A Paris j' y allais pour les assemblées générales de mi janvier comme pour toutes les entreprises qui ont des comptes à rendre, je prenais l' avion à Montpellier, une heure après j' arrivais à l' aéroport, il pleuvait, je n' avais pas prévu la pluie, pffff, un taxiteur étranger nous alpaguait et nous repérait tout de suite: toi, séminaire!? Oui nous séminaire. Ca se voit tant que ça qu' on vient pour travailler? Deux jours payés au frais de la princesse. Bateau mouche, tour Eiffel, les grands et nobles quartiers, chez Fauchon, la truffe blanche à 2000eu du kilo, les macarons chais plus où, y' avait plus de paquetage, de ficèles, de boite décorative que de macarons à bouffer, boudiou, venant de ma cambrousse, du fin fond du Gard, en rase campagne, rase et même très rase, bref, désolée, enfin, c' est simplement l' expression, disons sans détour que je ne viendrai pas à Paris.
Pour la sudiste que je suis, le nord commence à Montélimar, alors voyez, Paris ça représente le bout du monde, le climat change nettement en dégradation à partir de Lyon, et après, c' est l' hiver. Mon accent de cigale me fait repérer tout de suite, je dénote, bref, si Paris vaut bien une messe, mon midi vaut tout l' or du monde surtout à l' heure de la sieste.
Bonne rencontre à tous et toutes, vous nous raconterez.