Coucou Fabisa,
Vu que tu es beaucoup plus à l'ouest, tu es encore en début d'après-midi ...
Ton deuil pour ta Cindy m'a inspiré un petit poème que je t'envoie bien amicalement.
" Nous avions parcouru les décennies dernières,
Rondes des jours échus et des années entières,
Et c'était là le fort d'une vie ordinaire.
Puis ta mort s'écroula sur tes anniversaires.
Elle martèle depuis un rythme aléatoire,
Tremblante mélodie sur d'infimes retards,
Joue du bandonéon sous l'éclair trop blafard,
A la destination d'un vieux train qui s'égare ...
Et croise avec sérieux tous les fuseaux horaires,
Et laisse à la portée des musiques légères,
Plonge sous infrasons et parvient à se taire,
Et couronne aujourd'hui le front haut de ta mère. "
Martine.