Je viens de craquer cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arriver aussi fort. Mais vraiment craquer, à pleurer en hurlant dans la maison où je suis seule. Et puis avec le temps on arrive à se contrôler plus vite alors j'ai repris le dessus . La douleur étais la même que le jour où elle est partie. Comme quoi on a beau faire ce sera toujours là. Simplement on arrive à contrôler, à se retenir. Mon dieu qu'est-ce que j'ai mal, qu'est-ce qu'elle me manque "putain". Oh je vais reprendre le dessus mais ces retours en arrière font comprendre que nous sommes constamment sur un fil, entre douleur et paraître.

Magalilou,

Que te dire ?  si ce n'est que rien en ce moment n'est propice " au bien être", si le bien être pour nous existe !!

Et après mettre sentis, beaucoup mieux, il y a quelques mois, en ce moment je comprends parfaitement ton état, parce que le mien est identique....

Après beaucoup d'optimisme , j'en conserve encore un peu, c'est en moi je crois, maintenant , je me demande....

En fait , le fond du trou n'est jamais bien loin....

La lumière non plus d'ailleurs.....

Nous sommes devenus des funambules....

je te serre fort dans mes bras ( virtuels)

zabou

Fermer les yeux, respirer doucement , longuement, profondément, faire le vide. La seule manière de se reconcentrer sur... sur le néant, parce que maintenant que je sais ce que la vie apporte et bien il n'y a plus que le néant comme avenir.  Je ne vois pas ce que le reste de ma vie peut m'apporter à part d'autres désillusions, remarquez je n'ai plus d'illusion alors...! C'est étrange parce que maintenant je suis vraiment libre de toute angoisse. De quoi aurais-je peur?  j'ai connu le pire alors le reste... ce n'est que du vent. Je ne me sens pas agressive simplement vide. Une nouvelle étape peut-être? Au fond il faut ne pas se projeter dans l'avenir, jamais ainsi aucune surprise, aucune désillusion.
Douce journée à vous toutes et tous.

Cet après-midi je "lui" parlais chez moi, tout fort, et j'en suis encore revenu à dieu (ou à autre chose, qu'importe le nom qu'on lui donne) et encore une fois j'en suis revenu au "libre arbitre" je ne trouve pas le libre arbitre dans le départ de ma fille. Je ne vois pas non plus comment elle peut être heureuse sans ses filles, quand elles les voient souffrir et être en manque d'elle ou alors là-bas ils sont tous devenus égoïstes! Ou bien encore ils sont dans un autre monde où rien ne les touche! Je vais relire "dialogues avec l'ange" de Gitta Mallasz peut être que je le lirais différemment. Je l'ai lu les premiers mois du départ de Mad. Celui de Bill et Judy Guggenheim "des nouvelles de l'au-delà aussi. J'ai besoin d'avoir foi en quelque chose pour continuer sinon à quoi ça rime. Vivre pour vivre c'est ridicule en fin de compte.

C'est bien d'avoir la foi, moi je ne l'ai pas, je pense que cela peut aider, PEUT  ETRE !
Métro boulot dodo, c'est vrai, on ne peut pas vivre ainsi, mais quand le cœur n'y est pas....
Je comprends que beaucoup de personnes ne soient pas bien en ce moment, ENCORE PLUS MAL ,je veux dire...
La fin d'année, les fêtes...
Tous ces moments que l'on devraient partager avec nos chers disparus.
Mais le sort en a décidé autrement.
On se raccroche à tout, moi j'ai une peluche de ma fille, un merle gris, c'est devenu mon doudou, le soir je dors avec, cela pourrait sembler idiot, mais c'est tellement rassurant de l'avoir.J'ai aussi un tee shirt de ma fille, il est sous mon oreiller.
Toutes ces petites choses qui apportent un peu de réconfort, en sorte

Oui, tu ne peux pas imaginer le bien que cela peut apporter.
Je suis très attachée au souvenirs, les objets parfois ont un rôles bien particuliers surtout quand ils ont appartenus aux proches disparus.
Moi ,le petit merle, c'était la mascotte de ma fille, cela représentait la campagne, la famille ce qui la réconfortait, l'a rassurait.
Cela me fait le même effet.

C'est vrai que tout a une importance, on regrette beaucoup de ne pas avoir pu avoir plus.
Mais il faut faire très attention aussi à ce que ces objets ne prennent pas" une trop grande place", c'est délicat. ..
Moi la première, souvent la nuit ,je me surprend à chercher le petit merle tombé du lit, il me le faut absolument, je ne peux me rendormir sans lui.
Je travaillais avec les petits avant le départ de ma fille, mon merle est devenu mon "objet transitionnel". Tel un petit avec son doudou...
La douleur, la souffrance nous change, elle développe tellement de choses en nous, des choses que nous n'aurions jamais imaginé.Pour ma part, je me découvre chaque jour différente.
Bon courage pour toi Delphinita.
Douces pensées pour tous et toutes celles qui souffrent.....

la  question du sens.. et du non sens.. se pose avec forces...
pas de réponse tout faite...
c'est dur...
la vie a t elle un sens?
la vie d'après la tragédie a t elle un  sens?
ma vie a t elle un sens?