Auteur Sujet: Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil  (Lu 167661 fois)

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  • Il n'est si longue nuit qui n'atteigne l'aurore.
Bonjour,

Vous trouverez un article très complet pour comprendre et/ou aider un parent ayant perdu son enfant, sur le site à l'adresse suivante:

En espérant que ces quelques mots pourront vous aider à cheminer ou accompagner un proche dans l'épreuve du deuil.

Chaleureusement,

Yacine

PS: Car chaque geste compte, n'hésitez pas si vous souhaitez soutenir nos actions, à relayer chaque article et/ou la page facebook de la communauté traverser le deuil : https://www.facebook.com/comemo.TLD
« Modifié: 22 février 2014 à 19:42:59 par Webmaster »

Rose-Enchantée

  • Invité
Très intéressant, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit accès uniquement sur le père.

Rose-Enchantée

  • Invité
Ah en fait, c'est que vous vous êtes trompé de lien. Voici le bon:

http://deuil.comemo.org/traverser-le-deuil
« Modifié: 03 mars 2015 à 02:39:22 par Webmaster »

Rose-Enchantée

  • Invité
C'est très intéressant et tellement vrai.
Envie que d'une chose, que mes proches le lisent... mais je n'oserai pas leur donner le lien...

Merci en tout cas.

Bluette

  • Invité
Et pourquoi pas, Rose-Enchantée, pourquoi pas ?
De nombreuses personnes ne demandent pas mieux que nous aider mais sont démunies devant l'abîme de notre tristesse, cela peut les aider.
Pour info, une collègue dont je suis proche, après le décès de mon fils, est venue ici pour récupérer des informations pour m'accompagner.

Rose-Enchantée

  • Invité
Les gens ne savent pas comment nous aider, mais ils ne se renseignent pas...
Donc l'envie, c'est vite fait quoi qu'ils l'ont.

De toute façon, je me sens réellement seule au monde, ça n'est pas d'hier, juste là c'est pire que tout...

SOLELA

  • Invité
Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #6 le: 26 août 2013 à 10:03:27 »
Mon fils, 10 ans, est décédé il y a maintenant 32 ans. J'ai été à la limite de la folie.... J'ai écrit ceci, dans le but d'aider les personnes dans la même situation. J'espère que ce sera le cas....

Je  suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin
Et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti. »
Parti vers où ? Parti de mon regard ; c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
« Il est parti ».
Il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon
Et venir vers eux, s’exclament avec joie :
« Le voilà ».
C’est ça, la mort !


William BLAKE

 
Perdre un être cher est une étape combien difficile à vivre. Son enfant, une partie de soi, son conjoint, la moitié de soi, son père, sa mère, son grand-père, sa grand-mère … rupture d’un lien très fort…

Ce passage qui nous est imposé peut-il être compris par tout le monde ? Ou simplement par celui qui l’a déjà vécu, … qui se trouve maintenant accompagné par celui ou ceux partis dans l’au-delà ?

Avant de ressentir cette présence constante autour de soi, la souffrance aura été difficile à vivre, le constat de l’absence, le vécu au quotidien sans lui, la vie qui continue, la perte de son visage dans notre tête ou l’éclat de rire qui nous met dans un état de consternation, nous donnent un sentiment de honte : l’aurais-je si vite oublié ? Mais, non. La vie continue, et cette souffrance énorme au départ, invivable, proche d’un état de folie dans certains cas,… s’atténue. Mais, elle ne disparaîtra jamais. Celui qui est parti nous accompagnera jusqu’au bout, nous aidera dans certaines décisions si difficiles à prendre tous les jours. Nous réaliserons même que celui qui est parti, savait inconsciemment qu’il allait nous quitter. Nous nous rappellerons ses dernières paroles, nous préparant curieusement à ce départ, ou de ce sentiment qui habitait en nous, par exemple celui de notre mort prochaine. Mais non, ce n’était pas notre mort physique, mais de la mort d’une certaine partie de nous.

Face à ce chagrin, cette douloureuse épreuve, nous trouverons toujours un aide sur notre chemin, d’autres qui nous comprendront, sans pour autant trouver un seul mot. Mais là aussi, ce constat ne sera réalisé que plus tard, lorsqu’un peu de paix sera revenu en nous.

Il est certain que certaines périodes de l’année seront toujours difficiles à vivre : les plus importantes pour certains, comme Noël, la fête de la famille, le 1er de l’An où l’on présente ses meilleurs vœux (comment peut-on parler de bons vœux dans ce cas, celui qui est parti ne reviendra pas !),  et bien sûr de tous les anniversaires, tant de celui de la naissance, fêté joyeusement auparavant, que de celui du départ, si douloureux, de celui de la fête. La première année après cette disparition de notre vue, même disparition  totale puisque nous ne le sentirons pas immédiatement autour de nous, sera aussi très dure à vivre. Chaque jour ou très souvent, nous repenserons à ce jour de l’an passé où il était avec nous et que, cette année nous vivons seul.

Comment supporter cette séparation ? Comment recevoir de l’aide ? Comment continuer à vivre, puisqu’il le faut ? Nous n’avons pas le choix.

Nous devons alors nous adresser à lui, s’inspirer de ce poème de William Blake : « la séparation est en nous, pas en lui ». Il entendra tout ce que nous lui dirons.

D’autres poèmes sont aussi très beaux, très forts. Pensons à LAMARTINE qui, lui aussi, a subi la perte de sa fille chérie :

Le livre de la Vie est le livre suprême
Qu’on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
Le passage attachant ne s’y lit pas deux fois
Et le feuillet fatal se tourne de lui-même.
On voudrait revenir à la page où l’on aime
Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts.

Ce poème, triste pour certains, nous aidera. Désormais, nous penserons à l’instant présent, en essayant de ne pas nous préoccuper de trop loin.

Autre poème très touchant :

Je ne suis pas mort,
Je suis seulement passée dans la pièce d’à-côté.
Je suis moi : vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.

N’employez pas un ton différent,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez ; souriez,
Pensez à moi.
Priez pour moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison,
Comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte
Sans une trace d’ombre
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin ; juste de l’autre côté du chemin.
Tout va bien.... Rien n’est perdu
Un court moment encore et tout sera comme avant :
Mieux encore ?
Infiniment heureux et pour toujours
Nous ne serons plus qu’un avec Jésus, Christ !



Dans ce dernier poème, elle nous demande de prier. Le pouvons-nous toujours ? Non ! Alors, le texte ci-après peut, parfois, être aussi une aide précieuse :

JE NE SAIS PAS PRIER

Seigneur, je ne sais pas prier.
Ma plus grosse difficulté,
C’est que je n’y pense pas.
Lorsque j’y pense,
Je n’en ai plus envie.
Lorsque j’y pense et que j’en ai envie,
Je n’en trouve plus le temps.
Lorsque j’en ai le temps
Et que j’y pense et que j’en ai envie,
Alors je ne sais plus m’y prendre.
C’est très compliqué, Seigneur, de te prier.
Comme c’est curieux,
Il me semble que je viens d’entendre ta voix,
Seigneur.
Au plus profond de moi,
Tu me disais ceci :
Si tu veux prier,
Prends simplement le temps de me dire :
« Notre Père ».
Avoue que cela n’est pas bien difficile
Et je t’assure que cela me suffit.



Le poème suivant montre aussi que ceux qui partent sont préparés à ce départ :

Si je meurs
Et te laisse ici un moment,
Ne passe pas,
Comme d’autres affligés,
De longues heures en pleurs
Auprès de la poussière silencieuse…

Pour moi,
Continue à vivre et à sourire…

Donne vaillance à ton cœur
Et fermeté à  ta main tremblante
Et offre ton réconfort
A d’autres cœurs que le tien.

Achève pour moi ces tâches que je chérissais
Et peut-être ainsi pourrais-je te réconforter ?




Ou cet autre, d’après Jules BEAUCARNE /

 
Mes amis, me voilà parti pour le pays de l’envers du décor… C’est vrai que la société est malade et il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour et l’amitié…
Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui sont proches ; le monde est une triste boutique et seuls, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir et faire refleurir l’âme humaine.
Je vous assure que là où je suis maintenant, je resterai sur le pont, attentif à vous. Je serai un jardinier.
Oui, il n’est de vrai que l’amitié et l’amour.
En attendant, à vous autres, mes amis, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui : je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers.

pam

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Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #7 le: 08 janvier 2014 à 18:39:17 »
bonjour j ai perdu ma fille le 24 novembre 2013 tout c est arrêter pour moi je souffre énormément je suis perdu vos poèmes m ont fait du bien  juste pour vous dire merci   :)

Mammj

  • Invité
Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #8 le: 22 janvier 2014 à 17:23:20 »


http://pluzz.francetv.fr/videos/allo_docteurs_,95256778.html

Emission du lundi 20 janvier 2014, avec la participation du Dr Fauré :
un témoignage d'un couple de parents après la perte d'un enfant.

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Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #9 le: 26 janvier 2014 à 22:07:05 »
Bonsoir,
Merci pour ce lien, je l'ai écouté et regardé , c'est tout à fait ce que je ressens.
J'ai les livres dont la lecture me soulage parfois, mais c'est éphemère , la douleur même après 25 mois est aussi forte.
Lydie

catlou

  • Invité
Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #10 le: 29 janvier 2014 à 11:10:37 »
solela a ecrit
le suis debout au bord de la plage
un voilier passe ect......

sa correspond a mon fils REMI

nous avons mis ses cendres a la mer
il était marin dans l’âme, et a u un bel hommage de la part des marins.....
la mer était toute sa vie
sa place n’était pas sur terre

il voulait être moniteur de voile ,  avec le diabète bcp de porte se sont fermer

maintenant je me dit qu'il est heureux en mer , qu'il réalise son rêve

diabètique depuis l'age de 8ans , c 'était un calvaire pour lui, maintenant a 21ans il est a sa place et heureux LUI.....
Mon fils, 10 ans, est décédé il y a maintenant 32 ans. J'ai été à la limite de la folie.... J'ai écrit ceci, dans le but d'aider les personnes dans la même situation. J'espère que ce sera le cas....

Je  suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin
Et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti. »
Parti vers où ? Parti de mon regard ; c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
« Il est parti ».
Il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon
Et venir vers eux, s’exclament avec joie :
« Le voilà ».
C’est ça, la mort !


William BLAKE

 
Perdre un être cher est une étape combien difficile à vivre. Son enfant, une partie de soi, son conjoint, la moitié de soi, son père, sa mère, son grand-père, sa grand-mère … rupture d’un lien très fort…

Ce passage qui nous est imposé peut-il être compris par tout le monde ? Ou simplement par celui qui l’a déjà vécu, … qui se trouve maintenant accompagné par celui ou ceux partis dans l’au-delà ?

Avant de ressentir cette présence constante autour de soi, la souffrance aura été difficile à vivre, le constat de l’absence, le vécu au quotidien sans lui, la vie qui continue, la perte de son visage dans notre tête ou l’éclat de rire qui nous met dans un état de consternation, nous donnent un sentiment de honte : l’aurais-je si vite oublié ? Mais, non. La vie continue, et cette souffrance énorme au départ, invivable, proche d’un état de folie dans certains cas,… s’atténue. Mais, elle ne disparaîtra jamais. Celui qui est parti nous accompagnera jusqu’au bout, nous aidera dans certaines décisions si difficiles à prendre tous les jours. Nous réaliserons même que celui qui est parti, savait inconsciemment qu’il allait nous quitter. Nous nous rappellerons ses dernières paroles, nous préparant curieusement à ce départ, ou de ce sentiment qui habitait en nous, par exemple celui de notre mort prochaine. Mais non, ce n’était pas notre mort physique, mais de la mort d’une certaine partie de nous.

Face à ce chagrin, cette douloureuse épreuve, nous trouverons toujours un aide sur notre chemin, d’autres qui nous comprendront, sans pour autant trouver un seul mot. Mais là aussi, ce constat ne sera réalisé que plus tard, lorsqu’un peu de paix sera revenu en nous.

Il est certain que certaines périodes de l’année seront toujours difficiles à vivre : les plus importantes pour certains, comme Noël, la fête de la famille, le 1er de l’An où l’on présente ses meilleurs vœux (comment peut-on parler de bons vœux dans ce cas, celui qui est parti ne reviendra pas !),  et bien sûr de tous les anniversaires, tant de celui de la naissance, fêté joyeusement auparavant, que de celui du départ, si douloureux, de celui de la fête. La première année après cette disparition de notre vue, même disparition  totale puisque nous ne le sentirons pas immédiatement autour de nous, sera aussi très dure à vivre. Chaque jour ou très souvent, nous repenserons à ce jour de l’an passé où il était avec nous et que, cette année nous vivons seul.

Comment supporter cette séparation ? Comment recevoir de l’aide ? Comment continuer à vivre, puisqu’il le faut ? Nous n’avons pas le choix.

Nous devons alors nous adresser à lui, s’inspirer de ce poème de William Blake : « la séparation est en nous, pas en lui ». Il entendra tout ce que nous lui dirons.

D’autres poèmes sont aussi très beaux, très forts. Pensons à LAMARTINE qui, lui aussi, a subi la perte de sa fille chérie :

Le livre de la Vie est le livre suprême
Qu’on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
Le passage attachant ne s’y lit pas deux fois
Et le feuillet fatal se tourne de lui-même.
On voudrait revenir à la page où l’on aime
Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts.

Ce poème, triste pour certains, nous aidera. Désormais, nous penserons à l’instant présent, en essayant de ne pas nous préoccuper de trop loin.

Autre poème très touchant :

Je ne suis pas mort,
Je suis seulement passée dans la pièce d’à-côté.
Je suis moi : vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.

N’employez pas un ton différent,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez ; souriez,
Pensez à moi.
Priez pour moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison,
Comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte
Sans une trace d’ombre
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin ; juste de l’autre côté du chemin.
Tout va bien.... Rien n’est perdu
Un court moment encore et tout sera comme avant :
Mieux encore ?
Infiniment heureux et pour toujours
Nous ne serons plus qu’un avec Jésus, Christ !



Dans ce dernier poème, elle nous demande de prier. Le pouvons-nous toujours ? Non ! Alors, le texte ci-après peut, parfois, être aussi une aide précieuse :

JE NE SAIS PAS PRIER

Seigneur, je ne sais pas prier.
Ma plus grosse difficulté,
C’est que je n’y pense pas.
Lorsque j’y pense,
Je n’en ai plus envie.
Lorsque j’y pense et que j’en ai envie,
Je n’en trouve plus le temps.
Lorsque j’en ai le temps
Et que j’y pense et que j’en ai envie,
Alors je ne sais plus m’y prendre.
C’est très compliqué, Seigneur, de te prier.
Comme c’est curieux,
Il me semble que je viens d’entendre ta voix,
Seigneur.
Au plus profond de moi,
Tu me disais ceci :
Si tu veux prier,
Prends simplement le temps de me dire :
« Notre Père ».
Avoue que cela n’est pas bien difficile
Et je t’assure que cela me suffit.



Le poème suivant montre aussi que ceux qui partent sont préparés à ce départ :

Si je meurs
Et te laisse ici un moment,
Ne passe pas,
Comme d’autres affligés,
De longues heures en pleurs
Auprès de la poussière silencieuse…

Pour moi,
Continue à vivre et à sourire…

Donne vaillance à ton cœur
Et fermeté à  ta main tremblante
Et offre ton réconfort
A d’autres cœurs que le tien.

Achève pour moi ces tâches que je chérissais
Et peut-être ainsi pourrais-je te réconforter ?




Ou cet autre, d’après Jules BEAUCARNE /

 
Mes amis, me voilà parti pour le pays de l’envers du décor… C’est vrai que la société est malade et il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour et l’amitié…
Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui sont proches ; le monde est une triste boutique et seuls, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir et faire refleurir l’âme humaine.
Je vous assure que là où je suis maintenant, je resterai sur le pont, attentif à vous. Je serai un jardinier.
Oui, il n’est de vrai que l’amitié et l’amour.
En attendant, à vous autres, mes amis, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui : je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers.


Dehezfrançoise

  • Invité
Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #11 le: 14 mars 2014 à 12:06:09 »
Bonjour,
dommage le lien ne marche pas chez moi

catlou

  • Invité
Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #12 le: 24 mars 2014 à 10:55:47 »
a Françoise
le lien https://www.facebook.com/comemo.TLD

amitiée

fifi18

  • Invité
Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #13 le: 28 mars 2014 à 03:59:30 »
 :-X que dire !!!!! Apres 11 ans mon deuil n'est pas fait et le sera jamais! Ont m'a executer mon fils et moi je pardonnerais jamais ! Pere je suis , pere je resterais ! Je viens de m'inscrire il me faut encore un peu de temps pour en parler !

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  • Il n'est si longue nuit qui n'atteigne l'aurore.
Re : Après la perte d'un enfant : Comprendre et aider un parent en deuil
« Réponse #14 le: 28 mars 2014 à 17:17:08 »
Bonjour Fifi18,

Merci pour votre message, prenez votre temps, écrire et partager son vécu est beaucoup moins facile qu'on le pense. Sachez que vous serez toujours le bienvenu, vous pouvez venir vous exprimer quand vous le voudrez.
Je suis de tout cœur avec vous dans votre épreuve.

Chaleureusement,

Yacine