A toi, ma fille aînée.
Lorsque j’ai appris que ta vie commençait
Que je devenais ton écrin
Je remerciais le destin
Fille ou garçon qu’importait, je t’ai aimée
C’était une évidence, tu étais déjà mon enfant
Ce fut avec joie que j’ai vécu ta naissance
J’étais fière d’être celle qui te servirai de maman
Malgré les aléas de l’existence
je suis heureuse de ta présence
Comme celle de ta sœur
Dont la mort a brisé nos cœurs
Lors de tes crises de démoralisation
Pour moi, c’est la chute et la prosternation
quand tu reviens des trous noirs
C’est le retour de l’espoir
Le jour succède à la nuit
Le Soleil réchauffe et luit
Ta présence me procure une joie immense
Avec ta petite sœur envolée sous d’autres cieux,
Mon cœur ne fait aucune de différence
Et je vous aime intensément toutes les deux