Bonsoir Corinne,
Merci pour ta réponse, je comprends que tu redoute cet anniversaire, moi je sais que ces jours là je ne voulais pas travailler, je posais un jour, mais maintenant je pense pouvoir y arriver (ce lever ce jour là est une torture mais je ne peux pas me pemettre de ne pas m'occuper de ma fille qui a une joie de vivre incroyable).
J'aime être seule, et particulièrement ces jours là, mais il faut que tu fasses comme tu le sens, si tu as une amie elle peux te soutenir, je ne vois pas pourquoi elle se lasserait si c'est une vraie amie.
Ma famille n'a pas spécialement eu d'attention pour moi ces jours là, et finalement je préfère.
Je suis partie vivre ailleurs parce que je n'aurais pas supporté de continuer à vivre dans cette petite ville où on me regardait comme une pestiférée, ma fille avait besoin d'un environnement plus sain, et neutre. Je ne voulais pas vivre avec une étiquette.
Mais je suis repartie de rien, et je sais que tout le monde ne peut pas le faire, mais la situation n'était vraiment pas évidente, si vous avez lu mes autres messages vous comprendrez pourquoi...
Ici je suis une inconnue, les gens ne connaissent pas tous mon passé et j'ai une impression de vie "normale", il m'est difficile de dire que j'ai 3 enfants parce que cela soulève trop de questions, des réponses très difficiles à donner, je dis que j'ai 2 enfants entiers, j'ai essayé une fois de dire que j'avais 3 enfants mais que seulement ma fille vivait avec moi, la dame ma répondu tant mieux....et je n'ai pas continué à discuter avec elle; mes patients ne sont pas censés être malheurs pour moi, cela fait partie de mes obligations normalement on est pas censé parler de notre vie privée mais les gens sont curieux et la première questions : est ce que vous avez des enfants, au début j'ai cru que je n'allais pas y arriver et ma solution de défense a été de répondre 2, sans renier mon fils je l'aime tant, mais je n'ai plus que 2 enfants vivants, c'est une réalité.
Je ne suis pas d'un tempérament à exprimer mes émotions et ma vie parait normale, en apparence, mais je suis comme ça qu'en apparence, mon coeur souffre, je pense beaucoup à mon petit garçon, très souvent quand je suis seule, j'ai du mal encore à cotoyer des enfants qui aurait son âge,
Corinne je te souhaite plein de courage et sache qu'il n'y a pas de règles chacun trouve sa solution, mais il faut garder espoir, tu as d'autres enfants d'après ce que j'ai compris, eux aussi doivent souffrir de cet anniversaire qui approche, vous arrivez à parler ?
A bientôt.
Séverine