Auteur Sujet: Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,  (Lu 59204 fois)

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adèle

  • Invité
Re : Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #45 le: 04 août 2012 à 09:02:42 »
Pourvu qu'ils ne me trouvent pas ennuyeuse à la longue eux qui me donnent l'impression de vouloir oublier, de m'éviter, car je ne peux que leur rappeler leur maman....
 je conçois mal que, alors qu'elle vivait avec eux, ce soit moi qui me retrouve seule à la pleurer Il faudrait que j'arrive à penser à mon enfant à  parler d'elle autrement... c'est encore trop tôt pour moi...

Bonjour Mamm'j

Il me semble impossible que des enfants puissent oublier, veulent oublier leur maman. Le deuil est très différents chez les enfants, souvent secret, parce que la vie les pousse, malgré eux. Et c'est très bien comme cela. Ils sont comme des arbres remplis de sève vivifiante, ils grandissent, découvrent le monde, la vie les fouette, les appelle.  Ils pleurent certainement aussi, et leur maman doit leur manquer, et ils ne vous le montrent pas, pour ne pas vous faire de peine. Peut être aussi veulent-ils vous tirer vers la vie. Ils ont perdu une maman, peut être ont ils peur de vous perdre, ou de vous voir vous perdre dans le chagrin.
C'est tellement tellement important une grand mère, vous êtes une personne très précieuse pour eux. Ils ont besoin que vous les aidiez à grandir, à grandir dans la joie de vivre, dans l'amour de la vie. Je sais à quel point c'est difficile pour vous, mais je sens aussi que vous avez tellement de ressources, et une grande force alimentée par l'amour infini que vous portez à votre fille.

Je vous embrasse

Adèle

Mammj

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #46 le: 04 août 2012 à 10:24:28 »
Bonjour Adèle,

Merci de votre présence sur ce forum, de vos paroles de soutien... Je suis tellement  partagée entre ma raison et mes émotions, ces dernières me dominent depuis l'acte de ma fille.... c'est ce qui pouvait m'arriver de pire ! Il y a 48 ans, un mardi à 10h20, elle venait de naitre.

C'est moi qui doit me déplacer pour aller voir ses deux enfants à 30 kms de chez moi,   quand ils sont disponibles.... je le sais pratiquement toujours à la dernière minute... et il m'a fallu 8 mois pour obtenir ce minimum. Ils ne sont pas dupes et se rendent compte que je n'échange que quelques mots "corrects" avec leur père et que les réunions familiales  n'ont lieu que dans sa famille à lui ! Avec moi, c'est quelques heures, souvent au restaurant rien que nous  trois....

Leurs  parents  étaient  séparés depuis quelques mois, lui connaît mes griefs et les enfants le ressentent....
Difficile de  les convaincre que ma fille a été emportée par la dépression  (suite à des ruptures multiples lourdes de conséquences pour elle)... Ils ont d'abord entendu et cru que leur mère les avait abandonnés...
J'ai la hantise qu'il en veulent à leur maman et   que leur père (qui doit être respecté certes), passe toutefois pour un héros dans un contexte  dramatique qu'il récupère.... C'est lui que l'on plaint !

Me voilà confrontée à une situation qui me torture quotidiennement... Comment réhabiliter leur maman si fragilisée par tant de déceptions et d'humiliations sans toucher à ce père "si solide"  (si habile surtout...) qui n'a jamais été aussi près de leurs enfants que depuis que ma fille.... n'est plus....
Quelle mission, à mon âge, je marche sur des oeufs, parfois je me dis que c'est trop dur, outre mon chagrin,  et que je vais finir par baisser les bras !

Douce journée et affectueuses pensées.  
Mamm'j
« Modifié: 05 août 2012 à 09:05:55 par Mammj »

adèle

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #47 le: 04 août 2012 à 10:49:24 »
Ne baissez surtout pas les bras Mammj, la place d'une grand mère est très spéciale. Elle va de soit lorsque l'on est enfant ou adolescent, c'est plus tard, bien plus tard, que l'on se rend compte de la sécurité affective qu'elle nous a apporté.
Si je peux me permettre, le travail que vous faites en ce moment pour que la maladie de votre fille soit reconnue, que la dépression soit mieux diagnostiquée et prise en charge, ce combat là, dans quelques années vos petits enfants s'y intéresseront. Et sans doute qu'ils vous remercieront d'avoir retracé le chemin de la maladie de leur mère pour une meilleur compréhension de ce qui s'est passé. Là c'est trop tôt pour eux, ils ont perdu un repère essentiel, et le monde doit leur paraitre bien fragile.
Comment la réhabiliter? vous êtes la seule qui puisse leur parler leur mère, de l'enfant, de la jeune fille, jeune femme qu'elle a été. Montrez leur ses côtés lumineux. Par petites touches. Peut être pouvez vous leur préparer secrètement des albums photos, avec des petites anecdotes, qu'ils regarderont plus tard, lorsque eux même auront des enfants.
Pour l'instant vous n'avez le droit qu'à ces moment à trois au restaurant, ce sont de moments privilégiés, pour parler de leur maman certes mais pas toujours. Ces moments sont là aussi  pour parler d'eux, de ce qu'ils vivent au présent à l'école, avec leurs amis. Qui peut être une meilleure confidente qu'une grand mère qui jamais ne les jugera et qui toujours les écoutera avec amour?

Je vous souhaite également une journée la plus douce possible
Prenez soin de vous
Adèle


« Modifié: 04 août 2012 à 10:54:15 par adèle »

Mammj

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #48 le: 05 août 2012 à 09:14:08 »
Dans ma déchirure, un instant d'accalmie.... dans l'après-midi ma petite fille m'a appelée du portable  de son père, puis son grand frère (plus réservé) a pris le relais, pour me dire qu'ils avaient acheté un petit cadeau pour l'anniversaire de leur maman, qu'ils iraient le déposer sur sa tombe.... Le père (que j'entendais....) se donne bonne conscience auprès d'eux, mais il  nous donne ainsi la possibilité de maintenir  ce lien d'amour qui nous unit à  ma Cath.... Nous avons parlé de leurs vacances, de l'école de commerce du grand (post bac) des bons moments qu'ils passent ce qui ne peut que faire plaisir à leur maman ai-je osé ajouter  (tout cela en avalant mes larmes, tellement contente  de les avoir eus).  Dans la soirée, ma soeur s'est décidée à me mettre un petit mail, bien trop peur d'entendre ma douleur....
Merci Adèle, merci à tous d'être là...
Affectueuses pensées.
Mamm'j
« Modifié: 05 août 2012 à 09:31:39 par Mammj »

Pervenche

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #49 le: 05 août 2012 à 15:51:26 »
Mammj,

A mon tour je viens vers vous. Merci pour votre petit message si gentil sur mon fil...
J'ai eu une enfance particulièrement malheureuse. Mais j'ai eu une mémé formidable. C'était la mère du mari de ma mère.
Ma mémé Marie nous prenait ma demi-soeur et moi à toutes les vacances, les jeudis puis les mercredis où il n'y avait pas école.

Ma grand mère avait un amour immodéré pour sa vraie petite fille. Mais j'ai eu la chance d'avoir son amour aussi et l'affection de mon grand père. Ils nous gâtaient, nous ont offert des vacances au ski, et l'été dans leur maison de campagne pendant deux mois voir plus !

Ma grand mère m'a appris des chansons, à danser la valse, à grandir en souffrant moins. Lorsqu'elle est décédée en 2003, j'ai été très malheureuse et dans un état dépressif.

J'ai eu la chance de la connaitre lorsque j'avais 4 ans et ma fille l'a connue.

Elle a remplacé dans mon coeur le manque de maman que j'ai vécu. Car j'ai une mère qui n'est pas maternelle et qui est méchante. Elle ne s'est pas occupée de moi, m'a placée jusqu'à son remariage et ne s'est jamais occupée de ma fille non plus. J'ai choisi de ne plus la voir.

Mais ma grand mère a une place très particulière dans mon coeur. Dans ma vie, elle fait partie des personnes que j'ai le plus aimées.

Courage Mammj, tes petits enfants ont besoin de toi, du rôle que vous représentez qui est très fort.
Les gens sont malheureusement parfois différents de ce qu'on voudrait qu'ils soient : le papa de vos petits enfants, même si ce n'est que pour se donner bonne conscience, il doit vivre des choses difficiles dans sa tête lui aussi (culpabilité, manque etc...). votre soeur a peut être du mal et peur de partager votre douleur.

L'Etre humain est bien complexe. Catherine est en vous Mammj. Quelles qu'aient été vos relations.
Votre lien d'amour est là. Comme elle a eu de la chance !

Je vous embrasse bien tendrement.
Claire


mariej

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #50 le: 05 août 2012 à 19:05:58 »
Bonjour Mammi'j,

Je me permets d'intervenir dans cette conversation en tant que petite fille. j'ai perdu mon père quand j'avais 8 ans, mort dans un accident de voiture il avait 32 ans. Son père, mon grand-père a été un pépé adorable, je l'aimais plus que tout, je me sentais très proche de lui, nous habitions près de chez lui et j'aimais beaucoup aller chez lui, je trouvais que c'était plus gai que chez ma maman... je l'adorais mais je ne me souviens pas avoir parlé de mon père avec lui, ni lui me parler de mon père, il nous aimait beaucoup nous ses petites filles(j'ai 3 soeurs et j'étais l'aînée), il s'intéressait à nos études, nous faisait des cadeaux(livres, disques...) un vrai pépé - gateau qui ne nous a jamais parlé de son chagrin, mon père travaillait avec lui et sa mort a été terrible pour lui, mais quand on est enfant on ne réalise pas que les grands sont tristes et heureusement! car ma maman l'était tellement que ça me faisait du bien de venir chez lui !

Ce n'est que bien plus tard, quand je suis devenue adulte que j'ai réalisé son chagrin, il est mort 6 ans après mon père d'un cancer du colon, la mort de mon père l'avait fracassé, moi je n'ai rien vu, et je garde encore aujourd'hui au fond de mon coeur un amour immense pour ce pépé.

Mon mari avait le même âge que lui quand notre fils est mort, et je comprends encore mieux le chagrin qu'il a eu, mais quand j'étais enfant je ne réalisais pas  et je crois que c'est bien.

Tout cela pour vus dire Mammi'j de bien profiter de vos petits enfants, de leur donner tout l'amour que vous avez pour eux, leur vie est difficile, ils doivent s'habituer à vivre avec leur père resté seul, sans leur maman, ils ont leur chagrin soyez en sûre, même s'il ne vous en parle pas, mais ça ne veut pas dire qu'ils ne souffrent pas. Aimez les comme ils sont, laissez les raconter leurs vacances et leurs bonheurs d'enfant, plus tard, bien plus tard, ils réaliseront votre souffrance, et se rappelleront de leur grand mère qui les aimait tant... et qui aimait tant leur maman!

Courage à vous Mammi'j, je vous serre dans mes bras pour vous donner plein de douceur...

Mammj

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #51 le: 06 août 2012 à 09:33:26 »
Bonjour Pervenche et Mariej, bonjour à tous,

Merci de tout coeur pour vos paroles affectueuses, je voudrais bien être le grand-parent qui vous a laissé un si bon souvenir
et vous a aidées à vous structurer... Ce sont les grands-parents paternels qui assurent davantage ce rôle auprès des enfants
de ma Cath, ils sont deux, sont grandement logés, les ont toujours fait participer à des activités sportives. Je me suis surtout
occupée de l'aîné lorsqu'il était petit et il prend son envol..
Et puis il y a les retrouvailles avec oncles tantes cousins, leur père rejoins régulièrement  les siens maintenant...

Moi, pendant des mois,  j'ai essayé tant bien que mal de secourir ma fille, seule avec elle,  dont personne ne voyait la maladie... sans réussir à mettre en place avec mon ex-gendre des rencontres avec les enfants, lui qui  n'admettait pas sa dépression  et leur maman, pour qui tout se compliquait, a cru les perdre ce qui l'a fait plonger...

Je sais qu'il me faudra du temps avant de sortir de mon état, de ma douleur de mes rancoeurs de mes  regrets, après le choc, la perte de mon seul enfant que je viens de subir ;  je suis trop meurtrie pour me bousculer encore... La détresse de ma fille, l'incompréhension de tous continuent de me déchirer et de m'isoler... Ma Cath me manque... c'est insupportable ! Je ne peux m'empêcher de parler de leur maman les rares moments que nous passons ensemble.... Je vais mal j'en ai conscience... il n'y a pas de miracle....
Ma fille a surestimé mes forces, mon courage, mon moral ! Et ma famille, plutôt réduite, a fait de même.... Que les miens (qui ont de
plus été de mauvais conseil) restent où ils sont si mon mal-être les dérange autant...
Je sais que  les choses finiront par bouger...  pour les enfants, en mieux c'est certain !

Meilleures pensées et douce journée à toutes et tous... dans la souffrance mais aussi la quête d'un mieux-être...
« Modifié: 06 août 2012 à 11:05:56 par Mammj »

Pervenche

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #52 le: 06 août 2012 à 11:11:32 »
Chère Mamm'j

Votre douleur est si profonde, il m'est difficile de trouver les bons mots.

Ma fille a 23 ans et est si difficile à comprendre, si dure, peut être parce qu'elle ne va pas bien non plus. C'est un âge difficile je trouve. Mais elle est tout ce que j'ai. C'est pourquoi je prie pour qu'elle ne me soit jamais enlevée. Peut être aussi pour cela que je lui ai trop passé de choses...

Je ne peux qu'imaginer votre souffrance et la partager un peu pour vous soulager. Si seulement mes mots pouvaient vous enlever ne serait ce qu'un tout petit peu de peine...

Pour vos petits enfants, même s'ils "prennent un peu leur envol", vous existez. Quelles que soient le nombre de fois où ils vous voient ou téléphone ! Adulte, je voyais moins mes grands parents parce que j'avais aussi ma vie. Mais ils comptaient tellement pour moi !

Je comprends que vous viviez comme des "pics", attaques personnelles votre isolement par rapport à la famille et leur incompréhension. Ils ne peuvent même pas imaginer ce que vous traversez. C'est aussi une manière de se protéger comme si le malheur était contagieux !

Ne perdez pas espoir, votre Cath aurait aimé vous voir vous reconstruire. Je sais combien c'est difficile. Je le vis par rapport à la perte de Bruno. On me le dit mais j'ai du mal à l'appliquer moi même. Même si je sais que ce serait une solution pour adoucir la souffrance. Reprendre goût aux choses. S'inventer des pôles d'intérêts alors que rien ne semble en avoir.

Vous avez un tel besoin de donner votre affection et personne ne semble en avoir besoin au quotidien autour de vous. Vous aviez votre fille à aider et puis tout à coup, ce vide immense, comme un désert sans fin. Les petits enfants, un peu.

Les grands paternels ne sont pas plus importants non, je pense que sans ma grand mère, je n'aurais pas eu le courage de supporter mon enfance, ma vie difficile.

Mais, sans que vous le sachiez, votre présence, votre amour est important pour vos petits enfants, au delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Vous êtes celle qui est la plus proche de leur maman qui leur manque.

Alors, Mamm'j, il est important que vous preniez soin de vous. Que vous essayiez de trouver des occupations, même si au début cela parait futile, mais juste se forcer un tout petit peu, pour vous créer d'autres liens, une vie "en parallèle", pour tenir le coup, ne plus être dans l'obsession de ceux qui nous manquent.

Cela ne veut pas dire les oublier, seulement, les continuer car ils sont en nous.

Courage Mamm'j
Je vous serre fort dans mes bras avec plein de tendresse.

Claire


Mammj

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #53 le: 07 août 2012 à 12:28:05 »
Bonjour Pervenche.

Et merci pour  vos encouragements.... Je n'ai pas le choix, même si ma vie est derrière moi, il me faut avancer....
Ma fille manque à ses enfants qui partageaient avec elle leur quotidien, leurs petits soucis, la tendresse et tout à coup ils sont privés de son amour... de sa présence... d'une intimité et d'une complicité qu'ils ne peuvent avoir avec moi ! J'ai son mobile avec tous les petits SMS qu'ils  s'échangeaient ; tout cela me déchire...
Ma psy m'a bien expliqué que si les dépressifs semblent exigeants, voire capricieux, en réalité ils se laissent facilement atteindre...
et pire, ils en ont conscience ! C'est ce qui s'est passé pour ma fille qui a signé tout ce que son conjoint a voulu, dans sa
faiblesse, persuadée qu'elle allait entrainer sinon ses enfants dans leurs  conflits, au point de se retrouver sur la paille, d'en
perdre la santé, de s'effacer de honte... jusqu'à -dans son désespoir- priver définitivement ses enfants de leur mère !

Tant que je serai en vie, je serai dérangeante pour mon gendre (devenu "ex" peu avant la mort de ma fille)  c'est  en insistant que
j'arrive à voir un peu mes petits-enfants, ainsi on ne pourra rien lui reprocher.... d'autant qu'il les  gâte un maximum... depuis !
Je vois bien que cette situation est difficile, pour les enfants en particulier  qui n'ont pas envie d'entendre quoi que ce soit sur leur père ;  je les comprends, ce serait tellement lourd outre la perte de leur mère ! Bien trop pesantes et handicapantes  les histoires de famille pour des jeunes qui commencent à peine leur vie et n'ont pas besoin de ce fardeau inutile...
L'ennui, c'est que  je n'ai pas envie non plus qu'ils entendent n'importe quoi à propos de leur mère !


Concernant les relations avec votre fille, Pervenche,  il est certain que si elle était "bien dans sa peau" elle aurait un comportement différent...
Je vous souhaite de réussir à "dissocier" vos vies à toutes deux.... de veiller à bien garder votre place à chacune ; ceci afin de parvenir à être à son écoute, sans avoir besoin de parler de vous, lorsqu'elle en aura  besoin... Et je suis sûre que votre psy, d'après ce que vous en dites, vous aidera à l'aider, tout en vous faisant  respecter.... Gérer votre situation actuelle et permettre  à votre enfant de gérer de son côté la sienne, avec votre soutien, ne peut qu'être gratifiant pour vous,  toujours dans la mesure où vous  préservez et faites respecter votre propre existence, que cela convienne à votre fille ou pas...

Voilà une  démarche que j'aurais dû faire....
Je pouvais mieux aider ma Cath... la dépanner... jusqu'à ce qu'elle retrouve confiance en elle pour continuer sa route.... comme
elle l'avait décidé plus de vingt ans auparavant...

Moi non plus je n'ai pas été gâtée par les miens et pour m'en sortir  je me disais qu'il y avait toujours des solutions.... Je gardais cet optimisme avec ma fille et mon enthousiasme  l'agaçait quelque peu...  car j'ai compris, trop tard, qu'elle aussi a cru qu'il y avait des solutions, elle en avait, elle avait des projets,  mais elle n'avait pas prévu la dépression ni que les forces l'abandonneraient... à l'instar de son entourage !

Je penserai à l'anniversaire de votre Ange demain.
Mes affectueuses pensées.
Mamm'j


« Modifié: 07 août 2012 à 15:26:44 par Mammj »

Pervenche

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #54 le: 07 août 2012 à 14:32:03 »
Merci Mamm'j pour votre pensée pour mon Ange demain... aujourd'hui un peu difficile...
bises affectueuses du boulot....
Claire

Mammj

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #55 le: 15 août 2012 à 23:16:47 »
Ce que je n'avais pas prévu hier... c'est de  croiser "l'amie" de mon ex-gendre en allant chercher  mon petit-fils  pour diner avec lui (comme prévu)... lui même surpris et gêné d'ailleurs  m'a simplement fait observer  : "papa a dit que tout continue". Il a besoin de son père et ne fera aucune remarque c'est évident...
Mais la voir dans la maison de ma fille, (que nous venions d'aménager ensemble) la maison des enfants,  a été choquant pour moi, je suis donc  restée dehors ! Le père  aurait pu s'arranger autrement.... avoir un minimum de respect pour ma fille -la mère de ses enfants-  leur  fils et moi, mère et grand-mère,  en faisant en sorte que je n'aille pas à cette petite maison.... que je retrouve mon petit-fils ailleurs.
Je ne m'en sortirai pas... c'est bien trop à supporter, je n'en ai pas dormi de la nuit ! Comment, sans soutien, appréhender tout cela ?
Cette situation est difficile ma chérie, sois à mes côtés moralement je t'en prie... toi que nous n'avons pas comprise...
Tu manques à ta vie, à tes enfants, tu me manques cruellement... Nous aurions dû te manifester plus d'amour à un moment où tu en avais vraiment besoin... Pardonne-nous.
Je t'aime ma Cath. Ta mamm' pour l'éternité...


« Modifié: 25 août 2012 à 09:05:26 par Mammj »

Hors ligne Maman de Carlos

  • Néophyte
  • *
  • Messages: 22
  • Tu me manques tant mon fils d'amour
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #56 le: 16 août 2012 à 00:35:31 »

de tout coeur avec vous
je me sens impuissante devant votre imense peine
pensées douces pour votre fille cheri
et mon amitiée pour vous sa maman
Maria Manuela maman de Carlos Alexandre
je suis avec toi mon fils comme toujours

Mammj

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #57 le: 16 août 2012 à 12:49:18 »
Bonjour Maman de Carlos,
Merci de vos paroles... Nous sommes tous impuissants face à la souffrance de nos enfants, face à celle qui nous est donnée
de supporter aujourd'hui !
Quel déchirement... souffrirons-nous un peu moins avec le temps, avec  les ans ?
Douceur et paix pour vous, je vous le souhaite....
Affectueuses pensées...
La mamm' de Cath...

« Modifié: 16 août 2012 à 13:08:13 par Mammj »

Mammj

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #58 le: 03 septembre 2012 à 10:45:52 »
Sans tes rires ma Chérie,
         Sans  ta joie de vivre lorsque tu te sentais aimée.... tu l'étais, tu l'es....
                  

C’est le grand silence de la vie
 qui me tinte aux oreilles.
 
C’est vilain silence qui glapit
 rien qu’à lui-même pareil.
 
C’est bruyant silence de la foule
 caquetant tout son saoul.
 
C’est parfait silence de parlotes
 où chacun radote.
 
Et dans ce guignol
 qui ricane
 qui rigole
 qui me suit
 me poursuit
 et encore mieux m’isole,
 c’est le dur silence de la vie
 qui me tinte aux oreilles.

 
Esther Granek
« Modifié: 03 septembre 2012 à 11:21:37 par Mammj »

Claudahoa

  • Invité
Re : Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours,
« Réponse #59 le: 03 septembre 2012 à 11:45:44 »
Bonjour Mammj'

Je suis de tout coeur avec toi,je voudrais tant t'apporter un peu de douceur,de chaleur,comme il raisonne vrai dans ma tête ce poème....
Plein de tendres bises
Claudia