Comme tu le dis si bien Sylviane, le manque est atroce ... et comme toi, je répète sans cesse à mon fils : je t'aime.
Je voudrais rêver de lui en bonne santé, eh bien non, cette nuit encore c'est Antoine, malade qui est encore revenu dans mon rêve, Antoine souffrant et je me suis sortie du lit en pleurant ce matin ... j'aimerais tant le revoir dans mes rêves tel qu'il était avant cette saloperie de maladie ... un an le 27 juillet, à cette époque de juin, il savait qu'il ne s'en sortirait pas, il déclinait de plus en plus et dans ma tête tout revient, même dans mes rêves. Je dois me raccrocher aux photos, aux souvenirs heureux, sinon je m'éffondre.
Sa souffrance, je la ressens encore dans tous les pores de ma peau, cela revient sans cesse ; j'aurais voulu prendre sa place sur son lit de souffrance, oui c'est illogique la mort d'un enfant ... mais nous ne maîtrisons rien dans cette vie et n'avons pas d'autre choix que d'accepter cette terrible réalité : la mort de notre enfant.
Mais, notre enfant, on l'aura toujours dans notre coeur et je me fais souvent la réflexion suivante : avant, quand Antoine vivait heureux, je ne pensais pas à lui constamment, pas plus et autant qu'à son frère et à sa soeur, maintenant il est constamment dans mes pensées, je le porte en moi, dans mon coeur, je le fais vivre et il m'accompagne partout.
Je te souhaite une bonne nuit, de doux rêves pour oublier la dure réalité et te ressourcer.
Marithé