oui , ça nous tombe dessus , comme ça  , sans "élément déclencheur"
et on se laisse surprendre , en effet , jamais prête , pourtant.....on sait

Oublier nos enfants, certainement pas...
Non c'est notre compagne la tristesse qui nous rappel à quel point elle est présente quand on l'oublie un peu.

Magalilou,

La connerie humaine !!  vaste programme, elle vient sur ajouter à la douleur si présente, et empêche d'avancer, fait même stagner, reculer ......

Le peu d'apaisement qui pourrait exister sans !!

Comme je te comprend.

Je pense très fort à toi, que dire devant tant de bêtises!!!!
Toutes mes pensées t'accompagnent.
Tu es toujours là pour les autres et là on ne peut t'aider, je me permets de t'embrasser.
Bon courage.
Les petites ont bien de la chance d'avoir une mamie comme toi, elles s'en souviendront TOUJOURS.
Une mamie aimante, ça ne s'oublie pas.

c'est tellement vrai que"C'est long la vie quand elle n'a plus de sens, c'est lourd, usant, fatiguant "
je ne dors pas non plus... demain le lever sera encore une fois laborieux...

Dure ... la journée au boulot...après un réveil en vrac...pas pu travailler normalement...

sieste comateuse en rentrant du travail...
du coup... le coucher sera encore problématique...
mais ça j'ai l'habitude...

Les deux premières années qui ont suivies le "départ" de Madeleine (je mets départ entre guillemet depuis que Stellarose, oui je crois que c'est Stellarose qui a écrit qu'elle ne disait plus départ parce que sa fille n'avait pas voulu partir et c'est vrai que cela fait réfléchir) donc les 2 premières années je me suis beaucoup tournée vers la spiritualité et au fond je crois que j'étais mieux ou du moins cela m'a permise de m'accrocher, comme à une bouée de sauvetage, à quelque chose, la 3eme année à été très difficile je me suis enfermée dans une tour, une tour faite de colère, d'amertume mais depuis quelques mois je suis moins en colère non pas que la paix soit revenue, oh loin de là mais la colère semble s'être mise en standby. Je ne sais pas comment on fait pour tenir, pour accepter cette réalité. Je ne sais pas comment j'arrive encore à me lever le matin, à déjeuner. Pour l'instant je joue, toute la journée je suis sur l'ordi entre les jeux et la compta. C'est la seule chose qui me permette de fuir, de ne plus penser. Au début j'ai lu, lu et encore lu. Je dévorais tous les livres qui me tombaient sous la main, des livres sur le deuil,  des livres de psys, d'anonymes, d'écrivains, des livres de religion, des livres sur l'au de là oh oui alors j'en ai bouffer du livre pour arriver à la conclusion que personne ne sait rien mais que tout le monde suppose tout et n'importe quoi d'après ses propres ressentis. Quel sera la prochaine étape? La douleur est là, un peu mieux canalisée mais toujours là et je crois jusqu'à la fin. J'ai essayé la méditation, il faut visualiser un lieu où l'on aimerait être...?  maintenant il n'y a nul endroit où j'aimerais être, je me fous d'être ici ou ailleurs que m'importe je ne sais plus voir la beauté des paysage, tout m'indiffère alors difficile de méditer dans ce cas là!. Mon mari n'a pas compris. Il m'a dit que j'étais insatisfaite. Non ce n'est pas cela je n'ai pas à être satisfaite ou pas je m'en fous. Et bien voilà j'ai trouvé la colère à fait place  au néant, je suis vide de toutes envies. Douce nuit à toutes et tous, Martine, maman de Madeleine

Oui, on se demande ce qui va nous aider à avancer dans cette vie qui ne nous apporte plus grand chose, et c'est effrayant.
Je te rejoins beaucoup Martine, il y a des choses que je trouvais jolies, je m'extasiais beaucoup devant de belles choses, de jolis paysages etc...Moi aussi, je me sens vide et tout ceci nous déstabilise.
L'énervement et la colère prennent la place.