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Bonjour/Bonsoir à tous,
J'ouvre un nouveau fil de discussion pour vous faire partager tous les écrits qui nous ont marqués, que ce soit des poèmes, des citations, des prières, des chansons, des paroles dans l'air etc. Comme vous, j'ai souffert de son absence et rien ne pourra combler le vide qu'ils nous ont laissé.
De ces jours sombres jusqu'à aujourd'hui, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai lu tellement de choses qui ont décrit, ou presque, tous nos sentiments envers cette personne. Donc si cela pouvait adoucir, ne serait-ce qu'un tout petit peu, cette douleur que nous ressentons tous, alors j'aimerais vous les montrer.
Vous aussi, n'hésitez pas à partager tous ces mots (que ce soit les vôtres ou non) qui vous ont donné du réconfort, même éphémère. Cela pourrait aider d'autres personnes dans la souffrance et aussi, nous aider à se sentir moins seul.
Je vous souhaite à tous une bonne lecture.
Soyez forts.
Riata
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La mort n'est rien
Je suis seulement passé dans la pièce d'à côté
Je suis moi, vous êtes vous
Ce que nous étions les uns pour les autres,
Nous le sommes toujours
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait
Ne prenez pas un air solennel ou triste
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble
Vivez, souriez, pensez à moi, priez pour moi
Que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre
La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié
Elle est ce qu'elle a toujours été
Le fil n'est pas coupé
Pourquoi serais-je hors de votre pensée
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin,
Juste de l'autre côté du chemin
Vous voyez, tout est bien.
C.S.Holland
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"Et nous ferons de chaque jour, toute une éternité d'Amour
Que nous vivrons à en mourir"
Le Métèque - G.Moustaki
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Les mots exacts pour le dire
Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter
Je ne le surmonterai jamais
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant
Il n'est pas ici, auprès de moi
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus
Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens
A moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir
Le deuil n'est pas une maladie auquel on peut se débarrasser
Je vous en prie, ne me dites pas
"Au moins, vous l'avez eu pendant tel nombre d'années",
Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?
Je vous en prie, ne me dites pas Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant,
Si vous vous rappelez de lui
Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
Rita Moran
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort
Jusqu'au jour où être fort reste la seule option"
B.Marley
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"Someday I'll wish upon a star,
Wake up where the clouds are far behind me
Where trouble melts like lemon drops
High above the chimney top that's where you'll find me
Somewhere over the rainbow way up high"
Un jour je ferai un vœu
Je me réveillerai là où les nuages sont loin derrière moi
Là où la tristesse fond comme neige au soleil
En haut, au dessus des cheminées, c'est là que vous me trouverez
Quelque part au delà de l'arc-en-ciel, sur le chemin vers l'Eternel
Over The Rainbow/What a Wonderful World - I.Z
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J'ai écrit ton nom dans le sable
mais la vague l'a effacé,
j'ai gravé ton nom sur un arbre,
mais l'écorce est tombée,
j'ai incrusté ton nom dans le marbre
mais la pierre a cassé,
j'ai enfoui ton nom dans mon coeur
et le temps l'a gardé.
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« Il m’arrive de fantasmer qu’en grandissant, mes enfants se
sentiront enveloppés d’un fin voile protecteur, comme si une
force bienveillante flottait sur eux. Comme si, en m’en allant, je
leur avais laissé quelque chose de moi, une part immatérielle qui
ne peut être vue, entendue ni touchée... Mais qui peut être ressentie
comme une force d’amour inconditionnel toujours prête à
les soutenir, à les animer, à les pousser.
Il m’arrive même d’imaginer que cette part de moi soit douée de
conscience et qu’elle réussisse d’une manière ou d’une autre à
soutenir ceux que j’aime dans leur deuil. Ce serait merveilleux
de pouvoir insuffler à mes enfants de la force, du courage et le
désir de contribuer au bonheur général plus tard quand ils seront
grands. Après quoi, je passerais tout à fait « de l’autre côté
», le coeur en paix. »
David SERVAN-SCHREIBER,
On peut se dire au revoir plusieurs fois.
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"La mort est une surprise que fait l'inconcevable au concevable"
Paul Valéry.
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Oh quels jolis mots que je vois là ! Ça me rassure ! Je suis contente de pouvoir les lire. Merci à tous d'avoir partagé vos écrits. Surtout, merci à toi Samy de nous faire découvrir de si magnifiques textes. Non non, ce ne sont pas des textes à deux balles, au contraire ! D'ailleurs, j'aime beaucoup le texte de Jasmine. Si poignant et si véridique :)
A vous tous, n'hésitez pas à partager !
Bisous !
Riata
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Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir. J'ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi. Soyez reconnaissants pour les belles années. Je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m'avez apporté. Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez démontré. Maintenant, il est temps de voyager seul. Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous serons séparés pour quelques temps. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur. Je ne suis pas loin et la vie continue. Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai. Même si vous ne pouvez pas me voir ou me toucher, je serai là. Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement la douceur de l'amour que je vous apporterai. Et quand il sera temps pour vous de partir, je serai là pour vous accueillir. Absent de mon corps, présent avec Dieu. N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas. Je suis les mille vents qui soufflent, je suis le scintillement des cristaux de neige. Je suis la lumière qui traverse les collines, je suis la douce pluie d'automne. Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin, je suis l'étoile qui brille dans la nuit. N'allez pas sur ma tombe pour pleurer. Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.
_ Prière amérindienne
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"Le pire dans la vie n'est pas la mort, mais ce que nous laissons mourir en nous alors que nous sommes vivants."
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"Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas devant tout ce qu'on peut perdre en un jour, en un instant. Demandez-vous ce qui fait qu'on tienne encore debout..."
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"Ne recherche pas la personne qui réglera tous tes problèmes, mais trouve celle qui ne te laissera pas les affronter seul"
_Sam Ya
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"Pleurer a toujours été pour moi un moyen de ressortir les choses profondément enfouies. Quand je chante, je pleure souvent. Pleurer, c'est ressentir. C'est être humain"
_Ray Charles
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"L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console"
_W.Shakespeare
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"On a deux vies. La seconde commence le jour où l'on réalise qu'on en a qu'une."
_Confucius
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"Le deuil est dans le coeur. Et non dans les habits."
_H.de Balzac
(vu dans l'émission "Toute une histoire" :))
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"Tout le monde dit que le premier anniversaire d'un deuil est un moment terrible, non seulement parce que l'on réalise que toute une année s'est écoulée depuis que son univers a volé en éclats, mais aussi parce que l'on se rend compte que le temps n'a pas renfermé la blessure et ne la renfermera jamais."
_D.Kennedy
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"Le malheur de l'avoir perdu ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l'avoir connu"
_Anonyme (:-\)
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"Parfois, on regarde le ciel, on fixe une étoile et on pense à une personne. C'est ça, le manque"
_Elodye H.Fredwell
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"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé..."
_A.de Lamartine
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"On ne regrette pas les personnes qu'on a aimées. Ce qu'on regrette, c'est la partie de nous-même qui s'en va avec elles."
_Lucía Etxebarria de Asteinza
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"Si on ne se préoccupe pas des gens qu'on aime, qui le fera à notre place ?"
_Eh Fredwell
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"La photo, c'est un instant saisi. Le plus fort, le plus touchant, le plus douloureux."
_Chahdortt Djavann
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"Il y a des chansons qui nous donnent envie de danser. D'autres qui nous donnent envie de chanter à tue-tête. Mais les meilleures chansons sont celles qui nous ramènent à l'instant précis où on les a entendues pour la première fois."
_Gossip Girl
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"Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contentent d'exister."
_O.Wilde
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J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur, tant de fois! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et... J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)... Mais j'ai survécu! Et je vis encore ! Et la vie, je ne m'en passe pas... Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis! Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et la vie c'est beaucoup trop pour être insignifiant!
_Charlie Chaplin
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Puissent ces quelques mots nous apporter un peu de réconfort et nous aider à traverser les moments difficiles que nous vivons...
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Reine-Claude,
Oups...! Toutes mes excuses ! J'ai corrigé les couleurs pour que chacun (avec écran dernier cri ou pas) puisse lire ;).
merci pour toutes ces citations dans lesquelles puiser un peu de réconfort.
Mais de rien, c'est justement le but de ce fil de discussion :). Quoique... certaines citations peuvent être douloureuses, néanmoins, elles nous font nous sentir moins seuls qu'on ne le croit.
Bisous à tous et à toutes !
Riata
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J'ai toujours été "accro" aux citations, les recopiant et les relisant souvent. Au tout début de mon deuil , une poésie m'a particulièrement aidée, je l'avais d'ailleurs copiée et l'emportais toujours avec moi (maintenant je la connais par cœur), comme les larmes déboulaient n'importe quand, je touchais le papier pour essayer de tenir le coup. Ce poème est sur le forum au chapitre frères et sœurs , il est de MonAnge4 que je remercie pour son soutien :
La petite fée
Un matin une fée est venue se poser
Et m´a demandé quel voeux je voulais exaucer
Alors je me suis mise doucement à rêver
Que peut être elle pourrait te ramener
La petite fée m´a dit qu´elle était désolée
Car dans ce cas là elle ne pouvait pas m´aider
Qu´elle pouvait juste me soulager
Si je voulais bien sagement l´écouter
Alors calmement elle m´a raconté
Que les Anges sont fait pour voler
Que nos larmes ne peuvent empêcher
Nos Amours de partir et ainsi nous quitter...
La petite fée posément m´a rassuré
En me disant que tu étais à mes côtés
En me promettant que tu étais soulagé
Alors j´ai supplié la petite fée
De te dire à quel point tu peux me manquer
De te souffler d´être serein et de ne pas t´inquiéter...
Et de ne pas oublier si elle te croisait
De te couvrir de mille baisers, et te rappeler combien je t´aimais...
Nadège pour Toi John
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Merci Samy, ce soir je me sens si peu forte...et ces mots-là, ils m'arrivent juste quand il faut. C'est de toute justesse, beauté, vérité peut-être, merci. Je veux m'accrocher à ces mots ce soir...
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Super rubrique, vos textes et citations sont vraiment inspirantes, je pense en ajouter quelques une sur la page de citation.
Si vous avez des propositions n'hésitez pas à les ajouter en commentaire ou à me les envoyer en MP, je les ajouterais.
Encore merci pour ces beaux textes !
Chaleureusement,
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" Je dis que le tombeau qui sur la mort se ferme
Ouvre le firmament,
Et que ce qu'ici bas nous prenons pour le terme
Est le commencement "
Tout à fait ! c'est génial ! Victor Hugo a écrit des poèmes magnifiques sur sa fille et sur la mort , il était croyant , il savait que ce qu'on appelle "mort" est une naissance dans un ailleurs inconnu et j'ai bien peur que s' il avait écrit cela aujourd'hui en n'étant qu'un parfait inconnu , on le lui aurait reproché et le renvoyant à sa "croyance" ? en lui disant qu'il la garde pour lui , de ne pas faire de prosélytisme ? etc ... dans cette époque "moderne" où la foi devient suspecte , où l'explication des choses deviennent les choses elles mêmes , alors que nous sommes des mystères et où le scientisme remplace la pensée , la liberté de s'exprimer devient parfois difficile , hélas , mais voilà , c'est Victor Hugo ! Et tout le Monde reconnaît son fabuleux génie ! Merci encore pour ce poème !
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"Quoi de plus banal, de plus prosaîque que la mort ? Elle est à la portée du premier venu. Mais vivre est une autre affaire !"
Pierre Gélinas
Vivre... ce à quoi la plupart des endeuillés ici aspire, quand le plus gros de la douleur sera épuisé, avec comme soutien le souvenir des moments merveilleux partagés avec celle/celui aimé(e) à jamais, sachant que :
"L'amour... veut l'instant et l'éternité". F.W. Nietzsche.
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"La grande et triste erreur de quelques-uns, mêmes bons, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent.
Ils ne nous quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans l'ombre ?
Oh, non ! c'est nous qui sommes dans l'ombre.
Eux sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux plein de gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
O consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ils ne sont pas des absents.
J'ai souvent pensé à ce qui pourrait consoler ceux qui pleurent. Le voici : c'est la Foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris.
C'est l'intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur coeur, ni une préférence de leur amour. Au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées...
La mort pour les bons est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.
Ceux qui, jusque là, n'étaient que des chrétiens ordinaires deviennent parfaits.
Ceux qui n'étaient que beaux deviennent bons ;
Ceux qui étaient bons deviennent sublimes."
Christine :-* :-* :-*
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Oh, non ! c'est nous qui sommes dans l'ombre.
Eux sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamai
Merci Christom :-* :-* :-* :-*
La grande erreur, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent ; ils ne nous quittent pas, ils restent... nous ne les voyons pas, parce qu'un nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs yeux pleins de gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent, c'est l'intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous, heureux, transfigurés et n'ayant perdu dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur coeur, ni une préférence de leur amour. :-* :-* :-* :-* :-*
D'après Mgr Bougaud
Rentrer chez Dieu
Rentrer chez Dieu...
Comme on rentre chez soi
Au bout de chaque jour,
Au bout de nos voyages,
Et trouver près de Lui
Le repos de son coeur.
Apprendre auprès de Lui
Ce que veut dire Aimer...
Et rallumer ce feu
Qu‘Il est venu répandre.
Savoir Lui dire merci,
Et demander pardon,
Et L'embrasser sans crainte
À la face du monde !
Chercher dans Son regard
À se perdre sans fin...
Silence bienheureux
Des gens simples qui se comprennent.
Tristesse et joie de l'âme,
Angoisse et espérance,
Passions et inquiétudes...
Tout, tout passe dans nos yeux.
Il sait tout, c'est vrai.
Il voit tout. Pourtant...
Il attend que nos coeurs
Se posent dans le Sien.
Rentrer chez Dieu...
Comme on rentre chez soi.
Fatigués, consumés,
Mais capables d'aimer.
Être là... Juste être là...
Laisser tomber les bras...
Et puis se laisser prendre
Quand Il ouvre les siens.
Je T'aime, Dieu,
je T'aime,
Plus loin que tout amour,
plus fort que toute faute.
Et je me sais aimé,
Non pas tout seul, non,
Mais bien avec tous ceux et celles
Que Tu m'as confiés.
Ils sont là à mes côtés,
Et je Te les apporte :
Qu'ils entrent, eux aussi, auprès de Toi,
Comme on rentre chez soi...
Robert Lebel
Boris Cyrulnik
« Pour croire en Dieu, il faut avoir le goût de la vie. »
Neuropsychiatre et psychanalyste, éthologue humaniste, Boris Cyrulnik s'impose comme un pionnier qui associe analyse scientifique et réflexion philosophique. Il est l'auteur du concept de résilience, terme emprunté à la physique qui désigne la capacité de tout être humain à surmonter les pires traumatismes et tragédies pour rebondir, s'épanouir, être heureux. :-* :-* :-* :-* :-* :-*
Boris Cyrulnik réconcilie biologie, affectif et psyché, pour nous entraîner dans la plus passionnante aventure humaine : celle du mystère intime, à la frontière entre la biochimie et l'âme.
http://www.lemondedesreligions.fr/archives/2006/11/01/boris-cyrulnik-pour-croire-en-dieu-il-faut-avoir-le-gout-de-la-vie,8384403.php (http://www.lemondedesreligions.fr/archives/2006/11/01/boris-cyrulnik-pour-croire-en-dieu-il-faut-avoir-le-gout-de-la-vie,8384403.php)
Il y a quelque chose au delà de nos idées préconçues , au delà de nos tourments (trop humains) ... Il y a la joie et l'amour , il faut avoir de goût de la vie pour croire en Dieu comme dit B.Cyrulnik
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Frédéric Lenoir s'est trompé, c'est Emy Werner qui est l'auteur du concept de résilience. B. Cyrulnik l'explique lui-même dans une autre interwiew...
Quant à la citation mise en exergue ""Pour croire en Dieu il faut avoir le goût de la vie" , il est nécessaire de lire tout le texte pour comprendre le Dieu que s'est créé B. Cyrulnik, résumé dans le dernier paragraphe :
" on m'a un jour demandé comment j'écrivais le nom de Dieu. J'ai répondu « Noms de Dieux ». Car pour moi, Dieu est pluriel. Probablement parce que c'est ainsi que je l'ai appris, avec des morceaux chrétiens et juifs, comme les gens que j'ai aimés dans mon enfance. Mon Dieu à moi est fait de morceaux réconfortants. Il est hétérogène. C'est pourquoi toutes les religions m'intéressent. Cela m'a appris l'amour du doute, c'est-à-dire la haine du dogme. Quand on a un dogme, on récite, quand on récite, on meurt et on tue : c'est l'amour de la mort de tous les extrémistes. Les gens qui ne doutent pas me font peur. Dès l'instant où on doute, on vit."
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Il ne faut pas avoir peur des vagues qui agitent votre âme. C'est ça, la vie.
[Hwang Sok-Yong] Le vieux jardin
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René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)
L'âme
J'ai dans mon coeur, j'ai sous mon front
Une âme invisible et présente :
Ceux qui doutent la chercheront ;
Je la répands pour qu'on la sente.
Partout scintillent les couleurs,
Mais d'où vient cette force en elles ?
Il existe un bleu dont je meurs,
Parce qu'il est dans les prunelles.
Tous les corps offrent des contours,
Mais d'où vient la forme qui touche ?
Comment fais-tu les grands amours,
Petite ligne de la bouche ?
Partout l'air vibre et rend des sons,
Mais d'où vient le délice intime
Que nous apportent ces frissons
Quand c'est une voix qui l'anime ?
J'ai dans mon coeur, j'ai sous mon front
Une âme invisible et présente :
Ceux qui doutent la chercheront ;
je la répands pour qu'on la sente.
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René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)
Les yeux
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
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La tombe dit à la rose :
- Des pleurs dont l'aube t'arrose
Que fais-tu, fleur des amours ?
La rose dit à la tombe :
- Que fais-tu de ce qui tombe
Dans ton gouffre ouvert toujours ?
La rose dit : - Tombeau sombre,
De ces pleurs je fais dans l'ombre
Un parfum d'ambre et de miel.
La tombe dit : - Fleur plaintive,
De chaque âme qui m'arrive
Je fais un ange du ciel !
V. Hugo
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merci Christom Victor Hugo est le plus grand des poètes ..
la rose a une âme c'est son parfum , il y a des choses si subtiles que seule l’intelligence du cœur peut appréhender , laissons l'explication des choses aux ignorants . Ce que l'on ressent va au delà de la matière . L'amour , cet infini , n'est pas pas un amas de neurones en interconnexions . Les marchands de néants , les Nietzsches et autres partisans du rien , les Sartres , les Onfrays , les Comte-Sponvilles n'ont jamais reçu cette intelligence divine , cette intuition de l'âme.
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merci Willy,
ce poème, je l'aime beaucoup, passionnément, à la FOLIE !!! :)
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Nous voici aujourd'hui au bord du vide
Puisque nous cherchons partout le visage
que nous avons perdu.
Il était notre avenir et nous avons perdu notre avenir.
Il était des nôtres et nous avons perdu
cette part de nous-mêmes.
Il nous questionnait et nous avons perdu sa question.
Nous voici seuls, nos lèvres serrées sur nos pourquoi.
Nous sommes venus ici chercher,
chercher quelque chose ou quelqu'un.
Chercher cet amour plus fort que la mort.
(Paul Eluard)
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L’homme-joie de Christian Bobin
« Ecrire, c’est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l’ouvrir. »
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"Là où toute une vie s'achève,
Un nouveau défi se lève,
Même un amour qui meurt peut renaître
Pour un autre départ
Pour un autre peut-être
Qui sait son parcours d'avance ?
Sans craindre un seul jour d'errance
On se raccroche à des certitudes
Malgré les absences
Malgré ses blessures
Repartir... Sans faillir
A ce qui vous attend
Aux promesses qu'on défend
Repartir... Sans faiblir
Reprendre son élan
Pour n'en jamais finir
De repartir
Là où chaque histoire nous laisse
Un nouvel espoir se dresse
On reprend les flambeaux qu'on nous prête
Puisque tout nous lâche
Puisque rien ne s'arrête
Repartir... Sans faillir
A ce qui vous attend
Aux promesses qu'on défend
Repartir... Sans faiblir
Reprendre son élan
Pour n'en jamais finir
De repartir"
"Dis-moi, dis-moi que tu m'entends
Au moins que tu me vois
Qu'on a encore le temps
Dis-moi pourquoi j'ai froid
Et toi, qu'est-ce que tu peux répondre
A cette vie qui s'en va
Et toutes celles qui s'effondrent
Et vouloir encore ça
Dis-moi que toi aussi tu pleures
D'aussi fort que tu sois
Que tu ne comprends pas
Que tout ça te fait peur
Et nous ?
Qu'avons fait de vous ?
S'il est vrai ce qu'on nous dit
Que vous parliez d'amour
Qu'est-ce qu'il en reste aujourd'hui ?
Qu'avons-nous fait de nous ?
S'il est vrai qu'on ait appris
A se parler d'amour
Qu'est-ce qu'on en a fait depuis ?
J'ai mal... j'ai mal si simplement
Au plus profond de moi
Et toi, si tu m'entends
Toi aussi tu as froid
Dis-moi que tu ne peux pas répondre
De ce qu'ils font pour toi
Qu'ils ont dû tout confondre
Quand tu n'étais pas là
Et nous ?
Qu'avons-nous fait de vous ?
S'il est vrai ce qu'on nous dit
Que vous parliez d'amour
Qu'est-ce qu'il en reste aujourd'hui ?
Qu'avons-nous fait de nous ?
S'il est vrai qu'on ait appris
A se parler d'amour
Qu'est-ce qu'on en a fait depuis ?
Qu'est-ce qu'on en a fait depuis ?"
Comédie du Roi Soleil
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"On peut se dire que l'irrémédiable
Avec le temps peut réunir l'oubli
Avec l'amour pour vous retenir
Juste laisser un peu d'espérance
A peine murmuré sous un silence
Mais il y a l'inacceptable
Qui vient tout bousculer
Une erreur de là-haut
Qu'on a pas demandé
Mais il y a l'inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu'on vous a donné
Et vous laisse comme une impression
Une impression d'inachevé
On peut se dire que l'inconcevable peut arriver
Un jour sans faire de bruit
Tout bouleverser
Sans vous prévenir
Même s'y attendre
Parce que quoi qu'on fasse
On sait le mur au bout de l'impasse
Mais il y a l'inacceptable
Qui vient tout bousculer
Une erreur de là-haut
Qu'on a pas demandé
Mais il y a l'inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu'on vous a donné
Et vous laisse comme un injustice
Une injustice inacceptable
Mais il y a l'inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu'on vous a donné
Et vous laisse comme une impression
Une impression d'inachevé..."
Comédie musicale - Les Dix Commandements
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"Perdre quelqu'un qu'on aime, c'est perdre une partie de soi-même. Bien sûr, ceux que nous aimons ne nous appartiennent pas, mais notre coeur leur appartient... Celui que tu aimes fait partie de Toi. Le perdre, c'est souffrir dans ton corps. Cette blessure en toi est aussi tangible que le vide que tu ressens autour de toi. Tu te demandes si tu auras la force de marcher dans un monde où la personne aimée ne laissera plus jamais ses empreintes. Tu te demande comment la Terre peut continuer de tourner alors que ton univers s'est arrêté. Tu parles en silence le langage des larmes, et ton coeur s'efforce de comprendre ce que personne ne peut comprendre. Les pensées spirituelles, les convictions religieuses, la philosophie sont impuissantes à guérir tes blessures. Mais le pouvoir de l'Amour te réconfortera. Tu trouveras l'Amour dans le coeur de ceux qui t'entourent et qui se préoccupent de toi. Ceux qui ont traversé le pays des larmes où tu te perds aujourd'hui te montreront le chemin. Le soleil se lèvera chaque jour et, chaque nuit, la lune et les étoiles brilleront dans le ciel. Tu entameras le rituel sacré du souvenir. Le chagrin deviendra ton compagnon de route... Il nourrira cette partie de toi qui sait ce que signifient compassion, force et profondeur. Ton chagrin te donnera le courage d'affronter les défis les plus exigeants de la vie... De savoir accepter ce que donne la vie et ce que la vie reprend... De savoir accepter les mystères qui font partie intégrante de la vie. Un beau jour, la paix reviendra. Peut-être la paix reviendra-t-elle dans un timide rayon de soleil à travers la fenêtre close. Peut-être la paix reviendra-t-elle dans le chant d'un oiseau. Avec le temps, le voile du chagrin se lèvera. La paix reviendra dans ton coeur... et tu sauras que l'amour partagé est un don du ciel qui ne meurt jamais. Tu sauras que l'Amour partagé est la plus précieuse et la plus sacrée de nos richesses en ce monde... Cet Amour est éternel."
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Personnellement, j'espère, un jour, arriver à penser ainsi. Je ne suis pas encore à ce stade, mais je suis consciente que l'Amour que tant de gens m'ont apporté est si précieux à mes yeux. Je le chéris chaque jour, tellement que c'en est devenu un trésor sans lequel je ne peux vivre. Alors, juste... ne rejetez pas les personnes qui ont eu tant de mal à vous donner autant d'amour malgré la douleur qui vous frappe, qui nous frappe tous... Car ce sont ces personnes là qui illumineront toujours vos vies.
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Tu me manques
Tu me manques tant
Chaque matin, chaque soir
Chaque soir, chaque matin
A toutes heures
Entre-temps
A chaque souffle
A tous ces battements de coeur
Vides.
Ce n'est pas qu'il n'y aurait plus de joies,
Plus de devoirs, plus de buts
Plus de sens, plus de chemins
Ce n'est pas ainsi.
C'est seulement,
Que tu me manques tant
Chaque matin, chaque soir,
Chaque soir, chaque matin
A toutes heures
_ auteur inconnu
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"Le deuil est comme une maison où les chaises auraient oublié comment nous porter, les miroirs comment nous réfléchir, les murs comment nous soutenir. Le deuil est comme une maison qui disparaît chaque fois qu'on frappe à la porte ou qu'on presse la sonnette. Une maison qui se volatilise dès le premier souffle de vent et s'enfuit en profondeur sous la terre pendant que tout le monde dort. Le deuil est comme une maison où nul ne peut vous protéger, où la plus jeune des deux soeurs deviendra plus vieille que son aînée, où les portes ne vous laissent plus ni entrer, ni sortir."
_Jandy Nelson
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"Je crois en une vie après la mort, tout simplement parce que l'énergie ne peut pas mourir ; elle circule, se transforme et ne s'arrête jamais."
_A.Einstein
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Vivre et croire
c’est aussi accepter que la vie contient la mort
et que la mort contient la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi,
qu’en fait, rien ne meurt jamais.
Il n’y a pas de mort,
il n’y a que des métamorphoses.
Tu ne nous a pas quittés
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie,
Là où les fleurs
Plus jamais ne se fanent,
Là où le temps
Ne sait plus rien de nous.
Ignorant les rides et les soirs,
Là où c’est toujours matin,
Là où c’est toujours serein.
Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines.
Tu as pris de l’avance
Au pays de la Vie.
Je fleurirai mon cœur
En souvenir de toi,
Là où tu vis en moi,
Là où je vis pour toi.
Et je vivrai deux fois…
_Père André Marie
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Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois tu je sais que tu m’attends
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur
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Le 23 décembre, nous avons mangé, mon mari, mon fils et moi, dans une cafèt' de supermarché.
Nous nous sommes installé vers le coin jeu.
Tout le long du mur à côté de moi, comme une frise, il y avait ces vers:
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
J'ai trouvé ce choix étrange pour ce lieu...
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Apparition
Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -
Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
- Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras. -
Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait ... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
Où l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? -
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l'ange devint noir, et dit : - Je suis l'amour.
Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes.
Victor Hugo
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Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
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"Je crois en une vie après la mort, tout simplement parce que l'énergie ne peut pas mourir ; elle circule, se transforme et ne s'arrête jamais."
_A.Einstein
équivaut à Lavoisier: " Rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme"
"La naissance n'est pas le début, la mort n'est pas la fin"
"La feuille qui s'en va à l'automne est-elle la même que celle qui revient en été?" réponse : "ni la même ni une autre"
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Très beau texte d'Yves Duteil sur le rôle de nos défunts dans notre vie
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?...
Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ?
Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes.
Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu.
En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux… ».
Au Panthéon de nos cœurs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur…
Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ?
Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents
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Oh la la, je suis toujours aussi émue par les poèmes de Victor Hugo. Il est vrai qu'il a, lui aussi, perdu sa fille... "Demain, dès l'aube...", ces premiers mots me font toujours autant frissonner !
Le texte d'Yves Duteil est très beau ! Je suis sûre que beaucoup d'entre nous avions déjà posé la question... "Où est ce qu'ils sont ? Que font-ils ? Que voient t-ils ?". C'est un texte mêlé de curiosité spirituelle et de consolation quant à leur "vie" après la mort. Ils sont là... sans être là.
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Ah... J'ai trouvé un p'tit livret (qui a traîné depuis), intitulé "Tu viens de nous QUITTER", de Jean-Marie HUMEAU. Je vous partage ses textes :
"Tu viens de nous quitter...
J'ai de la peine. J'ai beaucoup de peine, tu sais. Tu es parti trop tôt. Tu aurais dû rester encore un peu, et même rester toujours. J'avais des choses à te dire et je suis sûr que, toi aussi, tu avais des choses à me dire. Je ne sais pas si le moment de la mort fait mal. Ou plutôt, je ne sais pas si le moment de ta mort t'a fait mal, à toi. A moi, il m'a fait très mal ; bien sûr, tu ne voulais pas me faire souffrir. J'ai en moi une blessure. Peut-être se guérira t-elle ? Je ne sais pas. Peut-être ! Dans tous les cas, il restera une trace..."
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"Merci
Je ne te l'ai pas vraiment dit : je te dois beaucoup. Je dois te dire merci. Il y a des morceaux de ma vie qui ont eu lieu grâce à toi. Parfois, tout simplement, tu étais là. Tu n'as rien fait de spécial, mais ta simple présence, c'est déjà beaucoup. Merci d'avoir été là. As-tu seulement su
que tu m'apportais tant de choses et si souvent ? Il faut que je te le dise maintenant que tu me quittes. Par le souvenir vivant de ce que j'ai reçu de toi, c'est toi qui demeures vivant en moi."
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"Pardon
Nos chemins se sont croisés. Je les regarde. Je réalise alors que j'ai fait des erreurs. A ton égard, j'ai fait ce que je n'aurais pas dû ! Je n'ai pas fait ce que j'aurais dû ! J'ai des excuses à te faire. Je te demande pardon. J'ai quelques remords de ne pas avoir donné un signe de regret. Peut-être l'attendais-tu ? Alors sûrement, tout aurait pu repartir plus vite. Si un jour, je t'ai peiné, aujourd'hui, c'est moi qui le regrette."
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"Solitude
La mort, tu l'as vécue seul. Personne ne peut accompagner personne à l'instant final. Il en est toujours ainsi ; c'est notre loi humaine. Maintenant, c'est moi qui suis seul, même si je suis entouré. Et l'on me dira alors que je ne suis pas seul. Tous ceux qui sont autour de moi sont pleins d'attention, de gentillesse. Pourtant je suis seul. La relation unique que j'avais avec toi, je ne l'ai plus. Personne ne peut la remplacer. Au lieu d'une relation, il y a le vide. Et je suis seul. Il faut que je te le dise puisque, toi aussi, tu as vécu ce passage seul."
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"Avec d'autres
Pendant ta vie, tu as connu toi aussi des départs, des adieux, des au revoir... Tu étais seul, comme moi aujourd'hui. C'est quand même dommage que nous ne puissions unir nos solitudes ! Nous connaissons tous la souffrance et la joie, la peine et le réconfort, la vie et la mort... Nous les vivons à la fois tout seul et avec d'autres. C'est vraiment là que je ressens que la mort est un mur, une muraille. Elle nous enferme, elle ferme la porte de la communication."
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"Que deviens-tu ?
Je te parle, mais m'entends-tu ? Peut-être est-ce que je ne m'adresse qu'à moi-même ? J'aimerais savoir comment ça se passe "après"... Je sais que les cellules qui composent ton corps ont cessé de fonctionner, mais tu n'es pas qu'un tas de cellules ! Ton coeur a cessé de battre, mais ton Coeur, c'est autre chose ! Ton esprit a cessé de communiquer ses pensées, mais a-t-il cessé d'exister pour autan ? Et tes pensées ont-elles disparu de même ? Comment te rejoindre ?"
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"Eternité
Tu as connu la Vie. Une vie que tu as reçue tant de tes parents que de ceux qui ont donné la leur pour toi. Tu as donné la Vie, par ces dons que tu as faits de toi-même à tant d'autres et de mille façons. Je peux ressentir comment, parce que, pour moi, tu as été souvent source de vie. A la lumière de ma mémoire et de mon coeur, je peux revivre ces événements nés au fil des jours. Ce grand mouvement du temps nous a entraînés au long des ans. Tu as quitté ce mouvement. Tu es entré dans le calme de l'éternité, dans son repos, sa stabilité."
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"J'ai envie de te revoir
Oui, j'ai envie de te revoir. Bien sûr, ce ne serait pas comme avant : je vais changer ; toi aussi, peut-être ! J'ai envie de goûter à nouveau à tout ce qui a tissé les moments communs de nos existences. J'ai envie de sentir à nouveau ce qu'il y avait de meilleur en toi, de le voir encore, même s'il fallait quelques défauts pour le cacher. Vois-tu ce que je veux dire ? Même si le mot "voir" concerne maintenant les yeux du coeur, les seuls qui voient vraiment bien."
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"Il y en a qui croient en quelque chose
On dit qu'on découvre l'évolution de l'homme, quand on trouve des sépultures de nos plus lointains ancêtres. L'homme a vu le jour quand il a commencé à pensée que l'éternité le concernait ! Depuis toujours, les hommes ont cherché. Moi aussi, je cherche, je cherche à comprendre, à savoir. Est-ce que Dieu a quelque chose à voir avec ton départ ? S'il existe, il ne peut pas te laisser dans la mort. Autrement, à quoi servirait la création ?"
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"J'ai besoin de signes
Une croix... une cierge... une église, j'ai besoin de signes comme ceux-là pour te suivre aujourd'hui. Un croix pour dire ma souffrance et ma peine ; pour te dire aussi les tiennes. Une cierge pour garder dans mon coeur la flamme de ta vie, la flamme de La Vie. Une église pour prier avec toi, pour toi. Te parler comme je l'ai fait, c'est un peu comme une prière que je t'adresse, un souhait que j'exprime. J'aurais pu aussi dire tout cela à Dieu ; mais je pense que de là où tu te tiens, il l'entendra tout aussi bien."
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Fouiller et retrouver mes propres écrits... J'en ai les larmes aux yeux ! :'(
"Innombrables sont les souvenirs qu'il a laissés derrière lui. Figés dans le temps, dans l'existence même de notre propre être, ils nous reviennent, bribe par bribe, intacts telles des gravures sur de la pierre. Le manque se fait ressentir, car dans ce monde, dans ce présent auquel nous appartenons, il ne respire plus, il ne vit plus. Mais... dans notre propre monde, il est là, il existe ! Pourquoi doit-on parler de lui au passé ? Pourquoi son existence serait du passé ? Se souvenir de lui, continuer de l'aimer, l'entendre, le voir, le sentir à travers nos rêves et nos songes ne prouvent-ils pas qu'il vive encore et encore sans jamais être terni par la fuite du temps ? On nous dit "Le temps guérit les blessures". Mais je ne veux pas guérir de cette blessure. Ce n'est pas une blessure ordinaire. Je veux la porter, je veux la sentir sur ma peau, sur mon coeur. Même si la douleur est immense, je ne veux pas la renier. Car c'est la dernière marque qu'il a laissé, car je sais et ce n'est même pas une chose qu'il faut prendre la peine de dire, indubitablement je ne serai jamais guérie. Ce n'est ni psychologique, ni un manque de foi, c'est en moi. Ça ne disparaîtra pas, et encore ce n'est pas une chose à dire. C'est comme ça et ça le restera. Dans les années à venir, cette blessure sera, certes, cicatrisée. Mais il suffit d'un peu de choses, d'une infirme pensée passagère pour qu'elle se rouvre facilement, comme on ouvre une boîte secrète qu'on aurait oublié de fermer à clé... parce que justement, on ne veut rien oublier.
Mon frère, aujourd'hui, j'ai ressenti tout ça. Même si je ne pouvais pas parler, même si je n'avais pas les mots au bout de mes lèvres, mes mots, je peux te les écrire. Car c'est tout ce que je peux faire, alors pourquoi s'en priver ? Je t'écris chaque jour, je parle de toi chaque jour, j'imagine déjà ta tête quand tu verras que je t'ai écris tout un roman ! Je ne pourrais jamais, jamais t'oublier ! Je t'aime si fort !"
_Riata
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A ma mère
Elle a fermé sa vie comme un livre d´images
Sur les mots les plus doux qui se soient jamais dits
Elle qui croyait l´amour perdu dans les nuages
Elle l´a redécouvert au creux du dernier lit
Et riche d´un sourire au terme du voyage
Elle a quitté son corps comme on quitte un bateau
En emportant la paix, gravée sur son visage
En nous laissant au cœur un infini fardeau
Elle souriait de loin, du cœur de la lumière
Son âme était si claire aux franges de la nuit
On voyait du bonheur jusque dans sa misère
Tout l´amour de la Terre qui s´en allait sans bruit
Comme autour d´un chagrin les voix se font plus tendres
Un écrin de silence entourait nos regards
Les yeux n´ont plus besoin de mots pour se comprendre
Les mains se parlent mieux pour se dire au revoir
Moi qui ne savais rien de la vie éternelle
J´espérais qu´au-delà de ce monde de fous
Ceux qui nous ont aimés nous restent encore fidèles
Et que parfois leur souffle arrive jusqu´à nous
Elle souriait de loin, du cœur de la lumière
Et depuis ce jour-là je sais que dans sa nuit
qu'il existe un ailleurs où l´âme est plus légère
Et que j´aurai moins peur d´y voyager aussi
Elle a fermé sa vie comme un livre d´images
Sur les mots les plus doux qui se soient jamais dits
Elle qui croyait l´amour perdu dans les nuages
Elle l´a redécouvert au creux du dernier lit
Et riche d´un sourire au terme du voyage
Elle a quitté son corps comme on quitte un ami
En emportant la paix, gravée sur son visage
En nous laissant à l´âme une peine infinie.
YVES DUTEIL
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Ton absence
Comme une bouffée de chagrin
Ton visage ne dit plus rien
Je t´appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
C´est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n´est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m´ennuie de ton regard
C´est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marée de silence
Qui prend ta place et qui s´avance
C´est ma main sur le téléphone
Maintenant qu´il n´y a plus personne
Ta photo sur la cheminée
Qui dit que tout est terminé
Tu nous disais qu´on serait grands
Mais je découvre maintenant
Que chacun porte sur son dos
Tout son chemin comme un fardeau
Les souvenirs de mon enfance
Les épreuves et les espérances
Et cette fleur qui s´épanouit sur le silence...
Ton absence
Je dors blotti dans ton sourire
Entre le passé, l´avenir
Et le présent qui me retient
De te rejoindre un beau matin
Dans ce voyage sans retour
Je t´ai offert tout mon amour
Même en s´usant l´âme et le corps
On peut aimer bien plus encore
Bien sûr, là-haut de quelque part
Tu dois m´entendre ou bien me voir
Mais se parler c´était plus tendre
On pouvait encore se comprendre
Mon enfance a pâli, déjà
Ce sont des gestes d´autrefois
Sur des films et sur des photos
Tu es partie tellement trop tôt
Je suis resté sur le chemin
Avec ma vie entre les mains
À ne plus savoir comment faire
Pour avancer vers la lumière
Il ne me reste au long des jours
En souvenir de ton amour
Que cette fleur qui s´épanouit sur le silence...
Ton absence.
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Pour que tu ne meurs pas
Pour que tu ne meures pas
J´ai prié jour et nuit
Un Dieu que j´ignorais
Pour qu´il te garde en vie
Je priais à genoux
Pour qu´il te laisse à nous
Je faisais les prières
Que je me récitais
Lorsque j´étais enfant
Je disais Notre Père
Je vous salue Marie....
Et je cherchais en vain
Dans le ciel ici bas
Des instants de répit
Que je trouvais enfin
Dans le creux de tes bras
Pour que tu restes en vie
J´aurais prié Bouddha...
Pour que tu ne meures pas
Je plongeais mon regard
Au plus profond du tien
Pour soigner ton chagrin
J´aurais voulu qu´on m´aide
A trouver le remède
J´aurais changé l´histoire
Pour effacer les jours
Qui déposaient du noir
Autour de ton amour
Pour en briser le cours
J´aurais voulu pouvoir
Voler à ton secours...
Pour que tu ne meures pas
J´ai chanté certains soirs
Tous les chants de l´espoir
Que j´écrivais pour toi
Et je montais si haut
Vers l´infiniment beau
Pour pouvoir rapporter
Un peu d´éternité
A t´offrir en cadeau
Quand je t´ouvrais mon coeur
En caressant ta peau
Comme on touche un trésor
Tu te battais si bien
On se sentait si forts
J´aurais cherché plus loin
Pour que tu vives encore...
Je ne saurai jamais
Ce qui de tout cela
Nous a gardé ensemble
Du courage de vivre
Ou du bonheur qui tremble
Mais je bénis le ciel
De t´avoir épargnée
Lorsqu´à la nuit tombée
Je t´entends respirer
Et je connais le prix
De chaque instant de paix
Que nous offre aujourd´hui
Et l´amour qu´il fallait
Pour que tu restes ici...
Pour que tu ne meures pas,
J´aurais donné ma vie.
Yves Duteil
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Pense à moi comme je t'aime
Promets moi si tu me survis
D'être plus forte que jamais
Je serais toujours dans ta vie
Près de toi, je te promets
Et si la mort me programme
Sur son grand ordinateur
De ne pas en faire un drame
De ne pas en avoir peur
Pense à moi, comme je t'aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l'anathème
Qui me tiens loin de tes bras
Pense à moi, comme je t'aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes
Tu verras, on se retrouvera
N'oublie pas ce que je t'ai dit
L'amour est plus fort que tout
Ni l'enfer ni le paradis
Ne se mettront entre nous
Et si la mort me programme
Sur son grand ordinateur
Elle ne prendra que mon âme
Mais elle n'aura pas mon cœur
Pense à moi, comme je t'aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l'anathème
Qui me tiens loin de tes bras
Pense à moi, comme je t'aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes
Tu verras, on se retrouvera
On se retrouvera
On se retrouvera...
Francis Lalanne
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Paix dans vos coeurs.
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Graver l'écorce
Jusqu'à saigner
Clouer les portes
S'emprisonner
Vivre des songes
A trop veiller
Prier des ombres
Et tant marcher
J'ai beau me dire
Qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire
Si noir sur blanc
Pas toi
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
Passent les jours
Vides sillons
Dans la raison
Mais sans amour
Passe ma chance
Tournent les vents
Reste l'absence
Obstinément
J'ai beau me dire
Que c'est comme ça
Que sans vieillir
On n'oublie pas
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
Et quoi que j'apprenne
Je ne sais pas
Pourquoi je saigne
Et pas toi
Y'a pas de haine
Y'a pas de roi
Ni Dieu, ni chaîne
Qu'on ne combat
Mais que faut-il
Quelle puissance ?
Quelle arme brise
L'indifférence ?
Oh, c'est pas juste
C'est mal écrit
Comme une injure
Plus qu'un mépris
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
Et quoi que j'apprenne
Je ne sais pas
Pourquoi je saigne
Et pas toi...
J.Jacques Goldman
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"Storm clouds may gather
And stars may collide
But I Love You, I Love You,
Until the end of time..."
"Les nuages d'orage peuvent bien s'amonceler
Et les étoiles s'entrechoquer
Mais je t'aime, je t'aime,
Jusqu'à la fin des temps..."
_Le Moulin Rouge
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"A l'heure où les âmes regagnent leurs tombeaux
Je n'ai plus que des souvenirs en lambeaux
Nous aimions courir dans des chemins perdus
Tu t'écorchais les pieds sur les cailloux tordus
Je n'oublierai jamais le moment où tu es parti
Je donnerai ce que j'ai pour que tu reviennes ici
Il y a tant de choses que nous aurions pu faire
A présent, il ne reste que la poussière
Tu voulais jouer avec les arcs-en-ciel
Peut-être là où tu es, les chevaux ont des ailes
Je n'oublierai jamais le moment où tu es parti
Je donnerai ce que j'ai pour que tu reviennes ici"
_Niagara
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"Would you know my name,
If I saw you in heaven ?
Would it be the same,
If I saw you in heaven ?
I must be strong and carry on
Cause I know I don't belong here in heaven
Could you hold my hand,
If I saw you in heaven ?
Could you help me stand,
If I saw you in heaven ?
I'll find my way through night and day
Cause I know I just can't stay, here in heaven
Time can bring you down, time can bend your knees
Time can break your heart, have you begging please, begging please
Beyond the door, there's peace I'm sure
And I know there'll be no more tears in heaven
Would you know my name,
If I saw you in heaven ?
Would it be the same,
If I saw you in heaven ?
I must be strong and carry on
Cause I know I don't belong here in heaven"
"Saurais-tu mon nom,
si on se voyait au paradis ?
Est-ce que ça aurait été pareil,
si on se voyait au paradis ?
Je dois être fort et continuer
Parce que je sais que ma place n'est pas là, au paradis
Me tiendrais-tu la main,
Si on se voyait au paradis ?
M'aiderais-tu à combattre,
Si on se voyait au paradis ?
J'y retrouverai mon chemin nuit et jour
Parce que je sais que je ne peux pas rester là bas, au paradis
Le temps peut te détruire, le temps peut te mettre sur les genoux
Le temps peut te briser le coeur, te faire mendier le pardon, mendier le pardon
Au delà de cette porte, il y a la paix, j'en suis sûr
Et je sais que plus jamais il n'y aura de larmes au paradis
Saurais-tu mon nom,
Si on se voyait au paradis ?
Est-ce que rien n'aurait changé,
si on se voyait paradis ?
Je dois être fort et continuer
Parce que je sais que ma place n'est pas là, au paradis"
_Eric Clapton
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"Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inond'ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi, je mourrai aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problèmes
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment"
_Edith Piaf =')
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Il me restera de la lumière
Il me restera de l'eau, du vent
Des rêveries sucrées, d'autres amères
Et le mal au coeur de temps en temps
Il me restera des souvenirs
Des visages et des voix et des rires
Il me restera du temps qui passe
Et la vie, celle qui fait mourir
Il me restera ces choses qu'on amasse
Sans y penser, sans y compter, sans savoir
Quand on vit fort, on vit sans mémoire
Mais elle prend des photos sans qu'on sache
Il me restera de longs silences
Longues secondes au passé, tristesse
Il me restera aussi Valence
Ici, naquit un peu de tendresse
Il me restera deux, trois bricoles
Une épingle, un parfum oubliés
Un disque, un vieux bouquin, des babioles
Mais que je ne pourrai pas jeter
Il me restera ces choses qu'on amasse
Sans y penser, sans y compter, sans savoir
Quand on vit fort, on vit sans mémoire
Mais elle prend des photos sans qu'on sache
jj goldman
-
Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi, sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait
Qu'c'était pas pour de faux, que c'était bien
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer
Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver
Et tout c'qu'on n'a pas loupé, le valait bien
Peut-être on se retrouvera
Peut-être que peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, je suis là
Ca restera comme une lumière
Qui m'tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas
-
paix dans votre esprit
> poeme décès maman (http://deuil.comemo.org/textes-sur-la-mort-deces-enterrement-deuil)
-
"Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !"
Lamartine
-
“ Il y a deux oiseaux qui résident en ce corps, l'âme individuelle et l'Âme suprême.
L'âme individuelle se nourrit des fruits de ses actes, tandis que l'Âme suprême n'est affectée par rien.
Elle est uniquement le Témoin. Elle n'accomplit aucun acte.
Elle ne fait que prendre, grâce à Sa propre Maya, la forme de l'âme individuelle, tout comme l'espace
contenu à l'intérieur d'un pot semble illusoirement différer de l'espace extérieur et prendre la forme du pot.
En réalité, tout est Shiva, tout est non-dualité, tout est Unicité absolue.
Il n'existe aucune différence, de quelque sorte que ce soit. ”
Rudra Hridaya Upanishad
-
paix partout
-
Bonjour Béa, Emma, bonjour à tous,
Après recherche, ces belles paroles, si vraies, sont d'une chanson de Florent Mothe :
http://youtu.be/KG_IGg4MbBU
Paix et douceur à vous, à tous.
mam'deCath
-
Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure.
Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit.
Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit.
Vous qui passez, venez à lui, car il demeure.
V. Hugo
Christine :-*
-
paix dans votre cerveau
-
« Nous ne sommes pas seuls au monde »
" il existe
d’autres pensées que la nôtre,
d’autres façons de faire pour prendre en charge les douleurs de l’existence."
Tobie Nathan
-
c'est de qui?
Paix dans votre corps
-
“ On ne ramènera jamais les manifestations de notre âme aux propriétés brutes des
appareils nerveux, pas plus qu’on ne comprendra de suaves mélodies par les seules propriétés du
bois ou des cordes du violon nécessaires pour les exprimer. ”
Claude Bernard
Citation extraite de Cerveau et conscience : bilan et perspectives
Lettres de C.Bernard à Madame Raffalovich
Prenons soin de notre violon
-
Lorsque parmi les collines, vous êtes assis à l'ombre fraîche des peupliers blancs, partageant la paix et la sérénité des champs et des prairies qui s'étendent au loin - alors laissez votre coeur dire en silence, "Dieu se repose en la raison".
Et quand la tempête arrive, et qu'un vent fort secoue la forêt, et que le tonnerre et l'éclair proclament la majesté des cieux - alors laissez votre coeur dire avec respect, "Dieu agit dans la passion".
Et puisque vous êtes un souffle dans la sphère de Dieu, et une feuille dans la forêt de Dieu, vous devez reposer en la raison, et agir avec passion.
Khalil Gibran
-
c'est très beau ! merci Christom ! "Dieu agit dans la passion" il ne peut en être qu'ainsi , nos âmes en sont les preuves ... :-*
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par contre Francis Lalanne n'a rien à faire ici. Quelqu'un habité par une telle violence n'a pas sa place dans ce forum.
-
Alors al-Mithra dit : Parle-nous de l'Amour.
Il leva la tête et regarda la foule sur laquelle un grand silence s'était abattu. D'une voix assurée, il dit:
Quand l'amour vous fait signe, suivez-le,
Bien que ses chemins soient raides et ardus.
Et quand il vous enveloppe de ses ailes, cédez-lui,
Même si l'épée cachée dans ses pennes vous blesse,
Et quand il vous parle, croyez en lui,
Même si sa voix brise vos rêves comme le vent du nord dévastant un jardin.
Car si l'amour vous couronne, il vous crucifie aussi. Et s'il est pour votre croissance, il est aussi pour votre élagage.
De même qu'il s'élève à votre hauteur pour caresser vos plus tendres branches frémissant dans le soleil,
Il descend jusqu'à vos racines et les secoue de leur adhérence à la terre.
Telles des gerbes de blé, il vous ramasse et vous serre contre lui.
Il vous vanne pour vous dénuder.
Il vous tamise pour vous libérer de votre enveloppe.
Il vous pile jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu'à vous rendre malléables;
Puis il vous assigne à son feu sacré afin que vous deveniez pain sacré au festin sacré de Dieu.
Tout cela, l'amour vous le fait subir afin que vous connaissiez les secrets de votre cœur et, au travers de cette connaissance, deveniez fragment du cœur de la Vie.
Mais si, pusillanimes, vous ne recherchiez que la paix de l'amour et sa volupté,
Mieux vaudrait pour vous couvrir votre nudité et sortir de l'aire de l'amour,
Pour pénétrer dans le monde sans saisons en lequel vous rirez, mais pas de tout votre rire, et pleurerez, mais pas de toutes vos larmes.
L'amour ne donne que de lui même et ne prend que de lui-même.
L'amour ne possède pas et ne saurait être possédé.
Car l'amour suffit à l'amour.
Lorsque vous aimez, vous ne devriez pas dire : "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt : "Je suis dans le cœur de Dieu."
Et ne croyez pas qu'il vous appartienne de diriger le cours de l'amour, car c'est l'amour, s'il vous en juge dignes, qui dirigera le vôtre.
L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et ne pouvez échapper aux désirs, qu'ils soient ceux-ci:
Vous dissoudre et être comme l'eau vive d'un ruisseau chantant sa mélopée à la nuit,
Connaître la douleur d'une tendresse excessive,
Recevoir la blessure de votre conception de l'amour,
Perdre votre sang volontiers et avec joie,
Vous réveiller aux aurores, le cœur ailé, et rendre grâces pour une nouvelle journée d'amour,
Vous reposer à l'heure du méridien et méditer l'extase de l'amour,
Revenir à votre foyer le soir, avec gratitude,
Puis vous endormir avec au cœur une prière pour l'être aimé et sur vos lèvres un chant de louange.
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Très très beaux sont vos poèmes.
Rien ne valent de belles chansons avec quelques paroles, une pure poésie d'amour et de tendresse, pour commencer cette nouvelle année en douceur.
J'avais déjà proposé aux gens d'envoyer des poèmes, des chansons des textes, romans ou autres qui leur rappelle un souvenir cher avec la personne décédée, une période de bonheur à faire revivre par la pensée à travers quelques mots ou notes de musique, si on pouvait échanger ça ce serait bien.
Mais que cela ne vous empêche pas de continuer à envoyer de beaux poèmes!
bonne année
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Chaque jour est une lutte avec l'ange des ténèbres, celui qui plaque ses mains glacées sur nos yeux pour nous empêcher de voir notre gloire cachée dans notre misère. Christian bobin.
-
j'aime beaucoup cette phrase que tout le monde connait mais dont peu de gens comprennent le sens, c'est dommage c'est pourtant l'une des plus grandes vérités quand on vit un deuil :
" L'essentiel est invisible pour les yeux" Antoine de Saint Exupéry
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"L'essentiel est invisible pour les yeux",
Oui, c'est vrai. Certes, ils ne sont pas là physiquement, mais ils demeurent toujours en nous. Nous ne les voyons pas, nous les ressentons, dans notre coeur, et c'est l'essentiel. Tiens, ça me fait penser à une phrase :
"On ferme les yeux quand on s'embrasse, rêve, pleure et imagine... Parce que les plus belles choses de ce monde sont invisibles."
Bon d'accord, ce n'est pas super poétique, c'est du chanteur Drake ( ::)), mais ça m'est juste venu à l'esprit et hop, je l'ai mis =).
Douceur...
Riata
-
Quentin brille dans une étoile et aussi dans ton coeur. Quentin et toi ne faites qu'un, lorsqu'il s'en est allé , il s'est fondu en toi, maintenant c'est toi qui le porte, invisible dans tes cellules, dans ta chacune de tes respirations, dans tes pensées, et que la nuit il puisse te parler dans les rêves pour que tes matins et tes journées soient vécus et pour toi, et pour lui.... mange pour lui, marche pour lui, vis pour lui, lui qui ne peut plus le faire, fais-le pour lui...
"L'essentiel est invisible pour les yeux", il est là, si près, si près.
Tu lui as souhaité une bonne année 2014?
-
Perdre un être cher, c'est perdre un morceau de sa vie, une pièce d'un puzzle que l'on ne pourra finir et qui restera à jamais inachevé au plus profond de notre coeur. (Descrea)
-
L'amour d'une mère pour son enfant ne connait ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin. (Agatha Christie)
-
J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau, que c'est beau d'aimer, j'aurais aimé t'écrire le plus beau des poêmes et construire un empire juste pour ton sourire, devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien, ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien. (D. Saez)
Une pensée particulière à mon fils Steven, je t'aime mon coeur.
-
Choisir d'espérer,
On ne choisit pas le soleil ou la pluie
On ne choisit pas le jour ou la nuit
On ne choisit pas la mort ou la vie
On ne choisit pas ce que nous envoie la vie
Mais on peut choisir d'accepter et de continuer
On peut aussi choisir d'écouter et de partager
On peut encore choisir d'aider et d'encourager
On devrait surtout choisir d'espérer
-
Printemps
Tout est lumière, tout est joie.
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
Sous les bois, où tout bruit s'émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.
La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'où la douceur du ciel descend !
Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !
La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l'herbe fleurit.
- Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.
Victor Hugo
-
- O toi qui tourne en rond,
S'il te plait arrête-toi.
Pourquoi le fais-tu?
- "Je ne peux être sans aller, c'est pourquoi je tourne en rond."
- O toi qui tourne en rond
s'il te plait arrête-toi.
- "Mais si je cesse d'aller, je cesserai d'être."
- O mon ami qui tourne en rond,
Tu n'es pas un avec cette histoire folle de tourner en rond.
Tu peux prendre plaisir à aller,
Mais pas à tourner en rond.
- "Où puis-je aller?"
Va là où tu peux trouver ton aimé,
Là où tu peux te trouver toi-même.
Thich Nat Hanh
-
Dans ta mémoire immortelle,
Comme dans le reposoir
D'une divine chapelle,
Pour celui qui t'est fidèle,
Garde l'amour et l'espoir.
Garde l'amour qui m'enivre,
L'amour qui nous fait rêver ;
Garde l'espoir qui fait vivre ;
Garde la foi qui délivre,
La foi qui doit nous sauver.
L'espoir, c'est de la lumière,
L'amour, c'est une liqueur,
Et la foi, c'est la prière.
Mets ces trésors, ma très chère,
Au plus profond de ton cœur.
N. Beauchemin
-
Merci pour ce si beau poème Christom ! Il résume la sagesse qui nous vient de la nuit des temps et que les hommes "modernes" ont oublié ...
-
Bonsoir tout le monde,
J'écoute très souvent cette belle chanson de Carol Arnauld.
C'est pas facile.
C´est pas facile de regarder une photo de toi
C´est pas facile de n´pas pleurer lorsque je pense à toi
J´veux plus me dire que c´est fini
J´veux plus me dire que t´es parti
Que tu es là tout seul là-haut au paradis
C´est pas facile d´aimer la vie quand elle nous a tout pris
De te chercher dans cette maison où nous avons grandi
Autour de nous tout continue
Même si les autres s´habituent
Ici Maman ne sera jamais plus comme avant
C´est pas facile...
C´est pas facile d´imaginer que tu n´seras plus là
C´est pas facile d´oublier le timbre de ta voix
J´veux te revivre dans ma vie
J´veux te revivre dans mes rêves
Et me construire un monde où tout n´est pas fini
C´est pas facile de la chanter cette chanson tu vois
C´est pas facile de n´pas chialer parce qu´elle parle de toi
Ce fou qui n´savait pas conduire
J´ai pas fini de le maudire
Les poings serrés vers toi jusqu´à l´éternité
C´est pas facile...
T´as pas eu l´temps d´avoir cent ans
T´as pas eu l´temps de nous faire un enfant
Et de lui donner le nom de nos parents
C´est pas facile...
C´est pas facile de regarder une photo de toi
C´est pas facile de n´pas pleurer lorsque je pense à toi
J´veux plus me dire que c´est fini
J´veux plus me dire que t´es parti
Que tu es là tout seul là-haut au paradis
C´est pas facile... c´est pas facile...
Pas facile!
-
Parti trop tôt ... parti trop jeune ... parti avant son heure ... ou parti tout simplement.
On pense souvent à eux ...
En regardant les étoiles
La lune
Une date, une chanson, un endroit, une odeur, une photo et une larme qui s'échappe.
En mémoire de ceux qui nous ont quittés
-
"La mort des êtres chers, c'est un cyclone qui vous aspire, dans lequel vous pouvez vous laisser entrainer et vous y noyer. Il faut s'éloigner du cyclone. Il faut vouloir survivre.
Et c'est en soi, seulement en soi et par soi, qu'on peut décider de vaincre le désespoir de la mort. Par l'action et la pensée, il faut construire des barrages contre ce désespoir, puis se tourner vers les autres, vers la vie ...
Être fidèle à ceux qui sont morts, ce n'est pas s'enfermer dans sa douleur. Il faut continuer à semer ses rêves, à creuser son sillon droit et profond, comme ils l'auraient fait eux mêmes ou comme nous l'aurions fait avec eux et pour eux.
Être fidèle à ceux qui sont morts, c'est vivre comme ils auraient vécu et les faire vivre en nous."
Martin GRAY - Le livre de la vie -
-
Un texte à partager ... Un texte que je trouve très beau !
Vous m'excuserez s'il a déjà été posté dans une autre partie du forum ...
"Grand Corps Malade" ... "J'ai pas les mots"
Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancée
Il est de ces réalités qu´on n´était pas prêt à recevoir
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire
J´ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur
J´ai lu au fond d´ tes yeux ce que signifiait le mot malheur
C´est un souvenir glacial comme ce soir de décembre
Où tes espoirs brûlants ont laissé place à des cendres
J´ai pas trouvé les mots pour expliquer l´inexplicable
J´ai pas trouvé les mots pour consoler l´inconsolable
Je n´ai trouvé qu´ ma main pour poser sur ton épaule
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle
J´ai pas les phrases-miracle qui pourraient soulager ta peine
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent
J´ n´ai trouvé que ma présence pour t´aider à souffrir
Et constater, dans ce silence, que ta tristesse m´a fait grandir
J´ai pas trouvé le remède pour réparer un cœur brisé
Il faudra tellement d´ temps avant qu´il puisse cicatriser
Avoir vécu avec elle, et apprendre à survivre sans
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang
Tu as su rester debout et je t´admire de ton courage
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage
À côté de ton épreuve, tout me semble dérisoire
Tout comme ces mots qui pleuvent, que j´écris sans espoir
Pourtant les saisons s´enchaîneront, saluant ta patience
En ta force et ton envie, j´ai une totale confiance
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel, dès demain,
Son étoile t´éclairera pour te montrer le chemin
-
merci
http://www.youtube.com/watch?v=QdOJS_sT09Y&feature=kp
-
Merci qiguan !!!!!
-
Tout est dit.
Merci Jean-Luc
-
veuillez m'excuser si déjà c'est posté !
Ca Fait Mal : Christophe MAE
http://www.youtube.com/watch?v=mbpIw4X7Kww
Qu'elle était belle à tes côtés
Sur ta voix son corps dansait
Dans ses dentelles virevoltait
L'effet d'un corps de ballet
Papa, tu as pris la route sans dire adieu
Papa, tu as laissé son corps je t'en veux
Refrain :
Ca fait mal de vivre sans toi
Elle a mal et tu ne t'imagines même pas
Comme ça fait mal de rire sans toi
Elle a mal et tu ne reviendras pas
Qu'elle était belle à tes côtés
Dans son regard je voyais
Que tu faisais d'elle un conte de fées
Sur toi elle se reposait
Papa, tu as pris la route sans dire adieu
Papa, tu as laissé son coeur je t'en veux
Refrain :
Ca fait mal de vivre sans toi
Elle a mal et tu ne t'imagines même pas
Comme ça fait mal de rire sans toi
Elle a mal et tu ne reviendras pas
Oh non Papa, tu ne reviendras pas
Refrain :
Ca fait mal de vivre sans toi
Elle a mal et tu ne t'imagines même pas
Comme ça fait mal de rire sans toi
Elle a mal et tu ne reviendras pas
Son sourire appelle au secours, il est sans amour
Refrain :
Ca fait mal de vivre sans toi
Elle a mal et tu ne t'imagines même pas
Comme ça fait mal de rire sans toi
Elle a mal et tu ne reviendras pas
Toi tu ne reviendras pas, et toi tu ne reviendras pas
Oh papa, et toi tu ne reviendras pas
Et toi tu ne reviendras pas, Papa
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Les personnes les plus formidables sont celles qui ont
connu l’échec, la souffrance, le combat intérieur, la
perte et qui ont su surmonter leur détresse. Ces
personnes ont une sensibilité, une compréhension de la
vie qui les remplit de compassion, de douceur et
d’amour. La bonté ne vient jamais de nulle part…
Elisabeth Kübler-Ross
-
Les personnes les plus formidables sont celles qui ont
connu l’échec, la souffrance, le combat intérieur, la
perte et qui ont su surmonter leur détresse. Ces
personnes ont une sensibilité, une compréhension de la
vie qui les remplit de compassion, de douceur et
d’amour. La bonté ne vient jamais de nulle part…
Elisabeth Kübler-Ross[/i]
Oui, c'est souvent vrai, et ces personnes quand nous avons la chance de les rencontrer, nous nous reconnaissons, nous pouvons vivre de vrais échanges ... mais cependant, il arrive aussi que trop éprouvé, accablé par la perte d'êtres chers tout au long de leur vie certaines personnes se replient sur elles-mêmes, et n'ont plus aucune ouverture d'esprit, ni de compassion même pour leurs proches ... c'est ce que je vis avec ma mère qui n'a été d'aucun soutien quand mon cher fils est mort, elle m'a seulement dit : "eh oui, je sais ce que c'est, j'en ai eu des chagrins dans ma vie". Elle ramène tout à sa personne ne me demande jamais comment je vais ... ne parle jamais d'Antoine . J'attendais du soutien, de la tendresse, maintenant je n'attends plus rien d'elle, je la respecte c'est tout.
-
Bonsoir mamita,
Quel âge à ta maman ?
Je te demande cela, parce que je côtoie régulièrement des personnes d'une autre génération, et je suis à chaque fois surpris de constater combien ces personnes peuvent parfois être très "dures", tant avec elles mêmes qu'avec les autres.
En général, beaucoup de ces personnes sont en mode "auto-protection", surtout celles qui n'ont pas été épargnées par les vicissitudes de la vie (la guerre, notamment) - ces personnes ont tendance à s'isoler tant physiquement que moralement, à ne compter que sur elles-mêmes et à s'enfermer dans ce qui nous semble être l'égoïsme.
Au titre d'exemple, la marraine de ma fille et grande amie de mon épouse - elle a dépassé les 75 ans - est l'archétype d'une personne sans aucune compassion ... Lorsque je lui ai annoncé le décès de Chantal, sa seule réponse a été : "C'est mieux pour elle et c'est mieux pour toi ... Au moins, tu seras tranquille maintenant !" ... Et de passer à autre chose !
Résultat : j'ai coupé les ponts avec elle car je ne peux supporter les gens sans aucune compassion pour les autres ! ... Dommage !
As-tu déjà essayé de lui expliquer ce que tu ressens vis-à-vis de son attitude ?
-
Bonsoir Jean Luc,
Merci de ton message et j'en profite pour te dire que j'apprécie tes interventions sur ce forum, même si nous ne vivons pas les mêmes deuils. Toi tu fais la douloureuse expérience de te retrouver seul après des années de vie heureuse avec Chantal, ton épouse. Pour moi qui vis depuis 45 ans avec mon homme, je mesure combien il faut profiter de tous les bons moments de la vie avec celui ou celle qu'on aime, quand on a la chance d'être bien ensemble.
je lis toujours tes écrits car ce que tu exprimes est toujours très juste, merci de ta présence sur ce forum qui a pris un nouveau souffle.
Revenons au sujet partagé : ma maman a 88 ans, elle ne perd pas du tout la tête et c'est une chance mais parfois je la souhaiterais plus vulnérable et plus douce !
J'ai essayé parfois de lui exprimer mon ressenti par rapport à certaines de ses réactions mais là, elle se bloque complètement et me dit "oui eh bien j'ai bien le droit de dire ça" ou "C'est comme ça et c'est tout" ou alors si je pousse un peu, elle se met à pleurer en s'apitoyant sur son sort. Elle ne se remet jamais en cause, c'est terrible. Je sais qu'elle ne changera jamais maintenant, elle s'accroche à ses préjugés, elle a un avis sur tout souvent négatif d'ailleurs ... en un mot elle est devenue tout ce que je ne veux pas devenir en vieillissant !!!!
"C'est mieux pour elle" oui c'est terrible cette phrase, nous l'avons entendu nous aussi à propos de mon fils mort à bout de souffrances : "au moins il ne souffre plus, il est mieux là où il est" oui mais comme répond sèchement son frère "ah oui mais il n'est plus là et est-ce mieux pour sa femme son grand amour, pour ses enfants qui n'ont plus de papa" ?
Moi aussi je fuis les gens qui n'ont aucune compassion, je ne supporte plus. Pendant trois semaines, je m'en vais marcher sur le chemin de Compostelle, j'espère retrouver un peu de sérénité ... un apaisement ... peut-être ?
Bien amicalement,
Marithé
-
Le prodige de ce grand départ céleste,
qu’on appelle la mort,
c’est que ceux qui partent ne s’éloignent point.
Ils sont dans un monde de clarté,
mais ils assistent, témoins attendris,
à notre monde de ténèbres.
Ils sont en haut et tout près.
Oh ! Qui que vous soyez, qui avez vu s’évanouir
dans la tombe un être cher,
ne vous croyez pas quittés par lui.
Il est à côté de vous plus que jamais.
La beauté de la mort, c’est la présence :
présence inexprimable des âmes aimées,
souriant à nos yeux en larmes.
L’être pleuré est disparu, non parti. Nous n’apercevons plus son doux visage ;
nous nous sentons sous ses ailes...
Les morts sont les invisibles,
mais ils ne sont pas les absents.
La mort, c’est la montée,
au degré supérieur, de tout ce qui a vécu.
Ascension éblouissante et sacrée,
chacun reçoit son augmentation.
Tout se transfigure dans la lumière et par la lumière …
(Extrait d’un discours de Victor HUGO sur la tombe de la fiancée de son deuxième fils.)
-
Une très jolie chanson qui m'interpelle et que j'avais envie de partager avec vous ....
Lien YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=QZpGe5rNJkI
"I'll Think Of You"
(with Kurt Schneider, Alex G & Alyson Stoner)
I'll think of you as I go
So when I leave, you're not alone
And no matter where we are, we will never be that far
'Cause I will think of you as I go
I'll think of you as I dream
So when it's dark, you'll be with me.
And no matter where we are, we can look up to the stars.
And I will think of you as I dream.
Oh, it's a long and winding road
But you don't have to walk alone.
'Cause no matter where we are, I will keep you in my heart
And I will think of you as I go.
I'll think of you when I'm down
When my heart is on the ground
And I will never lose my way even if the skies are grey
'Cause I will think of you when I'm down
Oh, it's a long and winding road
But you don't have to walk alone.
'Cause no matter where we are, I will keep you in my heart
And I will think of you as I go.
[Breakdown]
Oh, it's a long and winding road
But you don't have to walk alone.
'Cause no matter where we are, I will keep you in my heart
And I will think of you as I go.
-
merci
j'ai trouvé cette traduction
Quand je suis perdu, vous me ramener
Quand je pleure, tu me fais plaisir
Quand je pense que j'ai le mauvais
Je pense à vous
Quand je ne sais pas où aller
Et je me sens comme si je suis seul
Quand je traîne ma tête vers le bas bas
Je pense à vous
Chaque soir vous attendent devant ma porte
Parce que vous voulez savoir, je pense à vous ...
Quand je tombe dans un piège
Et il est trop lourd à porter
Quand je pense que personne ne se soucie
Je pense à vous
Quand les choses devient difficile
Et je envie d'abandonner
Quand je pense que j'en ai assez
Je pense à vous
Tu as toujours été et tu seras toujours
Même à la fin, je pense à toi
Vous êtes le Chemin, la Vérité et la Vie
Et je vais te suivre ...
Quand il est temps de dire au revoir
Et un puits de déchirure dans mon oeil
Je peux tenir ma tête haute
Quand je pense à vous
Ma chair est faible, mais votre volonté de l'Esprit
Que mon cœur et mon esprit, vont penser de vous
-
Merci qiguan ...
C'est probablement une traduction automatique "Google"
Mais la traduction exacte est la suivante :
Je penserai à toi quand je m'en irai
Ainsi, quand je partirai tu ne seras pas seule
Et qu'importe où nous sommes, nous ne serons jamais bien loin
Car je penserai à toi quand je m'en irai
Je penserai à toi quand je rêverai
Ainsi, quand il fera noir, tu seras avec moi
Et qu'importe où nous sommes, nous regarderons les étoiles
Car je penserai à toi quand je rêverai
C'est une route longue et venteuse
Mais tu n'auras pas à marcher seule
Car qu'importe où nous sommes, je te garderai dans mon coeur
Et je penserai à toi quand je partirai
Je penserai à toi quand je serai au plus bas
Quand mon coeur sera à terre
Et je ne perdrai jamais mon chemin même si le ciel est gris
Car je penserai à toi quand je serai au plus bas
Oh, la route est longue est venteuse
Mais tu n'auras pas à marcher seule
Car, qu'importe où nous serons, je te porterai dans mon coeur
Et je penserai à toi quand je partirai
-
oui effectivement ... sans doute google ...
merci pour la bonne traduction
-
Promets-moi si tu me survis
D’être plus fort que jamais
Je serai toujours dans ta vie
Près de toi, je te promets
Et si la mort nous programme
Sur son grand ordinateur
De ne pas en faire un drame
De ne pas en avoir peur
Pense à moi, comme je t’aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l’anathème
Qui me tiens loin de tes bras
Pense à moi, comme je t’aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes
Tu verras, on se retrouvera
N’oublie pas ce que je te dis
L’amour est plus fort que tout
Ni l’enfer ni leur paradis
Ne se mettront entre nous
Et si la mort nous programme
Sur son grand ordinateur
Elle ne prendra que mon âme
Mais elle n’aura pas mon cœur
Pense à moi, comme je t’aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l’anathème
Qui me tiens loin de tes bras
Pense à moi, comme je t’aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes
Tu verras, on se retrouvera
http://www.youtube.com/watch?v=B93zBB0f0SA
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Petit texte à partager:
" Ceux qui sont morts ne sont jamais partis:
Ils sont dans l'ombre qui s' éclaire
Et dans l'ombre qui s' épaissit.
Les morts ne sont pas sous la terre:
Ils sont dans l'arbre qui frémit,
Ils sont dans le bois qui gémit,
Ils sont dans l'eau qui coule,
Ils sont dans la case, ils sont dans la foule:
Les morts ne sont pas morts.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis:
Ils sont dans le sein de la femme,
Ils sont dans l'enfant qui vagit
Et dans le tison qui s' enflamme.
Les morts ne sont pas sous la terre:
Ils sont le feu qui s' éteint,
Ils sont les herbes qui pleurent,
Ils sont dans le rocher qui geint,
Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,
Les morts ne sont morts "
Birago Diop
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Je trouve ce texte un peu tristounet. Enfin il est vrai que nous sommes tous et toutes dans la peine
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Tu as sans doute raison, il correspondait à mon humeur automnale. Y a mieux! Je cherche...peut-être as-tu des idées ?
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"Tristesse" d'Alfred de Musset
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaîté ;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.
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Ma fille a trouvé ce blog : jemphi'cancer fight . Jemphi a ouvert ce blog pendant sa maladie (cancer du pancréas). Sa femme l'a repris à sa mort. 2 textes en bas de pages dans la rubrique accueil, ont attiré notre attention :
Pourquoi ? et la veuve et l'orpheline
Bonne lecture
Courage à tous
Amicalement
Myla
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Bonsoir à toutes et à tous.
Je reviens sur ce forum parce que j'ai besoin d'écrire. La souffrance est toujours très aigüe. Mais c'est vrai que je n'en suis qu'à seulement un peu plus de trois mois de deuil.
J'ai relevé une citation dans le magazine PSYCHOLOGIES.
"Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie" SENEQUE
Vivre le temps présent n'est pas chose facile et il faut beaucoup d'humilité pour s'y plonger.
Bonne nuit
JOEL
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Bonsoir
Voici une chanson que je trouve magnifique : "hope there's someone" d'Anthony and the johnsons
http://youtu.be/8b5HHRT8xvw
Qui reflète ce que je ressens
Et Alter Ego de Jean-Louis Aubert http://youtu.be/6qpvDY6PYx4
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"L'arbre qui s'écroule fait beaucoup plus de bruit que la forêt qui pousse."
Citation sur le deuil et la perte (http://deuil.comemo.org/poemes-citations-texte-deuil-mort)
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C'est un très beau poème, que j'ai lu aux obsèques de mon mari. Il a été effectivement repris de façon très émouvante dans le film 4 mariages et un enterrement.
L'auteur en est Wystan Hugh Auden, et le poême est intitulé Funeral Blues.
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Sur l'échelle, je voudrais monter...
Pas tout en haut, mais un peu quand même,
Pas bien longtemps, mais juste assez,
Pour m'assurer que tu es bien arrivé.
Je voudrais tendre le cou,
Pour voir si ta nouvelle vie te plait,
Me persuader que tu es bien entouré,
Mais surtout que la vie est meilleure ici.
J'observerais tous ces êtres partis d'en bas,
Bien trop tôt,
M'émerveillerais de leurs ailes qui ont poussé,
Depuis qu'ils sont là-haut.
Je voudrais monter sur cette échelle,
Te serrer une dernière fois,
Que tu me dises, dans un battement d'aile,
Continues.... je te veille
Je suis près de toi..
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J'aime beaucoup ce poème, Kairys. C'est toi qui l'a écrit ?
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Oh, non Lina, je l'ai trouvé sur le net.
Je suis contente qu'il t'ait plu.
J'imagine ma sœur dans le Monde Lumineux des Ames où elle est bien et où je la retrouverai un jour...
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merci pour ces beaux testes et tous ces discours.
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"La nuit n'est jamais complète,
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte..."
de Paul Eluard
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Arrêter les pendules. (Autre traduction)
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Donnez un os au chien pour l'empêcher d'aboyer,
Faites taire les pianos et dans un roulement assourdi,
Sortez le cercueil et que les pleureuses pleurent.
Que les avions qui tournent en gémissant
Dessinent sur le ciel ce message : Il Est Mort,
Nouez du crêpe au cou blanc des pigeons,
Gantez de coton noir les agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon repos du dimanche,
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant ;
Je pensais que l'amour durerait toujours : j'avais tort.
Qu'importe les étoiles à présent : éteignez-les toutes ;
Emballez la lune et démontez le soleil,
Videz l'océan et balayez la forêt,
Car rien de bon désormais ne peut plus advenir.
Wystan Hugh Auden (1907-1973)
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Funeral blues 1938
Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.
Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.
He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.
The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.
Arrête toutes les horloges, coupe le téléphone,
Jette un os juteux au chien pour qu’il cesse d’aboyer,
Fais taire les pianos et avec un tambour étouffé
Sors le cercueil, fais entrer les pleureuses.
Que les avions tournent en gémissant au-dessus de nos têtes
Griffonnant sur le ciel ce message : Il est Mort,
Noue du crêpe au cou blanc des pigeons,
Donne des gants de coton noir à l’agent de la circulation.
C’était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest,
Mon travail, mon repos
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant ;
Je pensais que l’amour durait pour toujours : j’avais tort.
On ne veut plus d’étoiles désormais ; éteins-les toutes ;
Emballe la lue et démonte le soleil,
Vide l’océan et balaie les bois ;
Car rien maintenant ne vaut plus la peine.
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Arrêter les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne.
Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours,
Sortir le cercueil avant la fin du jour.
Que les avions qui hurlent au dehors,
Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort.
Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices,
Ganter de noir les mains des agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.
Je croyais que l'amour jamais ne finirait, j'avais tort.
Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye,
Démonter la lune et le soleil,
Vider l'océan, arracher la forêt,
Car rien de bon ne peut advenir désormais.
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En voici une troisième de l'amie Sabouret (traductrice professionnelle de son état)
merci à elle :-)
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Pourvu qu'il n'aboie point, jetez un os au chien
Etouffez les pianos et qu'un tambour voilé
Au sortir du cercueil, accompagne le deuil.
Que les avions décrivent des cercles en gémissant
Et tracent dans le ciel ces trois mots : il est mort
Nouez un crêpe au cou des oiseaux blancs
Ajoutez des gants noirs aux tenues des agents
Cétait mon nord, mon sud, l'orient et l'occident
Mon travail en semaine, mon repos du dimanche
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant
Je pensais que jamais l'amour ne finirait ; j'avais tort
Etoiles, disparaissez, qu'il n'en reste plus une
Démontez le soleil et remballez la lune
Asséchez l'océan, balayez les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais.
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celle d'Yves Perret :
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Faites taire le chien d’un os gras qu’on lui donne,
Silence les pianos ! Sourdine, les tambours
Pour sortir le cercueil entre tout ces cœurs lourds..
Que les aéroplanes voltigeant au dehors
dessinent ces trois mot : Il Est Mort.
Mettez du crêpe noir aux cous blancs des pigeons,
aux mains des policiers des gants noirs en coton.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est, mon Ouest,
ma semaine affairée, mon dimanche de sieste,
mon midi, mon minuit, mes mots et ma chanson.
Je pensais que l'amour ne finirait jamais : eh bien non.
Plus besoin des étoiles et que, tous, ils s’en aillent
envelopper la lune, démonter le soleil
assécher l'océan, arracher les forêts
car ici rien d’heureux n’adviendra plus jamais.
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une autre traduction, celle de l'ami Balagan =
Remisez les horloges, coupez le télephone.
Au chien qui tant aboie, donnez un os qu'il rogne.
Faites taire les pianos ; aux tambours assourdis,
Présentez le cercueil à nos coeurs engourdis.
Laissez dessus nos têtes, les cercles gémissant
Des avions griffonant le message du gisant.
Couvrez de laies de crèpe, les oiseaux si bavards.
Donnez de beaux gants noirs aux agents des boulevards.
Il était tout pour moi : une rose des vents,
Une semaine ouvrée, un repos du dimanche,
Une nuit, un midi, des mots, une mélopée ;
L'amour devait durer, mais je m'étais trompé.
Faites sortir les étoiles, qui nous semblent si vieilles,
Éloignez cette lune, éteignez ce soleil,
Videz les océans et brûlez tous ces bois,
Car rien, plus jamais, ne s'emplira d'émoi.
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une autre : celle de Chris
Arrêtez toutes les montres, coupez les téléphones
Donnez des os aux chiens pour les rendre aphones
Faites taire les pianos qu'au son étouffé d'un tambour
On sorte le cercueil , et les pleureuses autour
Que la fumée des avions trace au dessus de nos têtes
ces mots Il est mort en un message funeste
Un ruban de crêpe aux cous blancs des pigeons
Les policiers gantés noir en cette grande occasion
Il était mon Est , mon Ouest , mon Sud et mon Nord
mes jours de travail et la fin de semaine
Mon Midi, mon Minuit, ma parole, ma rengaine
L'amour devait durer sans fin : j'avais tort
Je ne veux plus d'étoiles, enlevez les unes à unes
Décrochez le soleil et emballez la lune
Asséchez les mers et balayez les forêts
Car plus jamais rien de bon n'arrivera désormais
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une autre : celle de Catherine Charmant
Arrête les pendules, coupe le téléphone,
Pourvu qu’il n’aboie plus, jette un os au chien
Pianos, silence ! Qu’au roulement sourd d'un tambour
On sorte le cercueil, et les proches autour
Que les avions qui vrombissent là-haut en traçant
Des cercles adressent ces trois mots : Il Est Mort
Passe un ruban noir au cou des blanches colombes
Et des gants endeuillés aux mains des policiers
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine ouvrée, mon repos du guerrier,
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant;
Je croyais l’amour éternel: eh bien non.
Plus de place à présent : supprime les étoiles une à une;
Démembre le soleil et embarque la lune,
Assèche les océans, balaie les forêts
Car rien maintenant n’adviendra plus jamais.
Une autre traduction, celle de Véronique Boix, merci à elle ! (juin 2015)
Arrêter les horloges, le téléphone couper.
Empêcher le chien d’aboyer par quelque os à ronger.
Faire taire les pianos, étouffer les tambours
Pour sortir le cercueil, nos sanglots tout autour.
Que les avions qui hurlent au-dessus de nos têtes,
Ecrivent, dans le ciel, ces trois mots : Il n’Est Plus.
Au blanc cou des colombes, nouez en berne un crêpe
Et qu’on voie les agents en gants noirs dans la rue.
Il était mon Nord, mon Sud, mon levant, mon couchant,
Ma semaine de labeur, mon dimanche de paix,
Mon midi, mon minuit, ma parole et mon chant.
Et l’amour invincible : comme je me trompais !
Que m’importent les étoiles à présent : que toutes on les balaye !
Et remballez la lune ! Démontez ce soleil !
Videz les océans, arrachez les forêts !
Car plus rien, plus rien d’heureux ne m’arrivera désormais.
http://www.frenchpeterpan.com/article-2710914.html
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Il y a des petites phrases qui m'aident aux moments les plus durs:
*Adieu signifie à Dieu; ce n'est donc qu'un au revoir.*
*La mort n'est pas une porte qui se ferme, c'est une porte qui s'ouvre*
*L'amour n'arrête pas la mort, mais la mort n'arrête pas l'amour non plus*
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petites phrases que j'ai toujours en face de moi au bureau et que je relis souvent à l'occasion:
* Il est grand temps de rallumer les étoiles (Guillaume Apollinaire)
* Ne pleure pas d'avoir perdu le soleil, tes larmes t'empêcheraient de voir les étoiles briller
* Ce qui donne la beauté aux étoiles c'est qu'elles ont la force de luire quand tout est noir autour d'elles
* Ce que la chenille appelle la mort, le Maître l'appelle un papillon
* Ne meurs vraiment que ceux que l'on oublie