FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Être un parent en deuil => Discussion démarrée par: Webmaster le 19 juin 2013 à 04:16:06
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Bonjour,
Vous trouverez un article très complet pour comprendre et/ou aider un parent ayant perdu son enfant, sur le site à l'adresse suivante:
En espérant que ces quelques mots pourront vous aider à cheminer ou accompagner un proche dans l'épreuve du deuil.
Chaleureusement,
Yacine
PS: Car chaque geste compte, n'hésitez pas si vous souhaitez soutenir nos actions, à relayer chaque article et/ou la page facebook de la communauté traverser le deuil : https://www.facebook.com/comemo.TLD
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Très intéressant, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit accès uniquement sur le père.
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Ah en fait, c'est que vous vous êtes trompé de lien. Voici le bon:
http://deuil.comemo.org/traverser-le-deuil
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C'est très intéressant et tellement vrai.
Envie que d'une chose, que mes proches le lisent... mais je n'oserai pas leur donner le lien...
Merci en tout cas.
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Et pourquoi pas, Rose-Enchantée, pourquoi pas ?
De nombreuses personnes ne demandent pas mieux que nous aider mais sont démunies devant l'abîme de notre tristesse, cela peut les aider.
Pour info, une collègue dont je suis proche, après le décès de mon fils, est venue ici pour récupérer des informations pour m'accompagner.
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Les gens ne savent pas comment nous aider, mais ils ne se renseignent pas...
Donc l'envie, c'est vite fait quoi qu'ils l'ont.
De toute façon, je me sens réellement seule au monde, ça n'est pas d'hier, juste là c'est pire que tout...
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Mon fils, 10 ans, est décédé il y a maintenant 32 ans. J'ai été à la limite de la folie.... J'ai écrit ceci, dans le but d'aider les personnes dans la même situation. J'espère que ce sera le cas....
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin
Et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti. »
Parti vers où ? Parti de mon regard ; c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
« Il est parti ».
Il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon
Et venir vers eux, s’exclament avec joie :
« Le voilà ».
C’est ça, la mort !
William BLAKE
Perdre un être cher est une étape combien difficile à vivre. Son enfant, une partie de soi, son conjoint, la moitié de soi, son père, sa mère, son grand-père, sa grand-mère … rupture d’un lien très fort…
Ce passage qui nous est imposé peut-il être compris par tout le monde ? Ou simplement par celui qui l’a déjà vécu, … qui se trouve maintenant accompagné par celui ou ceux partis dans l’au-delà ?
Avant de ressentir cette présence constante autour de soi, la souffrance aura été difficile à vivre, le constat de l’absence, le vécu au quotidien sans lui, la vie qui continue, la perte de son visage dans notre tête ou l’éclat de rire qui nous met dans un état de consternation, nous donnent un sentiment de honte : l’aurais-je si vite oublié ? Mais, non. La vie continue, et cette souffrance énorme au départ, invivable, proche d’un état de folie dans certains cas,… s’atténue. Mais, elle ne disparaîtra jamais. Celui qui est parti nous accompagnera jusqu’au bout, nous aidera dans certaines décisions si difficiles à prendre tous les jours. Nous réaliserons même que celui qui est parti, savait inconsciemment qu’il allait nous quitter. Nous nous rappellerons ses dernières paroles, nous préparant curieusement à ce départ, ou de ce sentiment qui habitait en nous, par exemple celui de notre mort prochaine. Mais non, ce n’était pas notre mort physique, mais de la mort d’une certaine partie de nous.
Face à ce chagrin, cette douloureuse épreuve, nous trouverons toujours un aide sur notre chemin, d’autres qui nous comprendront, sans pour autant trouver un seul mot. Mais là aussi, ce constat ne sera réalisé que plus tard, lorsqu’un peu de paix sera revenu en nous.
Il est certain que certaines périodes de l’année seront toujours difficiles à vivre : les plus importantes pour certains, comme Noël, la fête de la famille, le 1er de l’An où l’on présente ses meilleurs vœux (comment peut-on parler de bons vœux dans ce cas, celui qui est parti ne reviendra pas !), et bien sûr de tous les anniversaires, tant de celui de la naissance, fêté joyeusement auparavant, que de celui du départ, si douloureux, de celui de la fête. La première année après cette disparition de notre vue, même disparition totale puisque nous ne le sentirons pas immédiatement autour de nous, sera aussi très dure à vivre. Chaque jour ou très souvent, nous repenserons à ce jour de l’an passé où il était avec nous et que, cette année nous vivons seul.
Comment supporter cette séparation ? Comment recevoir de l’aide ? Comment continuer à vivre, puisqu’il le faut ? Nous n’avons pas le choix.
Nous devons alors nous adresser à lui, s’inspirer de ce poème de William Blake : « la séparation est en nous, pas en lui ». Il entendra tout ce que nous lui dirons.
D’autres poèmes sont aussi très beaux, très forts. Pensons à LAMARTINE qui, lui aussi, a subi la perte de sa fille chérie :
Le livre de la Vie est le livre suprême
Qu’on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
Le passage attachant ne s’y lit pas deux fois
Et le feuillet fatal se tourne de lui-même.
On voudrait revenir à la page où l’on aime
Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts.
Ce poème, triste pour certains, nous aidera. Désormais, nous penserons à l’instant présent, en essayant de ne pas nous préoccuper de trop loin.
Autre poème très touchant :
Je ne suis pas mort,
Je suis seulement passée dans la pièce d’à-côté.
Je suis moi : vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez ; souriez,
Pensez à moi.
Priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison,
Comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte
Sans une trace d’ombre
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin ; juste de l’autre côté du chemin.
Tout va bien.... Rien n’est perdu
Un court moment encore et tout sera comme avant :
Mieux encore ?
Infiniment heureux et pour toujours
Nous ne serons plus qu’un avec Jésus, Christ !
Dans ce dernier poème, elle nous demande de prier. Le pouvons-nous toujours ? Non ! Alors, le texte ci-après peut, parfois, être aussi une aide précieuse :
JE NE SAIS PAS PRIER
Seigneur, je ne sais pas prier.
Ma plus grosse difficulté,
C’est que je n’y pense pas.
Lorsque j’y pense,
Je n’en ai plus envie.
Lorsque j’y pense et que j’en ai envie,
Je n’en trouve plus le temps.
Lorsque j’en ai le temps
Et que j’y pense et que j’en ai envie,
Alors je ne sais plus m’y prendre.
C’est très compliqué, Seigneur, de te prier.
Comme c’est curieux,
Il me semble que je viens d’entendre ta voix,
Seigneur.
Au plus profond de moi,
Tu me disais ceci :
Si tu veux prier,
Prends simplement le temps de me dire :
« Notre Père ».
Avoue que cela n’est pas bien difficile
Et je t’assure que cela me suffit.
Le poème suivant montre aussi que ceux qui partent sont préparés à ce départ :
Si je meurs
Et te laisse ici un moment,
Ne passe pas,
Comme d’autres affligés,
De longues heures en pleurs
Auprès de la poussière silencieuse…
Pour moi,
Continue à vivre et à sourire…
Donne vaillance à ton cœur
Et fermeté à ta main tremblante
Et offre ton réconfort
A d’autres cœurs que le tien.
Achève pour moi ces tâches que je chérissais
Et peut-être ainsi pourrais-je te réconforter ?
Ou cet autre, d’après Jules BEAUCARNE /
Mes amis, me voilà parti pour le pays de l’envers du décor… C’est vrai que la société est malade et il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour et l’amitié…
Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui sont proches ; le monde est une triste boutique et seuls, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir et faire refleurir l’âme humaine.
Je vous assure que là où je suis maintenant, je resterai sur le pont, attentif à vous. Je serai un jardinier.
Oui, il n’est de vrai que l’amitié et l’amour.
En attendant, à vous autres, mes amis, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui : je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers.
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bonjour j ai perdu ma fille le 24 novembre 2013 tout c est arrêter pour moi je souffre énormément je suis perdu vos poèmes m ont fait du bien juste pour vous dire merci :)
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http://pluzz.francetv.fr/videos/allo_docteurs_,95256778.html
Emission du lundi 20 janvier 2014, avec la participation du Dr Fauré :
un témoignage d'un couple de parents après la perte d'un enfant.
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Bonsoir,
Merci pour ce lien, je l'ai écouté et regardé , c'est tout à fait ce que je ressens.
J'ai les livres dont la lecture me soulage parfois, mais c'est éphemère , la douleur même après 25 mois est aussi forte.
Lydie
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solela a ecrit
le suis debout au bord de la plage
un voilier passe ect......
sa correspond a mon fils REMI
nous avons mis ses cendres a la mer
il était marin dans l’âme, et a u un bel hommage de la part des marins.....
la mer était toute sa vie
sa place n’était pas sur terre
il voulait être moniteur de voile , avec le diabète bcp de porte se sont fermer
maintenant je me dit qu'il est heureux en mer , qu'il réalise son rêve
diabètique depuis l'age de 8ans , c 'était un calvaire pour lui, maintenant a 21ans il est a sa place et heureux LUI.....Mon fils, 10 ans, est décédé il y a maintenant 32 ans. J'ai été à la limite de la folie.... J'ai écrit ceci, dans le but d'aider les personnes dans la même situation. J'espère que ce sera le cas....
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin
Et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti. »
Parti vers où ? Parti de mon regard ; c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
« Il est parti ».
Il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon
Et venir vers eux, s’exclament avec joie :
« Le voilà ».
C’est ça, la mort !
William BLAKE
Perdre un être cher est une étape combien difficile à vivre. Son enfant, une partie de soi, son conjoint, la moitié de soi, son père, sa mère, son grand-père, sa grand-mère … rupture d’un lien très fort…
Ce passage qui nous est imposé peut-il être compris par tout le monde ? Ou simplement par celui qui l’a déjà vécu, … qui se trouve maintenant accompagné par celui ou ceux partis dans l’au-delà ?
Avant de ressentir cette présence constante autour de soi, la souffrance aura été difficile à vivre, le constat de l’absence, le vécu au quotidien sans lui, la vie qui continue, la perte de son visage dans notre tête ou l’éclat de rire qui nous met dans un état de consternation, nous donnent un sentiment de honte : l’aurais-je si vite oublié ? Mais, non. La vie continue, et cette souffrance énorme au départ, invivable, proche d’un état de folie dans certains cas,… s’atténue. Mais, elle ne disparaîtra jamais. Celui qui est parti nous accompagnera jusqu’au bout, nous aidera dans certaines décisions si difficiles à prendre tous les jours. Nous réaliserons même que celui qui est parti, savait inconsciemment qu’il allait nous quitter. Nous nous rappellerons ses dernières paroles, nous préparant curieusement à ce départ, ou de ce sentiment qui habitait en nous, par exemple celui de notre mort prochaine. Mais non, ce n’était pas notre mort physique, mais de la mort d’une certaine partie de nous.
Face à ce chagrin, cette douloureuse épreuve, nous trouverons toujours un aide sur notre chemin, d’autres qui nous comprendront, sans pour autant trouver un seul mot. Mais là aussi, ce constat ne sera réalisé que plus tard, lorsqu’un peu de paix sera revenu en nous.
Il est certain que certaines périodes de l’année seront toujours difficiles à vivre : les plus importantes pour certains, comme Noël, la fête de la famille, le 1er de l’An où l’on présente ses meilleurs vœux (comment peut-on parler de bons vœux dans ce cas, celui qui est parti ne reviendra pas !), et bien sûr de tous les anniversaires, tant de celui de la naissance, fêté joyeusement auparavant, que de celui du départ, si douloureux, de celui de la fête. La première année après cette disparition de notre vue, même disparition totale puisque nous ne le sentirons pas immédiatement autour de nous, sera aussi très dure à vivre. Chaque jour ou très souvent, nous repenserons à ce jour de l’an passé où il était avec nous et que, cette année nous vivons seul.
Comment supporter cette séparation ? Comment recevoir de l’aide ? Comment continuer à vivre, puisqu’il le faut ? Nous n’avons pas le choix.
Nous devons alors nous adresser à lui, s’inspirer de ce poème de William Blake : « la séparation est en nous, pas en lui ». Il entendra tout ce que nous lui dirons.
D’autres poèmes sont aussi très beaux, très forts. Pensons à LAMARTINE qui, lui aussi, a subi la perte de sa fille chérie :
Le livre de la Vie est le livre suprême
Qu’on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
Le passage attachant ne s’y lit pas deux fois
Et le feuillet fatal se tourne de lui-même.
On voudrait revenir à la page où l’on aime
Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts.
Ce poème, triste pour certains, nous aidera. Désormais, nous penserons à l’instant présent, en essayant de ne pas nous préoccuper de trop loin.
Autre poème très touchant :
Je ne suis pas mort,
Je suis seulement passée dans la pièce d’à-côté.
Je suis moi : vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez ; souriez,
Pensez à moi.
Priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison,
Comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte
Sans une trace d’ombre
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin ; juste de l’autre côté du chemin.
Tout va bien.... Rien n’est perdu
Un court moment encore et tout sera comme avant :
Mieux encore ?
Infiniment heureux et pour toujours
Nous ne serons plus qu’un avec Jésus, Christ !
Dans ce dernier poème, elle nous demande de prier. Le pouvons-nous toujours ? Non ! Alors, le texte ci-après peut, parfois, être aussi une aide précieuse :
JE NE SAIS PAS PRIER
Seigneur, je ne sais pas prier.
Ma plus grosse difficulté,
C’est que je n’y pense pas.
Lorsque j’y pense,
Je n’en ai plus envie.
Lorsque j’y pense et que j’en ai envie,
Je n’en trouve plus le temps.
Lorsque j’en ai le temps
Et que j’y pense et que j’en ai envie,
Alors je ne sais plus m’y prendre.
C’est très compliqué, Seigneur, de te prier.
Comme c’est curieux,
Il me semble que je viens d’entendre ta voix,
Seigneur.
Au plus profond de moi,
Tu me disais ceci :
Si tu veux prier,
Prends simplement le temps de me dire :
« Notre Père ».
Avoue que cela n’est pas bien difficile
Et je t’assure que cela me suffit.
Le poème suivant montre aussi que ceux qui partent sont préparés à ce départ :
Si je meurs
Et te laisse ici un moment,
Ne passe pas,
Comme d’autres affligés,
De longues heures en pleurs
Auprès de la poussière silencieuse…
Pour moi,
Continue à vivre et à sourire…
Donne vaillance à ton cœur
Et fermeté à ta main tremblante
Et offre ton réconfort
A d’autres cœurs que le tien.
Achève pour moi ces tâches que je chérissais
Et peut-être ainsi pourrais-je te réconforter ?
Ou cet autre, d’après Jules BEAUCARNE /
Mes amis, me voilà parti pour le pays de l’envers du décor… C’est vrai que la société est malade et il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour et l’amitié…
Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui sont proches ; le monde est une triste boutique et seuls, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir et faire refleurir l’âme humaine.
Je vous assure que là où je suis maintenant, je resterai sur le pont, attentif à vous. Je serai un jardinier.
Oui, il n’est de vrai que l’amitié et l’amour.
En attendant, à vous autres, mes amis, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui : je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers.
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Bonjour,
dommage le lien ne marche pas chez moi
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a Françoise
le lien https://www.facebook.com/comemo.TLD
amitiée
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:-X que dire !!!!! Apres 11 ans mon deuil n'est pas fait et le sera jamais! Ont m'a executer mon fils et moi je pardonnerais jamais ! Pere je suis , pere je resterais ! Je viens de m'inscrire il me faut encore un peu de temps pour en parler !
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Bonjour Fifi18,
Merci pour votre message, prenez votre temps, écrire et partager son vécu est beaucoup moins facile qu'on le pense. Sachez que vous serez toujours le bienvenu, vous pouvez venir vous exprimer quand vous le voudrez.
Je suis de tout cœur avec vous dans votre épreuve.
Chaleureusement,
Yacine
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Comment faire son deuil après la perte d'un enfant ? Je ne me pose même pas la question, c'est : JAMAIS! Survivre, oui.
C'est aussi pardonner (monfils s'est suicidé ) du moins essayer de pardonner l'acte et tenter de survivre à ce séisme qui fout tout en l'air. Parfois c'est très dur, parfois un tout petit moins. Mais il y a toujours quelque chose qui ravive cette douleur, une lettre qui arrive avec une entête du style "les héritiers de Monsieur...." et vlan, un autre coup au moral.
Etre parent en deuil était pour moi le pire qu'il puisse arriver, alors j'ai rejoint ce forum où l'on peut s'exprimer et avoir le soutien des autres. Mais être parent en deuil, c'est aussi ne pas oublier les autres enfants qui sont eux aussi en deuil, c'est aussi leur consacrer du temps, de l'amour. Je sais, c'est un peu égoïste, car certaines et certains d'entre vous n'ont plus aucun enfant.
Je partage votre douleur et vos sentiments de révolte : pourquoi elle, pourquoi lui ? Et moi, que me reste-t-il ? Sûrement plein de choses à partager, plein de souvenirs, mais ce n'est pas ça que l'on veut. On veut qu'il ou elle soit là, bien vivant, on veut entendre sa voix, son rire, on veut le serrer encore et encore dans nos bras de parent.
Je crois qu'il me faudra du temps pour "apprivoiser " l'absence. Mais dimanche, un petit rayon de soleil est venu me réchauffer le coeur en me souhaitant mon anniversaire avec un bouquet de fleurs du jardin, mon petit fils, son fils, comme un clin d'oeil à "sa mamounette"....
Il suffit d'un petit rien pour offrir une parenthèse. Merci à mon fils pour ce cadeau.
Voilà, le soir arrive, recevez toutes mes pensées pour affronter la nuit.
Stellarose
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J'ai, en lisant certains "articles" du blog d'une mam'ange, trouvé quelques instants d'apaisement....
Sans adhérer à toutes ses idées, chacun(e) pourra y puiser, je le souhaite, un peu de chaleur, un peu de répit, sur ce douloureux et interminable chemin que nous traversons tant bien que mal.
http://vivons-la-lumiere.blog4ever.com/bienvenue-a-tous-a-propos-de-nath.
Elle a également un site sur facebook avec d'autres contributions et commentaires, j'y ai relevé ce texte :
https://www.facebook.com/VivonsLaLumiereNathShu/photos/a.149297931862891.28784.146330668826284/491601000965914/?type=1&relevant_count=1
Douceur et paix à toutes et tous.
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Le deuil pour un enfant dure toute la vie... et c'est long toute une vie...
comprendre ça est douloureux...
juste imaginer que la souffrance ne prendra plus toute la place, c'est déjà un beau projet...
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Bonjour à toutes et tous,,
Pour moi ce sera en effet un deuil qui prendra fin avec la fin de ma vie....
Ci-dessous le beau blog d'une maman à sa fille Gaëlle qui lui manque depuis 12 ans...
http://mariechristined.unblog.fr/category/a-tous-ceux-qui-ont-perdu-un-enfant/
très différent de celui dont j'ai déjà communiqué le lien :
http://vivons-la-lumiere.blog4ever.com/
bien que d'une manière ou d'une autre, si nous cherchons à ce que notre souffrance s'atténue, à trouver l'apaisement à défaut de sérénité pour beaucoup d'entre nous, nous cherchons surtout à continuer de vivre avec nos chers enfants "autrement" à éterniser ce lien d'amour qui nous unit à eux.
Une pensée à Méduse.
Douceur et paix
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Après le décès de Benjamin, nous avons rencontrés des parents de l'association Jonathan Pierres Vivantes ( ça vient de Jonathan Livingston , le goéland) Ce fut réconfortant pour mon épouse, partager , écouter et s'écouter; poser et reposer notre peine pour peu à peu la laisser tomber. L'association est représenté dans toute la France ( voir le site).
Pour moi être dans une association c'est relever un défi et proposer à d’autres parents l'échange et le partage que j'y ai trouvé. J'étais tenté par la revendication et la sécurité routière , finalement aujourd'hui nous sommes coresponsables à JPV. Nous organisons 4 rencontres par an sur une journée avec un thème et repas partagé et à la demande de l'écoute téléphonique ou à plusieurs parents '( souvent des mamans)
Cet engagement est pour transformer la mort, le deuil , partager ce qui a changé en moi, ne pas rester à l'état de réduction, anéanti . Il y a énormément à faire et nous n'arrivons pas faire le quart de la moitié de ce que nous "rêvons"...
Bon là, Cathia , notre petite fille ,pleure vraiment trop , dur de garder pour la première fois ..............
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Je suis allée deux fois à une première rencontre de parents de JPV. Paris et Draveil mais ça ne colle pas au niveau horaires...je regrette...
Ces associations de soutien sont importantes...
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A toutes les mamans qui vivent ou ont vécu un deuil périnatal,
Voici l'adresse d'un blog proposé par deux mamans ayant vécu la douloureuse expérience d'un deuil périnatal,
http://overzerainbow.com/
Vous lirez sur ce blog des témoignages, des histoires de vie dans lesquelles vous vous retrouverez, des notes d'espoir aussi ... vous pourrez aussi y déposer votre histoire.
En souhaitant que vous y trouviez un peu de réconfort.
Marithé
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Bonsoir,
Je voudrais vous partager mon témoignage en espérant qu'il vous réconfortera.
J'ai perdu ma petite fille L.I.A née à 24SA sans vie le 01er mars 2013. Un an après j'ai tenu à rendre mon témoignage public sur cette page :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=410194032458654&set=pb.393387217472669.-2207520000.1399232129.&type=3&theater
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=433836716761052&set=a.407936032684454.1073741828.393387217472669&type=1&theater
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Etre en deuil de son enfant... c'est prendre des rendez vous avec son chagrin ..parce qu’il change , se modifie, s’allège ou se densifie...... à 1 ans, 2 ans, 3 ans, 5 ans... je sorts des 4 ans et demi...
j’imagine que les 10 ans sont aussi une étape...
et toute sa vie...
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Je pense que c'est pour toute notre vie durant
On a porté notre enfant 9 mois, on le portera toute notre cœur toute notre vie.
Je vous écris en regardant la photo de ma fille, elle me sourit....
Dans 10 ans, 15 ans, je l'aimerai toujours autant.
Nous maman! on a ce petit truc en plus qui fait que le trou dans le cœur ne se rebouchera jamais.
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j'ai découvert L’ association SPAMA (Soins Palliatifs et Accompagnement en maternité)
http://www.spama.asso.fr/fr/
je tenais à la noter ici pour la faire connaître
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Merci qiguan, je vais aller y faire un tour
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Ma nièce, Ludivine, la cousine de Cindy a eu son bébé aujourd'hui.
Je suis contente pour elle, mais qu'est ce que j'ai mal au cœur, ça me bouleverse .
Je pense fort à ma fille qui elle n'aura jamais de bébé, je pense que moi, je ne serai jamais grand mère n'ayant que Cindy....
Je suis incapable de partager la joie de tous.
ça me transporte encore vers ma fille et elle me manque fort fort.
, je me sens mal car je suis incapable de me réjouir.
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je te comprends tellement...
cette incapacité à se réjouir vraiment...
les deux émotions présentes en même temps et du coup ingérables...
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Courage à Fifi18 ,nous sommes tous avec vous par la pensée .
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Comment survivre à la mort de son enfant © France Culture, émission à écouter,j'écoute et je viens en même temps ici lire et écrire...
https://www.youtube.com/watch?v=9tma_NUIVVQ
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http://naitreetgrandir.com/blogue/2016/10/14/deuil-enfant-mots-qui-touchent/
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"L'actrice Debbie Reynolds est morte quelques heures après sa fille Carrie Fisher"
J'ai une pensée pour tous les parents en deuil.
L'actualité déborde d' évènements tragiques.
Courage et ne baissez pas les bras
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Anne Dauphine Julliand .21 h ·hier..."Repose en paix ma belle Azylis chérie ❤. Laisse-nous ta douceur, ton espérance et ta joie !
Thaïs, accueille ta petite soeur, fais-lui visiter le paradis et garde-la toujours avec toi..."
Si triste nouvelle...
Perdre 2 enfants...ma hantise...
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Anne Dauphine Julliand .21 h ·hier..."Repose en paix ma belle Azylis chérie ❤. Laisse-nous ta douceur, ton espérance et ta joie !
Thaïs, accueille ta petite soeur, fais-lui visiter le paradis et garde-la toujours avec toi..."
C'est la maman de la petite Thaïs, la petite fille du livre: 2 petits pas sur le sable mouillé... que j'ai lu et aussi la suite: une journée particulière...elle a annoncé lundi la mort de sa seconde fille, Azylis,malade de la même maladie que thaïs... et cette annonce m'a beaucoup touchée...
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« Nous avons su ce qu’était la souffrance, avait expliqué en janvier dernier à La Croix Anne-Dauphine Julliand, à qui l’on doit également le documentaire Et les mistrals gagnants (actuellement en salles) qui suit le quotidien de cinq enfants malades. Bien sûr, j’aurais préféré ne pas devoir passer par là, car la souffrance de la mort de son enfant ne s’atténue pas, on apprend simplement à vivre avec. Je n’ai aucune envie de revivre cela, lorsque viendra le moment de la mort d’Azylis. On dit qu’il faut avoir confiance en la vie, mais il nous faut surtout avoir confiance en nous, en ce que l’humain peut déployer comme belles choses en des circonstances exceptionnelles. »
Depuis plusieurs jours, l’état de santé de leur seconde fille (ils ont aussi deux garçons, Gaspard né en 2002 et Arthur né en 2008) s’était dégradé. Le 11 février dernier, sur Facebook, la réalisatrice écrivait « Azylis, mettre mon cœur au diapason du tien, caler ma respiration sur la tienne, c’est faire ta fragilité mienne, c’est accepter ta faiblesse et la mienne, c’est puiser dans tes forces, c’est adopter ta paix. C’est t’aimer, t’aimer, t’aimer ! » Quelques jours plus tard, le cœur d’Azylis a cessé de battre.
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Quand les mots n'existent pas - Isabelle Constant à TEDxVaugirardRoad 2013
https://www.youtube.com/watch?v=ubDtuo_R7tg
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Le Nom de son Enfant
Prononcer le nom de son enfant.
1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans même nous séparent du départ de notre enfant et nous, parents en deuil, avons besoin des autres.
Bien que nous ne soyons pas faciles à vivre, nous aimerions rencontrer de la compréhension dans notre entourage . Nous avons besoin de soutien.
Nous aimerions que vous n'ayez pas de réserve à prononcer le nom de notre enfant mort, à nous parler de lui. Il a vécu, il est important encore pour nous ; nous avons besoin d'entendre son nom et de parler de lui. Alors, ne détournez pas la conversation. Cela nous serait doux, cela nous ferait sentir sa mystérieuse présence.
Si nous sommes émus, que les larmes nous inondent le visage quand vous évoquez son souvenir, soyez sûr que ce n'est pas parce que vous nous avez blessé. C'est sa mort qui nous fait pleurer, il nous manque ! Merci à vous de nous avoir permis de pleurer, car, chaque fois, notre cœur guérit un peu plus.
Nous aimerions que vous n'essayiez pas d'oublier notre enfant, d'en effacer le souvenir chez vous en éliminant sa photo, ses dessins et autres cadeaux qu'il vous a faits. Pour nous ce serait le faire mourir une seconde fois.
Être parent en deuil n'est pas contagieux ; ne vous éloignez pas de nous.
Nous aimerions que vous sachiez que la perte d'un enfant est différente de toutes les autres pertes : c'est la pire des tragédies. Ne la comparez pas à la perte d'un parent, d'un conjoint ou d'un animal.
Ne comptez pas que dans un an nous serons guéris ; nous ne serons jamais, ni ex-mère, ni ex-père de notre enfant décédé, ni “guéri”. Nous apprendrons à survivre à sa mort et à revivre malgré ou avec son absence.
Nous aurons des hauts et des bas. Ne croyez pas trop vite que notre deuil est fini ou au contraire que nous avons besoin de soins psychiatriques. Ne nous proposez ni médicaments ni alcool ; ce ne sont que des béquilles temporaires. Le seul moyen de traverser un deuil, c'est de le vivre. Il faut accepter de souffrir avant de guérir.
Nous espérons que vous admettrez nos réactions physiques dans le deuil. Peut-être allons-nous prendre ou perdre un peu de poids, dormir comme une marmotte ou devenir insomniaques. Le deuil rend vulnérable, sujet aux maladies et aux accidents.
Sachez, aussi, que tout ce que nous faisons et que vous trouvez un peu fou est tout à fait normal pendant un deuil ; la dépression, la colère, la culpabilité, la frustration, le désespoir et la remise en question des croyances et des valeurs fondamentales sont des étapes du deuil d'un enfant. Essayez de nous accepter dans l'état où nous sommes momentanément sans vous froisser.
Il est normal que la mort d'un enfant remette en question nos valeurs et nos croyances. Laissez-nous remettre notre religion en question et retrouver une nouvelle harmonie avec celle-ci sans nous culpabiliser.
Nous aimerions que vous compreniez que le deuil transforme une personne. Nous ne serons plus celle ou celui que nous étions avant la mort de notre enfant et nous ne le serons plus jamais. Si vous attendez que nous revenions comme avant vous serez toujours frustré. Nous devenons des personnes nouvelles avec de nouvelles valeurs, de nouveaux rêves, de nouvelles aspirations et de nouvelles croyances. Nous vous en prions, efforcez-vous de refaire connaissance avec nous. Peut-être nous apprécierez-vous de nouveau ?
Le jour anniversaire de la naissance notre enfant et celui de son décès sont très difficiles à vivre pour nous, de même que les autres fêtes et les vacances. Nous aimerions qu'en ces occasions vous puissiez nous dire que vous pensez aussi à notre enfant.
Quand nous sommes tranquilles et réservés, sachez que souvent nous pensons à lui : alors, ne vous efforcez pas de nous divertir.
Tiré de la lettre des Amis Compatissants du Québec
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"Efforcez-vous de refaire connaissance avec nous" ...
Mais leur sommes-nous accessibles ?
Dans ma famille, ça s'est bien passé, mais les moins proches ...
Quelle distance ... M.
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Je suis d'accord avec toi Martine.
Nous ne leur sommes pas, plus, forcément accessibles; parfois, avec certains, proches ou moins proches, ne le souhaitons nous même plus, n'acceptant plus désormais le moindre compromis face à la bêtise.
Bien amicalement
Liesel
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Tout simplement, Liesel, je crois qu'un deuil profond initie tellement de changements que non seulement nous ne convenons plus à certaines personnes, mais comme ces dernières ne sont pas capables d'adopter nos nouvelles priorités, ça fragilise pas mal de relations ...
Un autre truc que j'ai envie de nuancer en rapport avec ce fort beau texte de nozamis du Québec, dans la phrase:
"Le seul moyen de traverser un deuil, c'est de le vivre. Il faut accepter de souffrir avant de guérir.",
c'est le mot guérir ...
à remplacer je pense par le verbe "soigner" ...
Ma psychiatre, qui n'est pas hypocrite, (hihi!), est d'accord avec moi, les blessures du sensible sont inguérissables ... impossible d'empêcher un cerveau de retourner dans ce qu'il connaît ! Enfin un pro sérieux qui fait son travail avec ART ... nous papotons d'ailleurs souvent ensemble des dérives de la médecine et de ses lacunes ... et de la négligence des blessures psychiques en général ... je lui ai raconté entre autres, le culot de l'administration qui considère ton droit aux indemnités en cochant la case "maladie ordinaire" ... saloperie ! Si seulement le propre de l'hypocrisie n'était pas, qu'elle est un manque de CONSCIENCE profonde ... ce qui en fait un mensonge bien retors ...
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Encore une fois, complètement d'accord avec toi Martine et les nuances que tu apportes.
Non, on ne guérit pas d'un telle bombe émotionnelle, on apprend juste à vivre avec.
Il est aussi écrit dans ce très beau texte plein de justesse:
"Ne comptez pas que dans un an nous serons guéris ; nous ne serons jamais, ni ex-mère, ni ex-père de notre enfant décédé, ni “guéri”. Nous apprendrons à survivre à sa mort et à revivre malgré ou avec son absence."
Oui, notre monde fait preuve de beaucoup d'hypocrisie, d'égoïsme aussi; certaines personnes sont effectivement dénuées de " CONSCIENCE profonde". Heureusement, la vie met aussi sur notre chemin de belles personnes, de belles âmes :)
Merci pour ces échanges, ces partages de ressentis et d'expérience, je les apprécie beaucoup ;)
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Bonjour, je viens de m'inscrire et j'ai écrit dans une a utre rubrique car je pouvais écrire dans cette rubrique
et celle où j'ai posté http://forumdeuil.comemo.org/apres-le-suicide-dun-proche/mon-fils-s'est-suicide-il-y-a-4-ans-suite-a-l'emission-d'hier-soir-sur-5/
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Du mal à en parler.......... Mais j'aurai dû vous trouver avant je crois que cela m'aurait aidé. Je pense que l'on se sent plus proche quand on est dans la même situation...
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Merci pour les liens
en deuil depuis février 2017 après la mort de mon fils je retrouve plein d emotions de sentiments cette sensation d être sur le quai de la gare et de regarder passer le train de la vie voir les autres reprendre le cours de leur vie être heureuse pour eux et en mm temps ressentir cette jalousie cette amertume cette sensation parfois d injustice ne pas réussir à intégrer que la vie d avant est terminee qu une nouvelle vie a commencee accepter de laisser partir certaines personnes qui étaient liées à la vie d avant bref gérer cette dualité. .......
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Bonjour Remilie,
Je crois qu'on a tous éprouvé ce sentiment d'inadaptation, de déclassement, après la perte d'un enfant. Pour toi, ça fait juste un an, c'est la période la plus difficile où on commence à réaliser que la vie doit continuer, mais où n'est pas encore prêt.
Parle nous de ton fils, si tu le souhaites.
Affectueuses pensées.
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bonsoir, je me prenomme danielle ça va faire 3 mois le 29 que mon fils ainé m as quitté je ressens le manque je pense pas une minute sans penser a lui je tiens le coup pour mes 2 autres enfants j ai plus le gout à rien depuis qu il est parti et j ai personne pour me confier et j ai taper forum pour pourvoir discuter avec des mamans endeuillée
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Bonjour Dany,
Moi, je suis un papa endeuillé, depuis plus de 6 ans. Je comprends tout à fait ce que tu ressens au bout de 3 mois, c'est à dire le désespoir absolu. Tu peux nous parler de ton fils, si tu veux.
J'espère que des mamans se joindront bientôt à la discussion.
Bien à toi.
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Documentaire parents en deuil
https://www.france.tv/france-2/infrarouge/1421111-dites-leur-que-je-suis-vivant.html
https://www.telerama.fr/television/les-parents-endeuilles-ont-tous-des-choses-a-dire,-pas-qua-nous,-au-monde,n6635466.php
France | 2020 | 51 minutes | HD
Un film de Caroline Conte, Thomas Robin
Depuis la mort de son fils Antonin, Claire vit entre deux mondes. Le nôtre et celui de son fils, autrement présent, autrement vivant. Claire essaie d’apprivoiser la douleur, elle aussi bien vivante, et d’apprivoiser l’absence de son fils, pour être capable de continuer à vivre avec les autres. Claire vit la mort d’Antonin comme une remise en question de sa maternité, il lui faudra du temps pour se sentir à nouveau maman.
Katia aussi a eu peur de ne plus se sentir maman après la mort de son fils Soham. L’administration indélicate ne la considérait d’ailleurs plus comme maman. Rayée de la grande communauté des mères, retour à la case départ, célibataire sans enfant.
Pourtant, si Soham est mort, il existera toujours et Katia sera toujours sa mère. Mais le lien est difficile à tisser quand ceux qui osent encore prononcer le prénom de Soham se font si rares.
Depuis qu’elle a rencontré Benoît et qu’ils ont eu ensemble Zachary, Katia essaie de trouver une place à Soham dans son couple et dans sa famille. Une place bien vivante aussi pour Baptiste, puisque ses parents, Sandrine et Jean-François sont vivants. La vie de leur fils ne se résume pas à sa mort. Alors au quotidien, ils font tout pour qu’autour d’eux, on n’oublie pas Baptiste et qu’on continue à parler de lui.
À la montagne, chez eux au coin du feu en écoutant de la musique ou pendant un déjeuner entre amis, le souvenir de Baptiste est toujours là, et il n’est pas que triste. Leur vie a changé, mais c’est toujours la même, et elle est toujours belle.
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Je viens de voir ce documentaire très juste ,tout en pudeur expliquant bien la situation suivant si on vit seul(e) ou accompagné(e).,seul bémol l'heure tardive de diffusion ,même si il y a le replay (moi-même je ne l'avais pas vu ) .
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Suite au message de Eva Luna sur une émission, elle parle de la maman Claire et de son petit Antonin.
Si c'est la famille à laquelle je pense, je la connais un peu (et le petit aussi).
Maman Claire pourrait-elle me contacter en message prive ? J'ai tellement pensé à elle, à sa famille, si souvent depuis le drame.
Je précise que je suis un homme, et que les hommes aussi ont un coeur.
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J'ai fait des recherches sur internet, il semble bien que je ne me sois pas trompé sur les personnes ayant vécu ce drame, je les connaissais à l'époque.
Je me permets donc de vous saluer avec la plus grande humilité et la plus grande humanité, vous, la maman, vous le papa que j'avais parfois rencontré au parc avec un de ses garçons, et vous aussi bien sûr les frères d'Antonin, qui ont dû vivre quelque chose qu'ils n'auraient jamais dû vivre, eux non plus.
Vous n'imaginez pas combien de fois j'ai pu penser à vous.
Combien de fois je vous ai tenu la main, virtuellement, petite Maman Claire.