Bonsoir Mitzou,

Je l'ai lu dernièrement ce livre, et ça m'a fait du bien de lire tous ces témoignages de frères et soeur endeuillés. Je reste persuadée qu'il faut verbaliser, sous peine de voir le fardeau de l'absence du frère ou de la soeur vous casser les reins des années après. Se rappeler que ne pas en parler ne rend pas plus vivant le disparu, bien au contraire. Mamans désenfantées, parlez avec vos enfants qui restent. Même s'ils sont réticents, ils vous seront reconnaissants à un moment ou un autre. Mais ne parlez pas que de leur frère ou soeur disparu(e), parlez de leur lien coupé, de leur relation que était tellement importante pour eux. Nous, frères et soeurs endeuillés avons besoin qu'on se souvienne combien notre relation était unique, et combien nous aussi sommes condamnés à vivre avec l'absence. Ne faisons pas un fantôme du frère ou de la soeur disparu(e), mais gardons les vivants avec leur relation particulière avec chacun.

madâme