Bon, j'ai essayé de faire ce que j'ai pu, je ne suis pas bilingue, loin de la, et puis c'est difficile de traduire un poème.
Voila le résultat en espérant avoir réussit à ne pas trop m'éloigner du poème original.
Bonne lecture.
Les Cinq
étapes du DeuilLa nuit où je t'ai perdu
Quelqu'un m'a indiqué
Les Cinq
étapes du Deuil,
Suis ce chemin, a-t-il dit,
C'est facile, comme d'apprendre à monter
Les escaliers après une amputation.
Et je suis monté.
Le déni en premier.
Je me suis assis pour déjeuner
Mettant soigneusement la table pour deux.
Je t'ai donné ta tartine
--- Tu étais assis là. Je t'ai donné ton journal---
Tu étais caché derrière.
La colère me semblait si familière.
J'ai brulé la tartine, prit le journal, et lu les titres moi-même.
Mais ils parlaient de ton départ,
Et je me suis mis à réfléchir.
Que pourrais-je donner pour toi?
Le calme après la tempête? Mes doigts de secrétaire?
Avant que je puisse me décider, la dépression m'a attrapé,
Une triste relation, une valise accrochée au bout d’une corde.
Dans la valise se trouvait des bandages pour les yeux,
et du sommeil en bouteilles.
J’ai dévalé les escaliers, sans rien sentir.
Et j'espérais tout le temps voir les lumières de l'ambulance s'allumer et s'éteindre.
L'espoir était un panneau signalant les airs.
Espoir était le deuxième prénom de mon oncle, il en est mort.
Un an après, je monte encore, alors que mes pieds glissent sur ton visage de pierre.
La cime des arbres a disparu depuis longtemps;
le vert est une couleur que j'ai oubliée.
Mais maintenant je vois ce vers quoi je monte: L'Acceptation, en lettres majuscules,
Titre spécial:
L'Acceptation
Ce mot est illuminé,
Je me bats, vacille et cris.
Ici-bas, ma vie entière répand son ressac,
Tous ces paysages dont je n'ai jamais rêvé ou vus.
Ici-bas,
Un poisson saute : ton pouls dans le cou.
L'acceptation.
Je l'ai finalement atteinte.
Mais quelque chose ne va pas.
La douleur monte crescendo.
Je t'ai perdu.