Bonjour Magalilou, bonjour à toutes et tous....
En effet, impossible de fuir la souffrance, de ne pas ressentir le manque cruel de nos enfants chéris...
il faudra "longtemps" et pour ma part le bout de ma vie n'y suffira pas.... Mais je crois que l'amour que nous leur portons
que nous avons partagé, nous soutient, nous aide à tenir debout, nous le leur devons... pour ceux qui restent...
Ci-dessous, un témoignage de Maryvonne R.
dans Annick Ernoult-Delcourt - Apprivoiser l'Absence. Adieu mon enfant - Fayard 1992
Un jour, longtemps après, quelque chose se passe.
Les détails de l’enfant se sont estompés, mais cela n’a plus d’importance.
C’est comme si l’enfant, une fois de plus, avait été détaché de soi, nouveau cordon coupé.
L’enfant est restitué dans sa vérité, il est celui qui est passé, a donné du bonheur, est reparti, trace lumineuse, bonheur secret.
Il n’est plus synonyme de chagrin, mais de vie indestructible.
Il en reste la trame, la substance, une musique le symbolise, un rayon de soleil le contient.
Il ne peut plus être oublié.
Et quand son prénom revient à la surface, appelé par un souvenir, un moment heureux, on sourit intérieurement.
"Mathilde, je t’aime".
http://www.apprivoiserlabsence.com/-Actualites- Dans notre tourmente, que nous puissions trouver enfin un peu de douceur et de paix....
Mamm'j