Comme chaque année, pour les fêtes de Noël nous allons traverser la France, pour retrouver la famille - mes parents mes frères et soeurs, pas vus depuis 12 mois... Ce départ devrait être une joie pour moi... et pourtant il est teinté de peine... Tu ne viens pas toi, Quentin. Je te laisse là , dans ton petit jardin. Ce sentiment d'abandon, je le ressens à chaque départ. Comme s'est difficile, comme s'est douloureux.

Tu seras omni présent dans mes pensées et dans celles de te toute la famille. Mais que de souvenirs de toi laissés là-bas, de rires, de jeux pendant les vacances chez tes grands-parents.... Et que de souvenirs nous aurons à nouveau mais que tu ne partageras pas.

Je t'aime mon fils.... à l'infini.

Bon courage.

Je serais chez mon fils, mes petits enfants vont alors accaparer, mes pensées....

Jusqu’à un certain point.....

C'est ainsi , il faut faire avec, mais après tout, de quoi avions nous le plus peur au début ?

Je ne crois pas me tromper en disant " l'oubli " mais voilà, ils seront toujours à nos cotés , pour le meilleur, pour le pire aussi, mais là vivant dans notre cœur....

Que ce voyage dans ta famille vous réconforte  tous, et je suis persuadée  que Quentin sera lui aussi du
voyage puisque vous l'emportez dans votre cœur.

Pensées.

C est vrai Zabou, au début, ce dont j avais le plus peur c est " l oubli"....
Mais comment peut on, comment ai je pu croire cela

Courage a tous

Je crois que personne n’oublie c'est peut être un peu tôt, pour l’évoquer, tout simplement ,chacun replié sur ses propres souvenirs et sur la douleur de l'absence

De la peur aussi de faire mal ( alors que cela ferait tant de bien ), de la pudeur, ne pas savoir faire....

Avec le temps, cela devient plus simple, surtout lorsque c'est nous , qui commençons, avec des souvenirs heureux communs , des anecdotes, comme si nous donnions la permission de.... alors les langues se de lies....

Du temps,  toujours lui.....

Je t'embrasse.