirmières m'avait bien expliqué qu' elle n'était pas assez forte pour sortir. Mais je l'a souhaité à la maison pour mon anniversaire le 04/02/2015, je te voulais près de moi, toute fière d'être ta maman heureuse que tu sois enfin rentrée chez toi. Mais rien ne s'est passé comme je l'avais imaginé ma famille à insisté pour que je fête mon anniversaire à la maison, mais je n'en avait aucune envie, ma fille était à l ' hôpital je n'avais pas la tête à la fête. Mais pourtant je l'ai fait pour ma mère surtout, mais j'étais absente mon corps était là, mes pensées était à ma fille.
Et puis les jours passent, les mois défilent et ton état ne s'améliore pas.
Ce jour là j'étais avec mon conjoint sur POITIERS on avait passé le weekend à la maison des familles, mais je m'empressait au matin pour vite te retrouver, j'avais croisé une infirmière inquiète qui nous avais dit que notre fille avait passé une mauvaise nuit, que l'interne passera nous voir pour plus d'explications. Je suis rentrée dans la chambre et là je me suis aperçu que tu n'avais plus ta sonde gastrique, celle çi avait des taches de sang à l'intérieur. Nous étions inquiets que se passait t-il? Toujours pas d interne c'était un dimanche pas d'équipe médicale pour passer une radio. Personne, l'infirmière m'avait conseillé de te prendre en peau en peau malgré ta fatigue. Je t'avais prise dans mes bras, tu t'étais endormie contre moi, et ton papa était partie prendre un café au rez de chaussée. J'étais pas bien une heure après tu toussais énormément, la maladie n'arrangeait rien à cela, tu pleurais quelque chose te gênais, je te parlais mais rien n'y faisais. En une fraction de seconde j'ai été choqué du sang qui sortait de ta bouche, tu était immobile, les yeux fixé au plafond, j'avais appuyé sur la sonnette personne n'était venu de suite, j'ai essayé de faire de bruit comme j'ai pu, j'ai hurlé de toute mes forces pour avoir de l'aide. Apres de longues minutes qui m'ont paru interminable toutes l'équipe à couru pour sauver mon bébé, on m'avait sorti de la chambre,il fallait transfuser ma fille car elle avait perdu beaucoup de sang. Je n arrivais plus à marchais mes yeux était remplis de larmes, mon conjoint n'était toujours pas arrivé. On m'avait enfermé dans une des chambre en face de la sienne, j'avais appris que ma fille avait fait un ulcère à l'estomac, qu'elle était dans un état critique. Il à fallu plusieurs semaines pour que les traitement ai fait son effet, au jour d'aujourd’hui je ressasse cet affreux épisodes dans ma tête. Toujours avec ce malaise et seule, personne pour te sauver.
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Bonjour Maëline
Oui cette envie d'hurler de tout casser, ces images qui sont omniprésentes.
C'est important de l'écrire
Romane
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Le 25/04/2015 il était 4h00 du matin c'était l'hôpital qui m'appelait pour m'informer que ma fille était en train de se dégrader et qu'il fallait venir le plus vite possible, et mon instinct de maman me disait que j'allais pas l'a retrouver comme je l'imaginait. Une semaine avant on m'avait annoncé que ma fille était condamner à mourir, j'aurais tué le le médecin sur place, comment pouvait elle me dire une chose pareil. Notre bébé était décédée quand on était arrivés, on serait venu 1h00 plus tôt je l'aurai accompagné, mais aurais je pu le faire? Accepter de voir mon bébé mourir sous mes yeux, non j'aurai crié pour qu'ils ne l'endorme pas ils n'avait pas le droit de me prendre mon bébé, elle était à moi, c'était moi sa mère!!! Je ne voulais pas rentrer dans la chambre j'avais peur de ce que j'allais voir, je n'y croyais pas, pour moi elle était encore vivante. Mon coeur faisait des bonds dans ma poitrine je l'a voyais dans son lit mais ses mains et ses pieds ne bougeait plus, j’hésitais à m'approcher car mon souffle se faisait de plus en plus court. Et c'est en baissant les barreaux du lit que je compris que ma fille n'étais plus. Son teint si blanc, ses oreilles était marron, ses yeux clos à jamais, je ne verrais plus ses jolis yeux bleus. Et là je me souviens de m'être effondré sur elle en pleurant.......
Non non non que t'on t il fait? Plus jamais je ne pourrais parler des heures avec toi en ayant mon doigt dans ta petite main. Te faire pleins de bisous et te dire à qu elle point je t'aime. Sentir ton odeur de bébé, te donner le biberon, changer tes couches, te donner ton bain, faire tes soins, te lires des histoires, te faire des câlins . Mon rôle de maman s'est arrêter ce jour là plus envie de rien, j'ai perdu mon travail récemment le boulot qui me faisait tenir depuis le décès de ma fille. J'ai tout perdu tout. On m'a reproché d'avoir repris le travail trop tôt, mais pour moi c'était vital mais pour eux de la folie 3 jours après les crémation de Maëline. J'AI TOUT PERDU ... Ma fille, ma famille, mon travail, les amies, je n'ai plus rien ...
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Ton histoire, son histoire est si difficile à lire... je ne peux qu'imaginer ta détresse et ta solitude face à ce drame...
mais tu es à jamais la maman de Maëline...ta douleur est à la hauteur de l'amour que tu as pour elle, elle te manque tant...cette première année est terrible...
tu as peut être besoin de retourner à l'hopital qu'on t'explique bien ce qui s'est passé..pour comprendre.. ça aide parfois.Il y a peut être même une psy qui pourrait vous y recevoir tous les deux ...vous aider dans ce deuil si difficile pour un couple.
écrire sa petite vie nous la fait connaitre.. tu écris bien, je peux presque la voir cette petite fille si aimée...
Toute ta vie à toi est bouleversée saccagée gravement par sa mort...perdre ton travail rajoute encore de la souffrance, c'est inhumain de te licencier dans ta situation... encore plus si le travail te portait un peu...
le papa de Maëline a surement du mal à te soutenir, c'est souvent difficile pour eux, les papas ... leur amour se montre différemment, ils ont besoin de faire et là..;plus grand chose à faire...Vous pouvez parler d'elle tous les deux,un peu?
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J'ai peur de demain, ce que je suis devenu est terrible pour moi pour eux, ce que je peux dire où ce que je peux faire détruit mon couple. Mon couple ne tiendra pas si je continu à être mauvaise avec les enfants mon conjoint je n'arrive pas à être compréhensive face à la situation. Accepter qu'il ne souffre pas de la perte de leur petite sœur (je pleure).
J'ai peur de ne pas tenir le coup je ne fais que du mal autours de moi, je n'ai pas été capable de dire à ma propre fille qu'elle allait rejoindre les anges là-haut, la seule chose que j'ai fais est de pleurer et de lui dire excuse moi pardon je suis désolée je ne peux pas :'(
Je souffre ... pourquoi ? j'ai mal ... Je veux que tout s'arrête ... Je veux rejoindre ma fille je n'en peux plus de cette douleur qui me détruit chaque jours de plus en plus.
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Il souffre mais autrement, c'est un homme.. les hommes expriment moins...
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Vendredi 11 Mars je l'ai détesté cette journée je n'ai fait que de pleurer mon bébé, en même temps je peux passer mes journées à me morfondre j'ai perdu mon travail. Plus rien ne me retient, ah oui j'oubliais c'est vrai je suis jeune je n'ai que 28 ans alors je dois me remettre de la mort de mon bébé je suis jeune. Mais est-ce-qu'à 35 ans on me dira toujours la même chose? Suis-je la seule à être dans un état pitoyable, rassurez moi que je ne suis pas folle.
Pourtant dans un état second je suis allée dans la chambre de ma fille et j'ai hurlé tout ce que j'ai pu, j'ai pleuré "mais pourquoi je n'y arrive pas sans toi!!!". Les yeux pleins de larmes j'ai regardé cette chambre qui ne sera jamais la tienne, jamais je pourrais te bercer dans cette pièce, ni te consoler de tes pleurs. Qui suis je où suis je? Je ne sais plus j'ai pris ton transat c est la seule chose dont j' ai acheté qui t ai réellement servi mais à l ' hôpital. Ce transat m'aide à t'imaginer encore en vie de la folie, ça y est je suis perdu personne ne peut rien pour moi. J'ai mis ce jolie bodie de 3 mois , tes deux doudous qu il le reste. Les deux autres sont partis avec toi dans ce foutu cercueil que je n'aurai jamais du voir. Et tu es là depuis 6 jours, mon conjoint m' a traité de folle, oui je pense que je le deviens je n'accepte pas ta mort, même si tu étais gravement malade je ne l'accepte pas je n'y arrive pas. Le temps ne fera qu empirer les choses, je n'arrive pas je pleure si souvent en pensant à toi et à la mauvaise mère que je suis. Je n'ai pas réussi à te garder et aujourd'hui je le paye regarde dans quelle état je suis une merde. J'aurai du être ta maman mais je ne suis plus rien. Mourir pour guérir ...
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Maëline
Perdre un enfant a 20 ans , 30 ans, 70 ans est une douleur innommable.
Moi aussi , je pense sombrer dans la folie , j'ai mal a en crever, l'agonie
Je me demande également comment font les autres, suis je seule a crever de cette douleur qui m'arrache mes entrailles, qui me brûle vive. Je n'ai pas protéger MON enfant.
Les témoignages , ici me montrent que je ne suis pas la seule a vivre ce cauchemar éveillé, mais la douleur est telle que je ne vois que moi.
Besoin de rejoindre mon fils
Je m'agrippe pourtant ici.Comment fait on? Je n'en sais rien mais nous sommes la.
Romane
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maeline
je suis triste pour toi même si tu ne le crois pas je vais te raconter mon histoire
en 91 j'ai accouche d'une fille qui avait des malformations a cause de la chimiothérapie de son père elle s'appelait Soraya
je n'ai plus voulu d'enfant dans mon ventre car j'avais fait bcp de fausse couche
j'ai commence des démarches d'adoption et j'ai adopte deux enfants au Cambodge , lorsque je suis allée chercher ma seconde une fille , je suis tombée enceinte je me croyais malade a cause d'un virus ou un parasite attrape sur place , j'ai accouchée la même année le 31 dec 99
lorsque qu'on est jeune on peut avoir d'autres enfants ils ne remplacent jamais ceux qui sont partis mais ils sont là avec les autres les anges partis
j'ai 4 enfants dont deux sont partis , et pourtant après la mort de la première jamais je n'aurai cru pouvoir vivre autant de joie
courage
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j'ai oublier j'avais 28 ans ......
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J'ai envie de pleurer rien que de lire tes messages Kompong speu, j'aimerai y répondre mais j'ai si mal, ma souffrance est si violente.
Maëline mon bébé j'ai envie d'aller dans ta chambre et de t'y retrouver, voir ton beau sourire sur ton si jolie visage, te serrer fort contre moi te faire pleins de bisous. Il me reste tant d'affaires de toi que tu n'as d'ailleurs jamais utilisé, des tonnes de biberons, tétines, lingettes pour bébé, chauffe-biberon, sucette, j'ai même des poches poubelles parfumées. Je n'avais pas encore acheté de couches puisque q'elles étaient fournis par l'hôpital. Tout ça rien que pour toi, je veux être ta maman et continuer à m'occuper de toi, cela me manque de ne plus pouvoir te donner tes biberons, de faire ton bain, de t'habiller, passer des heures à te câliner. Cette sensation d'être maman sans l'être réellement me tue à longueur de journée. Je n'ai malheureusement pas connu les enfants de mon conjoint bébé, ces premiers moments de la vie je l'ai connu avec toi mais six mois. Pourquoi s'arrêtait en si bon chemin, être maman me faisait tant de bien, je ne peux pas, je ne peux plus.
Rends la moi !!! Tu n'avais pas le droit, ma vie c'est mon bébé arrête de me faire pleurer rends la moi!!
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Maëline j'ai peur cette date approche, je ne peux pas l'admettre non, cette chanson que j'écoute de Céline Dion je ne sais pas, c'est celle que l'on à mise pour tes funérailles, jamais j'aurai pensé que j'assisterai à la crémation de mon bébé. Non c'est un cauchemar je vais me réveiller, ton papa est à côté de moi il est anéantie, moi j'essaye de rester forte, en face ton cercueil blanc, non j'ai la gorge nouée, je n'arrive plus à respirer. Derrière moi nos familles, non j'avais prévu ton baptême mais pas ça non ..... Chacun avait fait un mot pour toi, cela à été pénible pour moi de les écouter, tu n'avais pas le droit de mourir avant moi, pas comme ça, tu avais toute ta vie devant toi. Ma chérie tu me manques, j'aurai aimé être à ta place, ne me laisse pas, s'il te plaît revient moi.
Ta maman qui t'aime...
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Mélancolie
Anéantie
Ërrance
Lumière
Indifférence
Nouer
Envie
Je t'aime ma fille ta maman.
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Besoin d'aide, vous parents en deuil qu'auriez-vous fait à ma place?
Ma mamie m'a appelé pour nous inviter mon conjoint et les enfants à fêter ses 70 ans au mois de juin prochain, sachant que je n'ai pas vu ma maman depuis 4 mois et que je risque de la voir. Mais ce n'est pas ça le problème je n'arrive pas à accepter à y aller sans mon bébé, je sais qu'elle n'est plus là mais y aller sans elle je ne peux pas. Affronter les regards de ceux qui savent, et ceux qui ne savent pas pour le décès de mon bébé, d'entendre "comment vas-tu" de voir les autres enfants et bébés vont me ramener automatiquement à Maëline. De voir de la pitié ou bien ma famille qui n'ose pas me parler ou pire qu'ils ne savent pas quoi dire, ou bien de faire comme si de rien de s'était passé. C est de ça que j'ai peur qu'ils me parlent de tout sauf de ma fille.
Maman papa en deuil lisez moi et répondait à mon appel au secours je suis si mal, cet appel m'a anéantie en 5 minutes je souffre .... ELLE ME MANQUE TANT!!!!!!!
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A ta place, j’irais voir ma mamie rapidement pour lui expliquer que je ne pourrais pas assister à cette fête. Et je lui expliquerais pourquoi.
Six mois après le décès de ma fille, nous étions invités au mariage de la fille d’une amie et voisine. Je lui ai expliqué qu’il nous était absolument impossible d’assister à ce mariage et même pas d’aller à la mairie et à l’église. Comment faire la fête, alors que nous étions dévastés. Ils ont compris.
Il faut que tu penses à toi d’abord et peu importe ce que les gens pensent. S’ils n’arrivent pas à comprendre, tant pis pour eux.
Après, il vaut mieux que les gens sachent que ton bébé est décédé. Ils seront peut-être un peu moins maladroits. Mais bon, il ne faut pas compter trop dessus. Il faut essayer de ne pas se laisser affecter par leurs réactions. De toute façon, le pire, c’est bien le vide.
C'est sûr que les regards sont difficiles à supporter dans un premier temps. Mais au bout d'un moment, ils ne pensent plus toujours à notre malheur.
Je t'embrasse très fort
Méduse
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Merci Méduse de m'avoir répondu tu es la seule ... je suis seule face au deuil je confirme.
Ma puce j'ai trouvé du travail en contrat saisonnier j'ai commencé depuis quatre jours ça me fais du bien de fuir la maison mon conjoint les enfants, mais j'ai pressentiment ton papa est bizarre en ce moment depuis que je bosse je le trouve différent il recommence à être celui qui me fait peur. Je suis tellement desolée que tu ai un papa comme ça, je pensais qu'il changerait mais lui l a c est en moi je ne changerai pas et tu en à fait les frais ma chérie, ma pauvre petite puce j'étais à quatre mois de grossesse j'aurai pu te perdre ... FINALEMENT je t ai perdu mais pas du tout pour la même raison mais j'aurai aimé que tu restes près de moi je t'aurai protégé j'aurai pris les devant. Mais tu n'es plus là à quoi bon de me protéger, il arrivera ce qu ' il arrivera et je te rejoindrai avant l'hiver.
Je t'aime ta maman.
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Difficile de conseiller dans notre situation...
Y aller ou pas? ça dépend des relations que vous avez dans ta famille...et surtout du lien que tu as , toi , avec cette mamie... La seule chose que je sais c'est qu'il faut essayer d'écouter en nous ce qui nous fait le moins mal...et se préserver de toute nouvelle dose de douleur...
Mais parfois, ça aide, de se retrouver en famille, à condition que les autres soient prévenus... et pas trop maladroits...
Mais ça dépend aussi de comment tu te sens, toi? Capable de voir d'autres enfants? de faire co exister durant cette réunion familiale, à la fois la tristesse de sa mort et la "joie" pour ta mamie?
Tu es la maman de Maeline...elle te manque... ça sera dur ..
Tu peux aussi n'y aller qu'une partie du temps au début...et marquer la "présence" de cette arrière-petite-fille par une bougie, une photo, une image d'angelot...ou quelqu'un qui dit un mot d'Elle...une vraie occasion de la faire exister pour toute la famille...
et ensuite t'éclipser quand ça devient trop dur....
et si c'est mieux pour toi, tu peux ne pas y aller du tout... expliquer à ta mamie que c'est trop dur, elle comprendra...
Tu lui as dit quoi au téléphone à ta mamie? Elle a compris que tu étais très émue?
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Si je suis venu sur ce forum c'est que j'ai besoin d'être conseiller comme je l'ai dit précédemment je suis seule face en deuil, si vous en tant que parents en deuil vous ne pouvez pas m'aider qui le fera? J'ai fais 8 psy thérapeutes il y en à même un où je suis partie en hurlant en pleurant je n'avais qu'une envie à ce moment là était de mourir je pouvais plus l'entendre dire qu'il n'y avait pas de mal à ce que mon conjoint souffre différemment. Bien sure ses enfants l'aide énormément à tenir et moi? Qui m'aide???? si vous me lisez mais et que vous ne me répondait pas c'est que vous ne savez pas quoi m'écrire car ma situation est compliquée. Ou bien parce que j'ai perdu un bébé qui n'avait que 6 mois c est rien comparé à 20 ans 30 ans moi je dois souffrir seule. Merci je viens de comprendre que vous vous connaissez tous et que moi j'arrive et je ne connais personne et je ne demande que ça de tisser des liens on vis le deuil de notre enfant c'est affreux jamais je n'y arriverait. Vous avez raison laissez moi mourir.
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Bonjour Maëline,
Mais non, on ne se connaît pas tous. Moi, je ne connais personne ! On discute, on essaie de s'entraider. Certains ont tissé des liens, c'est sûr, mais c'est loin d'être la majorité.
Comme tu le dis toi-même, c'est qu'on ne sait pas toujours quoi dire. On aimerait tant t'aider, mais que dire, que faire pour ne pas blesser d'avantage ? On se sent impuissant, incompétent. Alors on se dit que d'autres, plus sensibles, et qui ont vécu la même chose, trouveront les mots. Si on ne te répond pas, ce n'est pas de l'indifférence, c'est par peur d'être maladroit.
Ce que je peux te dire, en tant qu'homme, c'est que je pense que c'est normal que ton conjoint souffre moins que toi. Un homme s'attache moins à un petit bébé, contrairement à la mère qui le porte. Dans un deuil pour un enfant plus grand, on est déjà seul, car le père et la mère le vivent différemment, mais pour un petit bébé je pense que c'est encore pire.
Je pense bien à toi.
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Oh Maéline,
On ne se connait pas sur le site , et comme dit Helpa on essaie de s'entraider, on a peur d'être maladroit et de te blesser
J'ai perdu mon Aéline il y a 3 mois et elle avait 20 ans !
Que te dire ! la perte d'un enfant reste la perte d'un enfant : c'est juste horrible et insupportable
les liens sont tissés
L'amour est là !!!!
Pourquoi la douleur serait moindre ?
Mon conjoint est aussi dévasté mais il a repris très vite son job à temps plein pour ne pas penser
Pour moi c'est impossible
on est l'un a coté de l'autre mais chacun sur son chemin à son rythme.
Pour les conseils, c'est compliqué pour moi :je ne sais déjà pas quoi faire dans ma propre vie.
J'essaie de faire ce qui me fait du bien
si je ne le sens pas, je ne le fais pas
6 mois c'est tellement loin alors qu on vit au jour le jour avec sa douleur
Appelle ta Mamie si tu peux sinon un petit mot sinon attends rien ne te presse
Est ce que tu as une antenne Jonathan Pierres Vivantes là ou tu es?
Je t'embrasse très fort et te serre dans mes bras
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Moi non plus je ne connais personne , je suis arrivée ici il y a peu de temps je crois, je n'ai plus la notion du temps.
Un enfant des lors qu'il est dans ton ventre puis qu'il ait 1 jour , 1 mois , 6 mois, 14 ans est ton enfant. La douleur , l'horreur, le vide absolu sont la.
Des conseils il me serait difficile de t'en donner, mes pensées sont embrouillées, je ne sais comment faire non plus.
Ma situation est compliquée aussi, perdue également , dans les ténèbres
J'ai lu ton histoire.
Comment t'aider, comment nous aider, je n'en sais rien
Déposer un peu ici
Je t'embrasse
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Tout à l'heure j'ai pleuré un gros manque de mon bébé mon conjoint était là et je le sent moins affecté par l'absence de Maëline, il à rigolé quand je lui ai dit que j'avais envie de me promener tous les trois puisque ses enfants sont chez leur maman en ce moment il à dit c'est que tu veux te promener avec l'urne. Il à rien compris c'est elle que je veux et non ses cendres. Je pleure devant lui, je m'effondre il ne me prends même plus dans ses bras, il est indifférent à ma douleur, je peux hurler, crier, rien n'y fait je suis seule. Il me réponds je ne sais pas quoi faire pour t'aider, je ne peux pas te l'a rendre, il ne me dit plus que sa fille lui manque. Il à enlever tous ses biberons il me les a mit en vrac dans une poche pour faire de la place dans la cuisine, j'ai mal rien que de ne plus voir ses affaires dans la cuisine. Il fait ça comme si c'était fini comme si elle n'avait jamais existé. J'en peux plus de son comportement à vouloir avancer comme si de rien n'était, d'être désagréable avec moi quand j'ai envie de prendre Maëline dans mes bras. Je le sent en colère... et moi si dévastée par le chagrin qui continu de grandir en moi. Seul le travail me permet d'avancer de m'aimer, d'aimer la vie, c'est le retour à la réalité qui fait mal. J'en peux plus je pense souvent à la rejoindre, je souffre la douleur est si intense la solitude m'est pénible je n'en peut plus d'être seule d'avancer seule, de détester mon couple que j'aimais avant. Que faire???
J'ai répondu à ma mamie que que l'on ne pourra pas être présent pour ses 70 ans car je travail tous les dimanches, mais je ne lui ai pas dit que je pouvais pas aller aux repas de famille depuis le décès de Maëline car elle ne comprendrai pas. Pour elle je dois tourner la page, et d'arrêter de m'isoler, je préfère ne pas parler de ça avec elle.
Il y a une permanence Jonathan Pierre Vivantes sur Niort mais je n'arrive pas à y aller par peur que cela me fasse plus de mal qu'autre chose, que cela ne m'aide pas alors je n'y vais pas une erreur je suppose.
La solitude me détruit je n'arrive plus à faire ce qu'il faut pour que j'aille mieux, je n'ai pas les idées claires, je ne fais que pleurer, je n'arrive pas à me ressaisir.
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Un rendez vous à JPV ne pourra pas te faire plus de mal que ce que tu vis actuellement, au contraire..tu vas pleurer tu vas avoir mal à ta fille mais tu seras entendue, écoutée..par des parents qui savent...même si tu oses évoquer tes envies de la rejoindre, ils savent ce que c'est et ne te jugeront pas...
Les 8 psy que tu as rencontré.. peut être que tu n'es pas prête du tout à entendre leurs paroles...des parents comme toi t'aideront surement mieux pour le moment.. essaie d'y aller , appelle les...
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6 mois dans mon ventre accouchement beaucoup trop tôt puis 6 mois de vie 4.740 kg un beau bébé tout ça pour en arriver là à ne pas l'avoir près de moi, j'ai tout donné pour qu'elle puisse rentrer à la maison j'ai tout donné tout... >:( :-[
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J'ai acheté le livre du Dr Christophe Fauré "Vivre le deuil au jour le jour", j'ai commencé je n'arrive pas à continuer on ne guéri pas la douleur se fait moins intense avec le temps. Ne pas accepter sa mort est tout à fait normale faire comme si elle était en vie aussi mais se faire suivre également. J'en ai dépensé des sous pour un suivi et cela n'a rien donné, je ne peux pas fermer les yeux et me détendre écouter mon corps, j'ai fais du yoga puis j'ai arrêter je n'arrive pas à aimer ce que j'entreprends j'arrête toujours ce que je fais pour continuer à moins souffrir, mon corps refuse l'aide que je lui donne.
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Bonjour mon bébé,
Je suis fatiguée d'avoir pleuré toute la nuit tu verrais ma tête je suis horrible des cernes qui tombent jusqu'aux joues, il faut que je me ressaisisse demain je parts travailler je dois être en forme et cacher tout ce mal qui me détruit également physiquement que 28 ans et des cheveux blanc qui apparaisse un peu plus chaque jours je les perds aussi mais pas les blanc dommage... Je fais l'effort de me bouger pour toi ma puce tu m'aides malgré que tu sois loin de moi, je tiens pour toi ma chérie je t'aime je t'aime ta maman. Bisous.
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Travailler t'aidera à vivre mieux tes journées...
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Bonjour Maéline,
comment avances tu ?
et ta santé ?
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Bonjour Cabrau 78,
Merci pour ton message mon nouveau travail m'aide à avancer sur le chemin du deuil, depuis son décès j'ai besoin d'aventure de bouger. Pour Pâques j'ai travaillé j'ai fuis ces repas de familles qui me détruit, pourtant j'ai reçu un sms de ma famille en me souhaitant de joyeuses pâques alors que j'ai perdu mon bébé une maladresse parmis tant d'autres. Je ne dirai pas que je suis heureuse mais je vais mieux je me sents moins abattu depuis quelques semaines, mon corps me fait moins souffrir j'arrive à respirer sans avoir cette douleur dans la poitrine.
Ma puce je t'aime je pense fort à toi c'est toi qui m'aide à être ce que je suis aujourd'hui une battante.
Ta maman