Bonjour Claudia, bonjour à tous,
La psychiatre que je rencontre une fois par semaine depuis déjà un an correspond tout à fait au profil conseillé dans la vidéo module 3, généreuse, m'écoutant, dans l'interaction, me soutenant dans ce présent difficile ! (moi aussi j'ai mis du temps à en voir quelques-unes de ces vidéos)... Par contre pour me faire aider pour les enfants je vois de manière plus espacée, une psychologue d'un service d'entraide (non à mes frais)... Je ne voudrais ni les attrister ni les faire fuir, leur maman a voulu la vie pour eux. Les amis, les proches, volatilisés.... plus personne.... mais un groupe de paroles où j'ai croisé des personnes avec qui j'échange de temps à autre soit par téléphone, soit par mail ; certaines à proximité m'ont proposé de se voir ailleurs, mais moi il n'y a que les enfants de ma fille pour qui j'arrive à "me bouger" pour le moment. On ne peut pas toujours se forcer, surtout quand on n'a plus envie de rien, quand la vie est derrière soi.... Je n'en peux plus de me bousculer pour tout, à longueur de journée ! Parfois j'implore ma Cath de me donner un coup de main.... elle qui n'a pas été comprise des siens, qui ne se croyait plus à la hauteur pour ses enfants qu'elle adorait.... qui s'est sentie abandonnée à cause de sa dépression....
Et

hier soir, mon petit-fils m'a donné rendez-vous demain soir lundi, à 20 h, à 30m kms de chez moi, je n'ai même pas osé lui dire que je ne voulais plus rouler seule la nuit (je ne rentrerai pas avant 23 h, ma vue n'est plus ce qu'elle était et mon garage est au 2ème sous-sol de mon immeuble, sans compter le risque de somnolence à cette heure même en ne buvant que de l'eau au restaurant). Lorsque ma fille était là, je dormais chez eux et rentrais le lendemain matin, mais voilà..... j'ai affaire au père maintenant... nous nous "croisons" (c'était déjà le cas avant....) !
Ce qui pourrait être un moment de plaisir devient une complication..... une préoccupation pour moi... le traumatisme sans doute !
Pour ton frère Claudia, oui quelle inquiétude.... Cette psychiatre par contre semble "honnête"... Moi je n'ai eu connaissance ni du diagnostic ni du traitement administré... 24 h après avoir été hospitalisée "en urgence" pour des crises de peurs- panique ( sans aucune agressivité) elle s'est trouvée plongée dans un état catatonique !!! Elle n'était plus apte à manifester son désir de sortir ou de rester... Bref, après deux mois et demi, (trop long) tout à coup il a fallu qu'elle "dégage" et s'est retrouvée en rupture de soins !
Dans le dossier j'ai vu qu'elle avait eu de fortes doses de nozinan... Je ne savais pas que l'hôpital en question était devenu "militaire" un HIA, c'est un stagiaire étranger qui s'en est occupée.... pas au fait de toutes les possibilités de suivi et l'équipe soignante a laissé faire.... Nous sommes sorties toutes les deux démunies et un mois après elle est passée à l'acte. Je n'ai réussi à voir le chef de service que 4 mois après son décès... et parce que la Direction centrale de Paris lui a demandé de me recevoir....
Dans l'émotion et la crainte, nous en méconnaissions tous nos droits.... même celui de demander un autre médecin du fait que le courant ne passait pas du tout avec celui désigné d'office.... bref, je les maudis tous... excepté les quelques soignants dévoués....
dont une seule m'a dit : "sortez-là de ce traquenard"... je n'oublierai jamais....
En tant qu'infirmière je souhaite que tu puisses avoir accès à plus d'informations et aux possibilités de suivi pour ton frère.... à sa sortie...
Il te faudra trouver encore de la force.... et beaucoup d'espérance. Je souhaite que tu sois soutenue surtout.
Moi aussi je t'embrasse
Douce journée à tous.... Mamm'j