Voici les 2 textes que j'ai posté pour lui en cet anniversaire dont on se serrait tous bien passé, le seul anniversaire que l'on aimerait ne jamais avoir à "fêter".
28 Avril - 28 octobre: 6 mois.
Le temps passe, ton souvenir est toujours présent, aussi vif. Si la peine est aujourd'hui moins douloureuse, elle n'en reste pas moins présente, telle une ombre, un fantôme ou un ange protecteur, peut être les 3. Nous apprenons à vivre sans toi et avec elle. Terrible injustice. Mais nous savions que la vie n'est pas juste, nous espérions juste qu'elle ne soit pas aussi terrible avec nous.
En ta mémoire j'ai choisis de continuer à vivre, non pas dans les lamentations et les pleurs mais dans la contemplation de ce que la vie peut m'offrir de beau encore. Dans l'amour, dans l'amitié, la nature et ses petits miracles. Je ne t'oublie pas pour autant, tu me manques. Tu nous manques à tous.
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Aujourd'hui cela fait 6 mois que notre "grand" nous a quitté. Une étape de plus franchie dans le travail du deuil, un anniversaire de moins à fêter (celui des 6 mois) que j'appréhendais beaucoup mais qui au final s'avère moins douloureux que prévu. J'en serais presque à culpabiliser de ne pas souffrir plus mais je me dis que c'est son sourire qui me donne du courage et son souvenir qui me pousse à être celle qu'il aurait voulu que je sois. Sa naissance avait illuminé ma vie, lui donnant enfin un sens, sa présence m'a tirée vers le haut, me guidant toujours vers la lumière, dans son absence le souvenir ce qu'il était m'a sorti des ténèbres. Aujourd'hui je le laisse me guider dans la mort comme il l'a fait dans la vie, vers le bonheur à venir, profitant de chaque instant.
Le grand paradoxe du deuil en phase d'acceptation: être capable des plus grands bonheurs en gardant toujours une part de tristesse sans qu'elle ne gâche l'instant et savoir que le soleil reviendra toujours après nos coups de blues.