Bonjour à tous.
Je ne peux m'empêcher de m'immiscer dans votre conversation.
Oui cilaosse, nous n'avons jamais le temps de nous préparer à la perte de notre enfant,
et pour cause : c'est intolérable, inacceptable pour nous parents !!!
Je suis d'accord aussi avec toi sur le fait que l'on ne parvient jamais à "faire son deuil".
Au mieux, on intègre (par la force des choses) intellectuellement l'absence,
mais la douleur reste ancrée dans nos tripes et cela jusqu'à notre dernier souffle, je pense.
Contrairement à vous, je n'ai eu le temps de rien :
couché le soir, mon petit bout de chou (2 ans 1/2) ne s'est jamais réveillé !
Pourquoi ?
Pourquoi lui ?
Que s'est-il passé ?
Je n'en sais rien !
Le ciel m'est tombé sur la tête ce matin-là, d'autant que j'attendais mon 3ème enfant (2 mois de grossesse).
Alors, quitte à choisir ...
mais personne ne nous donne ce choix.
Quand bien même j'eus disposé de temps cela aurait changé quoi ?
Au final, nous sommes orphelins d'un enfant,
vous après l'avoir vu et suivi dans sa maladie, ses souffrances, les vôtres aussi,
pour ma part, et pour bien d'autres parents également,
le choc brutal d'un "départ" sans aucune raison apparente.
Dans tous les cas c'est l'horreur.
On continue à "vivre" puisqu'il le faut, mais amputés d'une partie de nous.
Ça fait 33 ans que je me traîne avec des hauts (tout de même un peu...)
et beaucoup de bas (trop) que j'essaye de dissimuler le plus possible
pour ne pas ... déranger ...
Désolée, je me sens pessimiste en ce moment ...
cependant, je vous envoie une brassée d'ondes positives.
Ladyhawk