Je n'arrive plus à écrire, l'impression de toujours me ressasser, mais je ne peux parler que de ma souffrance puisque maintenant elle est ma compagne à chaque instant.
Alors je vous mets un peu exte que ma fait passer une dame, très gentille, de mon village (elle a perdu son mari il y a environ 2 ans et je la rencontre au cimetière).
La grande erreur de la plupart d'entre nous, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte, nous quittent.
Où sont-ils? dans l'ombre? oh! non, c'est nous qui sommes dans l'ombre.
Eux sont à côté de nous, sous le voile,, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux, nous voient. Ils tiennent leurs yeux, pleins de gloire, arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
Les morts sont invisibles, mais ils ne sont pas absents, ni éteints, ni éloignès, mais vivants, près de nous, dans notre coeur, heureux, transfigurés et n'ayant perdu dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur coeur, ni une prèfèrence de leur amour, ayant au contraire dans ces profonds sentiments grandis de cent coudées.
La mort est la montée èblouissante dans la lumière et dans l'amour.
J'espère que ce texte apaisera certains ou certaines d'entre vous. Pour moi j'ai beau me dire que cela est vrai le manque est trop dur à supporter pour que j'y trouve un peu de sérénité, un jour..... peut être?
Martine, maman de Madeleine